Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/03/2011

Un donburi...oui mais chez Toraya

Il y a peu, je vous parlais d'un donburi maison, pas compliqué. On peut aussi en manger dans diverses "cantines" de la rue Ste Anne à Paris, parfois un peu "bruts". On les reconnait sur la carte par le suffixe -don : oyako-don, katsu-don, ... Dans un registre plus fin et raffiné, il y a celui que l'on peut savourer chez Toraya. En effet, ce salon de thé japonais installé depuis 30 ans à Paris ne se contente pas de servir de délicates pâtisseries à base de pâte de haricot rouge. Tous les midis, il propose un délicieux menu dont un donburi est la vedette.

japon,toraya,donburi,riz,cuisine japonaise,sakura mochi,cerisiers

Ce menu change tous les mois, comme les pâtisseries qui suivent les saisons. Ce mois-ci, c'est un donburi à l'avocat et au crabe, avec du gingembre, une vinaigrette aux agrumes, .... Il y a aussi un chawan-mushi (consommé aux oeufs cuit à la vapeur, un grand classique japonais), un peu de légumes, une soupe miso. On peut ensuite choisir ces jours-ci le "sakura mochi", enrobé d'une feuille de cerisier saumurée, qui accompagne la saison des cerisiers au Japon. Le gâteau est déjà là mais peut-être cette année la floraison sera-t-elle tardive, vu la neige dont on entend parler, même à Kyoto. Et peut-être cette floraison qui symbolise tant l'impermanence aura-t-elle une tonalité particulière dans le coeur des Japonais...

17/03/2011

Vive les pesticides !?

J'ai regardé mardi soir le documentaire de Marie-Monique Robin, "Notre poison quotidien" (voir mon autre billet à ce sujet). Cela a représenté un certain effort après une journée de travail car c'était assez austère. Je suppose que beaucoup ont dû lâcher en cours de route et je les comprends.

C'était toutefois une belle démonstration de la collusion entre l'industrie chimique et les instances décisionnaires, dans les pays développés, en matière de mise sur le marché de produits contribuant de près ou de loin à l'alimentation. Derrière tout cela, comme toujours, il y a bien sûr le pouvoir de l'argent, l'appât du gain... Le problème, c'est que cela n'est pas inoffensif. Le film montrait clairement les dangers de certains composants (le bisphenol A, l'aspartame, les pesticides...). Cela incitera sûrement certains à modifier leur comportement (arrêt des boissons à l'aspartame ou de bouteilles plastisque, achat de fruits et légumes tout bio, ...).

P1030271.JPG

A la poubelle, mes chewingums à l'aspartame (et au sorbitol, xylitol, isomalt, ...) ?!

Je regardais tout cela un peu désespérée. Et puis, je vais peut-être vous choquer, tout à coup, une petite voix en moi s'est demandé si finalement une certaine dose de pesticides et autres additifs n'était pas un des traits de l'époque, comme le téléphone portable, les embouteillages, le nucléaire (!), la mondialisation, ... Et qu'il fallait en partie l'accepter. Je m'interroge...

Ces produits qui impactent notre alimentation ont clairement des méfaits pour la santé. Mais en même temps, les autres époques en avaient aussi, d'autres maladies, une alimentation moins sûre, moins variée, tout cela conduisant à une espérance de vie moins élevée. Alors notre époque est-elle pire ?
Comme je le dis souvent, je suis pour une alimentation saine, naturelle, peu transformée. Je ne baisse pas les bras, je suis persuadée qu'il faut donner une éducation alimentaire, faire évoluer les pratiques de la chaine de l'agro-alimentaire, améliorer la réglementation. Mais il serait illusoire de penser qu'on peut revenir un siècle en arrière. Et cela serait-il vraiment souhaitable ? Qu'en pensez-vous ?

15/03/2011

Faut-il stresser devant son assiette ?

Il est assez probable que vous ayez entendu parler du documentaire diffusé ce soir sur Arte, "Notre poison quotidien", réalisé par Marie-Monique Robin. C'était la réalisatrice d'un sérieux documentaire sur Monsanto et cela incite plutôt à regarder.

notre poison quotidien, stress, alimentation, nutrition, arte, pesticides, stress devant l'assiette

notre poison quotidien, stress, alimentation, nutrition, arte, pesticides, stress devant l'assietteDans le domaine de l'alimentation, comme dans les autres, réjouissons-nous de la transparence, d'être informés, que les excès et manquements de toutes sortes soient dénoncés pour faire évoluer les pratiques. Mais faut-il nous déverser autant d'angoisse, comme le fait par exemple Télérama avec sa couverture de cette semaine : "Manger tue" ? (pour info, manger fait vivre aussi !).

Le problème, c'est que le risque est fort que cela augmente encore votre stress devant l'assiette, votre inquiétude sur ce que vous mangez, votre questionnement incessant : faut-il manger ceci, ne pas manger cela (la viande qui polluerait, le lait qui nous ferait du mal, les fruits et légumes qui seraient pleins de pesticides, le poisson qui transporterait des métaux lourds, etc.), ce qui pourrait vous enlever ce plaisir si agréable d'un bon repas.

Pour ma part, je ne pense pas que chaque citoyen doive devenir un expert de l'alimentation passant son temps à décrypter les étiquettes, à connaître la composition détaillée des aliments (et ce n'est pas parce que j'ai peur pour mon boulot !). Je suis plutôt pour une alimentation intuive, où le bon sens aurait une large place, où l'on aurait majoritairement de saines habitudes sans se prendre trop la tête : acheter des produits bruts, de saison, plutôt locaux, dont on connait à peu près l'origine, manger varié, cuisiner, ... Mais il me parait utile également qu'on ait un regard critique sur les discours peu nuancés, qu'ils viennent de l'agro-alimentaire, du monde de la santé, des acteurs du développement durable, .... pour ne pas se laisser embrigader d'un côté ou de l'autre, pour savoir pourquoi on agit de telle ou telle façon, qu'il s'agisse de manger bio, d'arrêter la viande ou de boire du jus de grenade !

Je serais ravie d'avoir vos retours sur cette émission si vous la regardez. Bonne soirée !

14/03/2011

Le petit déjeuner, c'est important !

Vous pensez peut-être à une rengaine nutritionnelle : il faut prendre un bon petit déjeuner, il faut 3 repas par jour, ... Ce n'est pas du tout de cela que je veux parler ici. Mais de l'importance du petit déjeuner dans la journée de nombreuses femmes, que je constate très régulièrement.

En fait, il y a souvent deux positions radicalement opposées pour ce repas : celles qui ne prennent rien car vraiment pas le temps, ou qui avalent une tartine et un café debout à toute vitesse, éventuellement en préparant le petit déjeuner du reste de la famille.

Fotolia_12331515_brkf_TPLF_© Ernst Fretz.jpg

Ce n'est pas pour tous les jours, ça !

Et il y a celles qui prennent leur temps, qui s'assoient, qui mangent tranquillement, souvent seules, quitte à se lever avant tout le monde quand elles ont une famille. Celles-là, quand je leur demande si elles ont faim au moment du petit déjeuner, elles me répondent "ah, j'adore le petit déjeuner !". Euh, ce n'était pas tout à fait la question ! Elles semblent avoir peur que je les prive de ce moment si crucial. Car pour beaucoup d'entre elles, c'est leur repas préféré. Pour certaines parce qu'elles aiment le pain, le sucré et qu'elles s'autorisent à manger des aliments dont elles se privent le reste de la journée. Mais aussi souvent car cela semble être un moment de calme, peut-être le seul de la journée, un moment de tranquillité avant le stress, l'agitation, un moment pour prendre du courage pour affronter une longue journée bien chargée.

C'est tout à fait légitime. Mais du coup, souvent, cela devient une habitude, avec toujours les mêmes aliments, la même quantité, sans tenir compte de sa faim ou de ses envies. Donc, cela peut être intéressant de prendre un peu de recul sur son petit déjeuner, de se demander si on l'aime vraiment comme cela ou si l'on aurait envie de le changer.

Alors, posez-vous la question : aimez-vous le petit déjeuner ? Et si oui, pourquoi ?

07:51 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : alimentation, nutrition, petit déjeuner, femmes, repas | |  Facebook | |  Imprimer

13/03/2011

Un sandwich... mais pas SNCF !

Depuis assez longtemps, quand je prends le train, je ne suis plus dépendante de l'offre SNCF comme cela pouvait m'arriver autrefois. Si je voyage à l'heure du déjeuner, je prévois un repas à emporter. C'est à la fois meilleur et plus économique. 

Quelquefois, si on a le temps et le courage, il peut nous arriver de préparer un bento. Mais le plus souvent, je m'oriente vers un sandwich. Cette fois, j'ai d'abord pensé italien avec un mélange jambon de Parme/artichauts marinés/roquette que j'aime beaucoup. Et puis finalement, j'ai improvisé un sandwich tout simple : oeuf/concombre/salade (cela aurait-il une vague conotation anglaise ?). J'ai écrasé un oeuf dur, mélangé à de la moutarde, tartiné le pain, ajouté des tranches de concombre et un peu de salade. C'était délicieux et cela a constitué un agréable moment du voyage.

Est-ce que je finirais par faire la même chose en avion vu la qualité de ce qui est servi ?!

Et vous, que mangez-vous quand vous prenez le train ?

16:28 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : alimentation, train, sandwich, voyage, sncf | |  Facebook | |  Imprimer

12/03/2011

C'est pas de la cuisine !

Petite réflexion dans la série "les femmes culpabilisent facilement". Quand je leur demande ce qu'elles préparent pour le dîner le soir, elles hésitent parfois à répondre comme si elles faisaient quelque chose de mal, elles disent "je n'ai pas le temps", "je suis fatiguée", "je rentre tard". C'est bien normal quand on a une longue journée de travail, parfois des enfants, ... de ne pas passer des heures en cuisine. Mais vous mangez quand même ?! En fait, souvent, elles préparent des dîners tout simples et elles lâchent "oui, mais c'est pas de la cuisine !".

Et alors ?!

En fait, c'est quoi la cuisine ? Si c'est réaliser un plat soi-même de bout en bout, transformer des aliments, en effet, sans doute ne fait-on pas de la cuisine tous les jours. On pratique plutôt l'assemblage, le réchauffage, la cuisson rapide... Est-ce si grave ? Cela n'empêche pas de préparer de délicieux dîners, des assiettes complètes et saines, de présenter les mets harmonieusement .... Donc, ne rabaissons pas ces dîners-là, ils peuvent être délicieux aussi.

Ainsi, vendredi soir, nous nous sommes régalés avec des sardines, des petites pommes de terre, de la salade. Un dîner simple, pour nous reposer d'agapes passées et à venir. D'autres fois, nous apprécions une assiette italienne avec bresaola, artichauts, pecorino, ... Ou jambon, salade, fromage, ... L'important est sans doute de remplir un peu ses placards et son frigo de mets qu'on apprécie pour ne pas se trouver dépourvus le soir venu.

P1010750.JPG

Un exemple d'assiette d'assemblage qui fait un repas rapide, joli et bon

10/03/2011

Connaissez-vous le donburi ?

Mercredi soir, direction Japon avec un donburi. Il s'agit d'un plat japonais très courant, vite prêt, composé d'un bol de riz nature sur lequel on dépose toutes sortes d'ingrédients qu'on mange avec le riz. Un grand classique des donburi est par exemple le oyako-don : du riz recouvert de poulet et d'oeuf (le nom signifie parents et enfants...). Cet oyakodon est aussi décliné de façon maritime avec saumon et oeufs de saumon.

P1030262.JPG

Notre donburi de mercredi soir comprenait du saumon cuit, des oeufs de saumon, de l'omelette, des algues nori, du gingembre mariné. Prendre des petites bouchées de plusieurs ingrédients avec ses baguettes permet d'avoir des saveurs variées et c'est délicieux. 

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

08:09 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alimentation, cuisine, japon, donburi, riz, repas rapide | |  Facebook | |  Imprimer

09/03/2011

Le poisson, mille façons de le préparer

alimentation, nutrition, poisson, cuisine, espadon, philippe delacourcelleEn ce moment, je me plonge dans mes recettes de poisson en vue d'un atelier. Et il y a vraiment des façons de préparer du poisson faciles et rapides. Saumon, espadon, cabillaud, sole, ... se prêtent à des variations multiples et pas besoin d'être expert(e) en cuisine. Ainsi, j'ai préparé de l'espadon en croûte de pavot, une recette de Philippe Delacourcelle, chef passionné d'épices (chef du restaurant le Pré Verre à Paris). C'est vraiment très simple (on enrobe la tranche d'espadon de graines de pavot avant de la cuire), c'est joli, original, bon, cela craque sous la dent. Accompagné de fenouil au citron vert et à l'huile de noisette, c'était un plat très plaisant.

Dans un autre style, il y a quelques jours, j'ai cuisiné des filets de sole avec un mélange poireaux-champignons, c'était très différent et délicieux aussi.

Alors, n'ayez pas peur de cuisiner le poisson si vous aimez cela, ce n'est pas plus compliqué que le reste.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

 

08/03/2011

Journée de la femme, journée DES femmes (Stop à l'uniformité !)

Je profite de la Journée de la femme pour revenir sur le sujet de la diversité des corps. En effet, je suis assez étonnée par ceux qui prétendent que les magazines féminins donneraient plus de place aux femmes rondes depuis quelque temps.

D'abord, cela reste vraiment très occasionnel, un article de temps en temps par-ci par-là. Et rien de nouveau en ce qui concerne les photos des pages mode ou les pubs bien sûr.

Et surtout, on va en fait vers les extrêmes : on montre quelques femmes très rondes, une mannequin, une chanteuse, une blogueuse... parallèlement aux habituelles filles extrêmements minces. Veut-on en faire de nouveaux modèles ? Mais on ne voit pas de femmes "moyennes" (qui feraient une taille 40-42 par exemple).

 JISR_image.png

Un visuel utilisé par le groupe Equilibre au Québec en 2009 pour encourager au respect de la diversité des corps


Quid de la diversité alors ?! Où sont ces femmes ? Je sais que le but des magazines est de faire rêver et non de montrer la vie telle qu'elle est. Mais pourquoi ne voit-on jamais des femmes séduisantes de toutes morphologies ? Montrer un peu plus de diversité aiderait sans doute de nombreuses femmes à mieux accepter leur corps, à ne pas rêver à un corps inatteignable et se précipiter sur le dernier régime à la mode ou vivre dans une permanente relation restrictive à la nourriture. Avez-vous des idées sur le sujet ?

07/03/2011

La cuisine, c'est de la transmission

Au menu ce dimanche, un risotto, concocté par mon chef personnel ;) Il s'agissait d'un risotto au veau et à la tomate, issu de sa tradition familiale italienne. La recette s'est transmise de génération en génération, par la parole et le geste, chacun y apportant sa petite touche personnelle pour l'améliorer encore.  C'était vraiment succulent, avec un parfait équilibre des goûts et des textures, et tout à fait digne d'un repas du dimanche.

alimentation,cuisine,riz,italie,risotto,transmission culinaire

Le risotto se prépare. Concentration !

Ne croyez pas que le risotto soit un plat compliqué, comme on le pense souvent. C'est juste un plat qui demande un peu d'attention (même si on n'est pas obligé de le remuer non stop), des ingrédients adéquats (un riz italien arborio ou carnaroli notamment) et quelques principes, comme par exemple de laisser reposer le riz couvert juste avant de servir ("mantecare"). Il est donc accessible à tous. La recette de base est par exemple bien expliquée dans le livre "Trattoria" de Patricia Wells.

alimentation,cuisine,riz,italie,risotto,transmission culinaire

Le risotto est servi. Dégustons !

Petit conseil : vous l'apprécierez d'autant plus si vous le présentez en dôme pour qu'il reste bien chaud tout au long de la dégustation, que vous commencez à le manger par l'extérieur et avec une cuillère plutôt qu'une fourchette.

Rassurez-vous, la transmission familiale n'est pas un passage obligé pour cuisiner et il n'y a pas d'âge pour s'y mettre, même si on part de loin, en commençant par des plats simples, des ingrédients qu'on aime. On peut ainsi se construire son propre répertoire culinaire en étant curieux, impliqué et sans complexe. Ainsi, la quasi-totalité des plats que je cuisine ne figurait absolument pas au menu des repas familiaux de mon enfance ! Mais je sais gré à mes parents de m'avoir transmis le goût des bons produits.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.