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26/09/2016

La gourmandise ne fait pas grossir : les événements se suivent et se ressemblent...ou pas !

J'ai eu ces derniers jours plusieurs occasions de rencontrer des personnes en lien avec la sortie de mon livre. A chaque contexte particulier, un style de public un peu différent. Mais beaucoup de préoccupations similaires, que penser des modes alimentaires "sans", comment arrêter les régimes, comment bien manger au quotidien sans se ruiner ni y passer des heures, peut-on vraiment manger de tout et perdre du poids, etc. Sur tous ces sujets, je n'ai bien sûr pas de réponse magique mais j'informe, j'explique, j'incite à prendre du recul, comme je le fais, un peu autrement, dans mon livre.

Ces rencontres continuent et les deux prochaines devraient être de tonalités assez différentes l'une de l'autre.

Mardi 27, à partir de 20h00, j'aurais le plaisir d'une rencontre-dédicace autour du très combatif Xavier Denamur, dans son café-librairie La Belle Hortense, dans le Marais. L'occasion de débattre du bien manger pour tous, de la malbouffe, de l'agro-alimentaire, etc. autour de quelques gourmandises à grignoter élaborés par le chef des Philosophes et probablement d'un bon verre de vin (avec modération) puisque la soirée s'appelle "Pages et Cépages"... 

La Belle Hortense, 31 rue Vieille du Temple, Paris 4eme

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Vendredi 30, de 18h00 à minuit, je participerai à la Nuit Blanche des Métiers : Profession Passionnés, organisée par la librairie Mots en Marge à la Garenne Colombes. Outre les échanges et dédicaces, des tables rondes sont prévues. J'y serai toute la soirée et, à 19h30, j'aurai le plaisir de débattre avec le Chef pâtissier Nicolas Bernardé sur le thème "La gourmandise est mon métier". D'autres intervenants passionnés sont prévus au programme, comme l'explorateur Jean-Louis Etienne, la journaliste Audrey Pulvar, ou le jardinier Alain Barraton par exemple (liste complète en cliquant sur le lien ci-dessus). La soirée promet d'être riche...

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Nuit Blanche des Métiers, Immeuble Atrium, 10 Place de Belgique, La Garenne Colombes (face à l'arrêt de tramway Charlebourg : Tram T2 depuis La Défense direction Bezons).

Si vous êtes Parisien(ne) ou de proche banlieue et avez envie de me rencontrer/d'une dédicace, vous êtes bienvenu(e) à l'un ou l'autre de ces sympathiques moments. Ensuite, peut-être vais-je partir sur les chemins des autres villes françaises... 

 

 

 

17/03/2011

Vive les pesticides !?

J'ai regardé mardi soir le documentaire de Marie-Monique Robin, "Notre poison quotidien" (voir mon autre billet à ce sujet). Cela a représenté un certain effort après une journée de travail car c'était assez austère. Je suppose que beaucoup ont dû lâcher en cours de route et je les comprends.

C'était toutefois une belle démonstration de la collusion entre l'industrie chimique et les instances décisionnaires, dans les pays développés, en matière de mise sur le marché de produits contribuant de près ou de loin à l'alimentation. Derrière tout cela, comme toujours, il y a bien sûr le pouvoir de l'argent, l'appât du gain... Le problème, c'est que cela n'est pas inoffensif. Le film montrait clairement les dangers de certains composants (le bisphenol A, l'aspartame, les pesticides...). Cela incitera sûrement certains à modifier leur comportement (arrêt des boissons à l'aspartame ou de bouteilles plastisque, achat de fruits et légumes tout bio, ...).

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A la poubelle, mes chewingums à l'aspartame (et au sorbitol, xylitol, isomalt, ...) ?!

Je regardais tout cela un peu désespérée. Et puis, je vais peut-être vous choquer, tout à coup, une petite voix en moi s'est demandé si finalement une certaine dose de pesticides et autres additifs n'était pas un des traits de l'époque, comme le téléphone portable, les embouteillages, le nucléaire (!), la mondialisation, ... Et qu'il fallait en partie l'accepter. Je m'interroge...

Ces produits qui impactent notre alimentation ont clairement des méfaits pour la santé. Mais en même temps, les autres époques en avaient aussi, d'autres maladies, une alimentation moins sûre, moins variée, tout cela conduisant à une espérance de vie moins élevée. Alors notre époque est-elle pire ?
Comme je le dis souvent, je suis pour une alimentation saine, naturelle, peu transformée. Je ne baisse pas les bras, je suis persuadée qu'il faut donner une éducation alimentaire, faire évoluer les pratiques de la chaine de l'agro-alimentaire, améliorer la réglementation. Mais il serait illusoire de penser qu'on peut revenir un siècle en arrière. Et cela serait-il vraiment souhaitable ? Qu'en pensez-vous ?