Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/12/2011

Chez nous, c'est la fête tous les jours ! - épisode 1 (ou un repas tout orangé)

Pendant les fêtes, je ne vous abandonne pas complètement (si vous passez de temps en temps devant votre ordinateur...). Je vous reparlerai peut-être, si c'est utile, des repas de fête. Et, si besoin, pour le réveillon à venir, vous pouvez (re)lire mes conseils de plaisir serein et gourmand ;-)). Mais pour l'instant, j'ai envie de vous montrer, comme je le répète souvent, qu'il n'est nul besoin d'attendre les fêtes ou de dépenser des fortunes pour se faire plaisir à table. En effet, ce n'est souvent pas une question de coût, peut-être davantage une question de temps. Mais on n'a vraiment pas besoin de passer des heures en cuisine !

Ainsi, la semaine dernière, j'ai eu envie de faire un dîner tout orange (et encore, je me suis limitée, il n'y avait pas de dessert* !). Je vous ai déjà parlé de ces repas monocolores qui sont un moyen à la fois de concevoir un ensemble joli à regarder et de débloquer sa créativité.

Au départ, j'avais des carottes et une recette appétissante que j'avais envie de tester : une soupe carotte-gingembre-orange (vue dans un livre que je continue à apprécier, le "Bonheur de cuisiner"). Très simple, comme souvent les soupes : on prépare les ingrédients, on cuit, on mixe.

Je me suis souvenue aussi d'une recette de potimarron au four, du livre "Les petits légumes", qui avait l'air toute simple (avec ail, sirop d'érable, épices, coriandre). Première occasion de cuisiner du potimarron cette année.

Du coup, il a suffi d'insérer un peu de coeur de saumon fumé moelleux que je venais d'acheter pour avoir un repas complet, facile et surtout délicieux.

P1040740_orange.jpg

Suite au prochain épisode !

*ce n'aurait pas été compliqué en cette saison, il suffisait de faire appel aux clémentines....

24/12/2011

Joyeux Noël gourmand...

...quelle que soit votre gourmandise ! Ecoutez vos envies et faites-vous plaisir !

Et si à Noël, par exemple, on mangeait des pâtes, pour changer du foie gras ?!

P1040096.JPG

07:40 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : fêtes, noel, réveillon, pâtes, mets de fête | |  Facebook | |  Imprimer

22/12/2011

Manger seul(e) au resto, est-ce si triste ?

Cette semaine, alors que beaucoup vont passer des moments en famille, je vous propose deux billets légèrement à contre-courant, à propos des repas pris en solitaire, à l'extérieur (aujourd'hui) ou chez soi (demain).
 
Beaucoup de personnes détestent, le mot n'est pas trop fort, manger seules au restaurant. Déjà, nombreux sont ceux qui n'aiment pas se retrouver face à leur assiette chez eux. Au restaurant, ils sont non seulement tristes de ne pas partager un moment avec autrui mais de plus, souvent, ils ont l'impression que tout le monde les observe et sans doute les plaint de ne pas être accompagnés.

Certes, manger est une activité de partage. Par goût ou par obligation, ce n'est pas toujours possible. Du coup, on peut peut-être trouver des conditions pour que ce soit quand même un bon moment.

Un très bon restaurant, c'est bien normal de préférer le partager (encore que... si la conversation est trop passionnante, elle risque de prendre le pas sur les mets et ce serait dommage). Alors, on peut lui préférer des lieux plus simples, voire même où le fait d'être seul (e) est prévu.

Soit parce qu'il y a un comptoir : il est souvent présent dans les restaurants japonais de sushis (les vrais bien sûr !), et dans quelques lieux qui s'y sont mis. Il y a aussi les bistrots où l'on peut déjeuner au bar, il permet de s'asseoir face au chef, au serveur, ... Eventuellement d'engager la conversation, de regarder les préparatifs, ...

D'autres lieux, du plus traditionnel au plus branché, ont installé une table d'hôtes, une grande table où tout le monde mange ensemble et où il est donc facile d'échanger quelques mots avec son voisin si on en a envie.

On peut aussi emporter un livre, un journal, ou le trouver sur place mais en veillant à ce que cette occupation ne nous détourne pas complètement de l'assiette et des sensations plaisantes que l'on peut capter en mangeant.

En restauration rapide, le mangeur solitaire est largement attendu et des types d'assises multiples sont prévus (longue table face au mur ou à la vitre, petites tables hautes, ...). En général, on sait qu'on ne va pas s'attarder. Ce n'est pas une raison toutefois pour avaler son repas à toute vitesse ! Faisons de ce moment une vraie pause plaisante. En effet, pourquoi ne pas profiter d'être seul(e) pour manger avec un peu plus d'attention, surtout si on a choisi quelque chose qui nous faisait envie.

P1040714_cojean.jpg

Ainsi, il y a quelques jours, de retour d'une "expédition" lointaine et pluvieuse, je suis allée déjeuner chez Cojean, ce qui est devenu assez rare. J'avais entendu parler de leur soupe de gyoza ("fantastic gyoza & noodle soup") et cela m'a paru bien adapté à la température. J'ai choisi ceux au poulet (il y a aussi végétarien et fruits de mer). On prend sa "soupe", à la caisse, le serveur ajoute le bouillon et on s'installe. Je hume les exotiques parfums (citronnelle, coriandre, menthe...), je remue et je déguste avec des baguettes. Les délicieuses sensations suffisent à m'occuper et à me satisfaire. C'est parfumé et nourrissant : outre les gyoza (sortes de ravioli), il y a des soba, un peu de légumes, un bouillon épicé. Un vrai bon plat et aucune tristesse à le manger seule !

Et vous, comment vivez-vous un repas solitaire à l'extérieur ?

21/12/2011

Ce n'est pas parce que les fêtes approchent qu'on va mourir de faim ! (ou la cuisine domino s'empare du saumon fumé)

Je vous racontais que, dimanche, nous avions mangé du saumon fumé. Il en restait largement et j'en ai emporté deux tranches en prévision de futurs repas (j'en voulais une seule au départ mais vous connaissez la générosité des parents... même quand leurs enfants sont très grands et ne risquent pas de mourir de faim !). Deux tranches ok, mais pas pour le manger à l'identique, ce ne serait pas drôle !

Le lundi, devant déjeuner rapidement, je me suis préparé un sandwich, un de mes classiques avec une base que j'agrémente selon les ingrédients disponibles. J'ai fait avec divers restes et je n'ai eu en fait qu'à acheter le pain. Dans ce sandwich qui s'est avéré délicieux, il y avait donc de la ricotta, du saumon fumé, du concombre, des feuilles de mâche.

Suite à cela, il en restait encore. Pour le renouveler et être sûre qu'il se conserve, je l'ai fait cuire, ce qui donne des sortes de miettes de saumon. Il a ainsi agrémenté un bento plein de parfums et de textures : sarrasin, concombre, mangue, crevette, saumon, coriandre. Miam !

P1040733.JPG


Il s'agit là de la cuisine domino dont je vous parle quelquefois. Ne pas gâcher, ne pas s'obliger à finir un plat quand on n'a plus faim, ne pas forcément re-manger exactement la même chose, elle permet tout cela à la fois ! Car, en attendant des repas censés être particulièrement festifs, je continue tous les jours à me faire plaisir en mangeant ! Pas vous ?

20/12/2011

Repas de fête sans excès : je l'ai fait !

Ce dimanche, c'était repas festif en famille pour cause d'anniversaires multiples et de Noël anticipé. L'occasion de mettre en pratique ce que je vous répète : pas question de rester dans la théorie, je m'applique bien sûr à moi-même mes préceptes ! s'écouter, se faire plaisir, savourer, réguler, ... Récit.

Le repas commença comme c'est souvent le cas par un apéritif avec petits fours salés. Envie d'en déguster quelques-uns car je les sais bons (plus tentants que des cacahuètes) mais sans se laisser influencer par le plat qui passe et repasse : je sais que la suite est copieuse.

Mais les hôtes ont été raisonnables et ont conçu un repas où la liberté règne en maître, prenez-en de la graine si vous êtes maître de cérémonie !

Nous commençons par du foie gras de canard et du saumon fumé, de grands classiques, accompagnés de pains divers. Chacun se sert et se ressert comme il l'entend, nulle obligation de finir le plat. Alors, se servir une petite part de chacun, goûter, apprécier, savourer, ne pas manger trop de pain, ne pas forcément y revenir ou très légèrement (en revanche, emporter une tranche de saumon fumé en pensant qu'il fera bonne figure dans le sandwich du lendemain !).

P1040727_noel2011.jpg

Ensuite, les hôtes ayant considéré que cette entrée riche peut aussi faire office de plat, ce qui ne me gêne aucunement, on passe directement aux légumes : assortiment délicieux d'haricots verts, pommes dauphine et girolles. Chacun se sert et se régale. 

Un superbe plateau de fromages avec une grande variété est servi ensuite. Le choix est difficile tellement il y en a de différents. Prendre son temps, réfléchir à ses envies, ne pas se laisser impressionner, du fromage, on en mange régulièrement, en choisir deux ou trois et prendre de tout petits morceaux, avec un peu de pain. Là encore, la liberté est de mise et le plateau de fromages repartira encore bien garni.

Car il convient, si on aime le sucré, comme cela est mon cas, de garder une petite place pour le dessert. D'autant que je sais qu'il s'agit d'un bon gâteau...

Quelques fruits de saison pour ceux qui en ont envie, avant une petite pause et la conclusion donc : un superbe Opéra au glaçage lisse et brillant, de la pâtisserie Grandin, fondée en 1822, et que je connais depuis quasiment ma naissance ! Chacun peut avoir une part selon son envie. Même les enfants présents savent se réguler et n'ont pas les yeux plus gros que le ventre ! L'appétit diminue, une petite part me suffira, elle est tout à fait délicieuse avec ses parfums de café et de chocolat et je la savoure avec lenteur.

Côté boissons, j'ai bu un peu de champagne en apéritif et de vin blanc à table mais aussi beaucoup d'eau, présentée dans de jolies bouteilles (eh oui, le marketing des fêtes avait frappé !). Car il y avait bien sûr deux verres pour faciliter l'alternance.

P1040726.JPG

Voilà un bon repas, copieux mais sans excès. Il est clair que je n'ai plus faim, que j'ai mangé davantage que d'habitude, mais je ne ressens pas de lourdeur. Pas besoin d'anticiper, dans quelques heures, je ferai le point de ce que mon estomac réclame au dîner. Et, à aucun moment, on ne m'a obligée à manger plus que mon envie, c'est donc à moi qu'il revenait de décider. Je vous souhaite de pouvoir faire de même !

17/12/2011

De la vie virtuelle à la vie réelle entre gourmands...

Certains se plaignent du développement d'internet, des réseaux sociaux, arguant que cela nuit aux rapports humains. Il convient bien sûr de ne pas en abuser mais je me réjouis de leur existence car elle me permet une multitude de contacts, découvertes, partages avec des personnes qui ont des centres d'intérêt communs. Et quand on semble avoir des affinités à distance, on finit par se rencontrer dans la vraie vie, c'est quand même plus sympa ! Les derniers jours furent particulièrement riches en rencontres virtuello-réelles...

Ainsi dimanche dernier, Deborah, qui a créé il y a quelques mois le blog Sweet Paris pour nous alimenter en adresses gourmandes, m'avait invitée à l'Atelier Renault. Nous nous suivions mutuellement par blogs interposés et j'aime bien la signature du sien, qui traduit son goût pour le sucré : "La vie est incertaine...commencez par le dessert". J'ai aussi fait la connaissance d'une autre sympathique bloggueuse, Fanny, qui fourmille de conseils parisiens qu'elle livre sur son blog Paris Pêle Mêle. L'Atelier Renault, car il s'agissait de découvrir le "Goooté", une pâtisserie chocolatée conçue pour faire écho aux décorations circulaires de l'avenue pendant la période des fêtes. J'avais fait un déjeuner léger en prévision de ce goûter et j'ai bien apprécié ce gâteau de taille raisonnable, composé d'une mousse au chocolat onctueuse, d'un biscuit moelleux à la noisette et de cercles de chocolat imitant les illuminations. Très agréable à savourer en contemplant le jour qui tombe sur la "plus belle avenue du monde", accompagné d'un thé.

P1040704_gooote.jpg

Cela m'a donné assez envie de revenir déjeuner ou boire un verre à cet Atelier Renault si je suis dans les parages car les propositions plaisantes ne fourmillent pas sur les Champs et le cadre est spacieux. Je dois avouer que le lieu a bien changé par rapport à mes souvenirs d'adolescente (euh, c'était il y a assez longtemps...). J'aimais alors y venir après une séance de ciné pour manger un énorme dessert glacé (un "Chocolate rock" surtout, qui renfermait de la glace vanille et autres, un gâteau au chocolat, de la chantilly, ...). Autre époque, autres envies !

Mardi, j'ai eu le plaisir de revoir autour d'un café Anne-Sophie, psychologue et diététicienne, qui s'abrite sous le délicieux pseudo LaFeeDiet et publie, sans promesse de magie, des billets nutritionnels pleins de malice et de sagesse sur son blog.

Mercredi, c'est Stéphane, le créateur de Recettes.de, le site des "recettes des passionnés de cuisine" qui avait initié un "Aperomiam", une rencontre entre bloggueurs culinaires (ce que je ne suis pas...). Cela se passait au Berimbar, une endroit atypique, où l'on peut venir boire un verre en apportant sa nourriture. Il y avait la très nippophile Agnès et ses appétissantes Interprétations Culinaires, Amélie qui vient de démarrer un blog culinaire teinté d'Asie, joliment nommé OhMyNem, Nadji, que j'ai croisée trop rapidement, et dont j'aime qu'elle dise sur son blog SaveursetGourmandises : "Cuisiner est un facteur d’équilibre, un vrai moment de détente, de plaisir toujours renouvelé, jamais épuisé".

Enfin, jeudi, j'ai savouré une assiette végétarienne aux parfums marocains Chez Les Filles (un salon de thé du 6eme où je n'avais pas remis les pieds depuis de longues années) avec Sophie alias Gourmetise, avec qui j'ai toujours plaisir à papoter de bons produits gourmets et gourmands.

fêtes,illuminations,champs-élysées,atelier renault,gooote,goûter,bloggueurs culinaires,gourmandise

Et vous prenez-vous le temps de nouer des contacts dans le monde virtuel ou le monde réel selon vos domaines de prédilection professionnels ou personnels ?

Atelier Renault, 63 avenue des Champs-Elysées, Paris 8ème

Berimbar, 131 rue Oberkampf, Paris 11ème

11/12/2011

Leçons de Japon : recap... et fin

Je vous ai récemmment donné à lire sept "Leçons japonaises", inspirées par mon récent voyage dans ce fascinant et gourmand pays. Si vous en avez laissé quelques-unes de côté ou si voulez revoir quelques images, les revoici :

japon,cuisine japonaise,asie,diéttéicienne gourmande,voyage gastronomique,nutrition,alimentation,manger sain,plaisir de manger

Leçon 1 : on mange aussi avec les yeux

Leçon 2 : le plaisir de suivre les saisons

Leçon 3 : du thé plutôt que des sodas !

Leçon 4 : n'ayons pas peur des oeufs !

Leçon 5 : être végétarien, ce n'est pas forcément triste !

Leçon 6 : l'ouverture aux influences extérieures

Leçon 7 : la variété, c'est bon et c'est bon !

La suite, ce sera pour le prochain voyage !

09/12/2011

Un repas chaud, c'est bien aussi (ou Japon, quand tu nous tiens...)

Il y a quelques jours, je vous racontais l'agrément d'un repas froid, même en hiver. Mais ce n'est pas ce qui est le plus naturel et donc, quelques jours après, ce fut une marmite fumante qui fut posée sur la table... Un "nabe" au saumon, soit une sorte de pot-au-feu à la japonaise.

Car, à peine revenus du Japon depuis trois semaines environ, le voilà qui nous reprend sous l'angle de la cuisine. Un "nabe" est un plat à base de bouillon (ici avec de l'algue kombu puis un ajout de miso qui signe la touche japonaise) dans lequel on ajoute divers ingrédients, des légumes, de la viande ou du poisson.

P1040675_bis.jpg

Ici, c'était du saumon, entouré par divers légumes de saison : chou chinois, carottes, champignons, ...

Ce fut chaud, parfumé, délicieux, revigorant.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement des plaisirs gourmands personnels. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

07/12/2011

Leçon japonaise 7 : la variété, c'est bon et c'est bon

Il y a quelque temps, je lisais dans une interview de je ne sais plus qui : "J'essaie de manger trente aliments par jour, comme les Japonais". Je ne sais pas si les Japonais ont vraiment une pratique aussi précisément comptabilisée... Certes, quelquefois, ils se contentent d'un plat de soba. Mais leur repas font souvent preuve d'une variété extraordinaire, avec une multitude d'aliments différents en petite quantité. Les premiers jours de notre voyage, je me suis amusée à compter un peu et on dépassait largement les trente !

P1040270.JPG

Dans ce petit déjeuner simple, déjà plus de dix ingrédients différents !

P1040544.JPG

Dans celui-ci, fort peu coûteux, il y en a une quinzaine et la journée que fait que commencer !

La variété, c'est bon au goût et c'est bon pour la santé, donc ne nous en privons pas ! Cela peut être :

- au sein d'un repas, pour varier les sensations gustatives,

- au cours de la journée, la multitude des aliments garantissant plaisir et apports nutritionnels variés sans se prendre la tête,

- au cours de la semaine, pour éviter la monotonie, d'autant que l'équilibre nutritionnel se fait sur la durée : pas besoin que chaque repas soit "équilibré" !

- au cours de l'année, en suivant le rythme des saisons pour choisir ses aliments,

- la variété des modes de cuisson, comme le font les Japonais qui cumulent, souvent au sein d'un même repas quand il s'agit de cuisine raffinée : grillé, bouilli, mijoté, sauté, frit, vapeur, ....

Bien sûr, on n'a pas vraiment le temps de se préparer un petit déjeuner comme ceux-là mais on peut sûrement améliorer la diversité de ce que nous mangeons. Alors, observez vos habitudes alimentaires, voyez si vous ressentez une certaine monotonie, si vous achetez toujours les mêmes aliments quand vous faites vos courses, bref, s'il ne serait pas temps de raviver votre curiosité et de surprendre vos papilles !

05/12/2011

Pourquoi faudrait-il manger chaud en hiver ? (Ou un repas autour du pain)

Je vous parlais dimanche de la savoureuse miche de pain qui m'était arrivée de loin. Ayant envie d'en profiter de diverses façons, j'ai changé mon menu du lendemain et imaginé un repas autour du pain. Les idées qui me sont venues ont conduit à un repas froid, qui présentait l'avantage de pouvoir en partie être préparé à l'avance. Bien sûr, en ce moment, on pense plus spontanément à un bon pot au feu, à une soupe fumante, ... . Mais est-ce vraiment gênant de manger froid en hiver ?  On a la chance pour la majeure partie d'entre nous de vivre bien au chaud et de ne pas avoir besoin de compter sur la nourriture pour nous réchauffer. Alors, pourquoi pas un repas froid ? Je ne suis pas sûre de vous convaincre... toujours est-il que nous, nous nous sommes régalés avec une assiette gourmande et colorée.

pain,hiver,repas d'hiver,crudités,légumes,fromage,aliments de saison

Il y avait des poireaux vinaigrette (j'adore ça !), des carottes râpées à l'orange et au cumin, une salade de champignons poêlés, des fromages de saison (Vacherin et Comté 36 mois). Tout cela s'est fort bien accordé avec le pain et nous a ravis et rassasiés. Sans nous refroidir !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement des plaisirs gourmands personnels. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.