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24/05/2011

Soupe toute verte, toute parfumée

P1030536.JPGCe n'est pas parce que le temps se réchauffe qu'on ne peut pas avoir envie d'une soupe. Ce fut le cas ce soir-là. Je me suis inspirée d'une recette du livre "Le Bonheur de cuisiner" (dont j'ai déjà parlé plusieurs fois) qui recommandait de mettre beaucoup d'herbes et quelques autres légumes. Je n'ai pas fait exactement la recette et dans ma soupe, il y avait : un peu d'artichaut, des pousses d'épinard, du fenouil, un poireau, de l'ail, de l'oignon, du persil plat, de la coriandre, du cerfeuil. Le tout est d'abord revenu dans l'huile d'olive puis a cuit tranquillement  avec un peu d'eau. Direction le mixer et cela a donné une soupe toute verte où tous ces ingrédients se sont mêlés fantastiquement bien pour un maximum de parfum !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

 

22/05/2011

Un homme au fourneau, 3eme : miam, du poisson !

Cuisiner, c'est bon pour le goût, la santé, le porte-monnaie... et l'estime de soi !  Samedi, c'était le troisième atelier "un homme au fourneau", destiné à mettre en pratique une cuisine bonne, facile, peu coûteuse. Cette fois, c'était un des participants qui avait proposé une recette personnelle, puisée auprès de son père, du poisson à l'antillaise. Il avait participé la veille aux courses et avait préparé une marinade pour que le poisson puisse s'imprégner de ses parfums toute la nuit.

Nous voilà donc en cuisine le samedi matin pour :

- préparer une magnifique salade de fruits : une façon gaie, colorée et savoureuse de manger des fruits. Là, il y avait pomme, poire, orange, pamplemousse, kiwi, banane, fraises mais la salade de fruits est un espace de liberté et on fait selon son envie, ses moyens, la saison. Et découper les fruits ou les légumes à plusieurs, cela fait un agréable moment de convivialité.

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- faire cuire les lentilles et le riz, pour accompagner le poisson.

- faire frire le poisson, puis des oignons émincés qui le complètent (qui sont frits dans un mélange huile-vinaigre).

Résultat : un plat de poisson absolument délicieux, très parfumé par la marinade* : tout le monde s'est régalé, même les plus récalcitrants au poisson. Conclusion : n'ayons pas d'a priori, goûtons !

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Le cuisinier du jour était ravi du succès de son plat, heureux d'avoir partagé un peu de ses racines avec les autres, fier d'avoir réussi un plat transmis par son père. Car c'est tout cela la cuisine, du plaisir, du partage, du sentiment comme le dit Jacky Durand ! Rien à voir avec un Filet O'fish ! (clin d'oeil aux intéressés).

*Je vous livre la recette de la marinade, basée sur des ingrédients qu'on peut avoir dans son placard : citron, poivre, pâte de piment sur un côté du poisson, pâte de curry sur l'autre (marinade pendant une nuit). On a fariné les poissons pour les cuire, un mode de cuisson usuel (qui n'est pas pour tous les jours mais qu'on peut utiliser en alternance avec d'autres modes de cuisson : au four, en papillote, à la vapeur, simplement poêlé, ...) .

Ce repas (plat + dessert) est revenu à environ 2,50 euros par personne.

Pour mémoire, le premier atelier et le deuxième atelier.

Et on se retrouve en juin pour un atelier spécial buffet (ou fête, pique-nique, ...), l'occasion de décliner de nouvelles recettes simples et économiques.

21/05/2011

Gourmande...de livres

J'adore lire. Et depuis que je me passionne pour l'alimentation et la complexité du comportement alimentaire, je découvre sans cesse avec curiosité et gourmandise d'apprendre, de nouvelles possibilités de lecture. Je me réjouis donc quand frappe à ma porte le postier avec une volumineuse livraison de livres qui vont me procurer des heures de connaissance, réflexion, plaisir, découverte, ébullition imaginative, ...

Ces livres, j'en entends parler par des collègues, je les découvre au hasard des tables des libraires, je les repère sur des sites, je les feuillette lors de l'un des délicieux petits déjeuners "Ecrire pour" d'Anna et Christie, ... Cela donne un melting-pot mais le plus souvent en lien avec un aspect de mon métier.

Ma dernière cargaison recelait ainsi :

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- Le Guide des produits de saison, qui me parait être un excellent outil à mettre entre les mains de certaines personnes pour qu'elles remettent un peu de saisonnalité dans leur cuisine. Car elles ont parfois du mal à le faire, face à la persistance de certains aliments sur les étals toute l'année.

- Faire ses courses, de Martyne Perrot, sociologue : plus aucun souvenir du chemin qui m'a fait arriver jusqu'à ce livre. Il m'intéresse pour prendre du recul par rapport à ce moment particulier de la relation à l'alimentation qui est vécu de façon tellement diverse par les personnes qui viennent me voir. Ainsi, il y a celles qui font une liste, planifient, règlent cela chaque samedi. Celles qui improvisent tous les soirs à la supérette du coin, etc. Celles qui vont avec joie au marché mais abandonnent ensuite les légumes à leur triste sort. Etc. J'en reparlerai.

- Manuel de lâcher-prise : je l'avais feuilleté dans une librairie et je me suis dit que j'y trouverai peut-être des idées d'exercices à proposer à certaines de mes patientes qui auraient besoin de lâcher un peu le tout-contrôle, l'exigence et le perfectionnisme.

- La vie faite à la main, de la canadienne Anne-Marie Jobin, dont Christie a parlé avec tellement d'enthousiasme lors d'un petit déjeuner que j'ai eu tout de suite envie de m'y plonger. Merci Christie pour cette belle découverte !

- 1001 façons de les faire manger tous les jours, un volumineux livre de cuisine : à première vue, des recettes simples et appétissantes, que je pourrais tester pour parfois transmettre quelques pistes propices à relancer l'imagination des mangeur(se)s montones.

La question : quand est-ce que je vais lire tout ça ?! (et encore, vous n'avez pas vu ma bibliothèque ;-)). Néanmoins, si vous avez d'autres lectures passionnantes à me conseiller, je suis preneuse !

 

 

12/05/2011

L'homme est-il une femme comme les autres ?

alimentation,nutrition,régime,minceur,hommes,embonpointMa clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant une nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au millieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre (cf pub ci-contre) ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dernièrement dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité"* et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

*C'est le titre de l'atelier que j'anime à nouveau le vendredi 20 mai de 19 à 21h. Un atelier informatif et interactif pour trouver des réponses concrètes à ces kilos masculins bien localisés. Inscriptions ici :  http://fr.amiando.com/brioche_20mai11.html

08/05/2011

Gourmande...de rencontres

Japon_AVATAR.jpgUn des grands plaisirs de mon métier de diététicienne, c'est la richesse et la diversité des rencontres. Je rencontre une personne qui m'en présente une autre puis une autre, ... C'est une chaîne qui me nourrit de réflexions, de chaleur, d'idées, de bonne humeur, ...

J'ai ainsi rencontré il y a deux ans Laurence Thiébaut, fraichement reconvertie comme moi très loin des études originelles que nous avions en commun. Elle est devenue prof de Pilates et a ouvert un studio pour développer cette activité. Très sensible au bien-être des femmes, elle m'a mis en contact avec Clarisse Gardet car il lui semblait que nous avions des approches qui se répondaient. Clarisse a un blog, Femmesautrement, et elle m'a interviewée sur mon approche plus quelques questions plus personnelles.

Si vous allez sur son blog, profitez-en pour découvrir la sophrologie qui peut notamment aider à trouver des réponses ciontre le stress. Clarisse parle aussi, comme je le fais souvent avec mes patientes, de bienveillance envers soi-même. Alors, arrêtez cette petite voix intérieure qui vous juge, vous culpabilise. Prenez du temps pour vous, prenez soin de vous, faites-vous plaisir !

 

05/05/2011

Un homme au fourneau, on continue !

Il y a une quinzaine de jours, j'entamais une série d'ateliers "Un homme au fourneau", destinés à donner quelques bases de cuisine saine, bonne et peu coûteuse à des hommes en cours de réinsertion.

Cette fois, pour le deuxième atelier, nous avions décidé du plat ensemble : un poulet basquaise (pas tout à fait un plat de saison). Il était encadré par une salade de concombre au yaourt en entrée et une mousse au chocolat en dessert. Un repas un peu "luxueux" car on ne confectionne pas un repas entrée-plat-dessert tous les jours. J'ai estimé le coût global à environ 3 euros par personne. C'est plutôt un repas de week end ou pour inviter quelqu'un à dîner. Mais dans le cadre de cet atelier, on prépare trois plats car l'idée est de balayer le maximum de pistes de cuisine facile.

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Certains des participants étaient des déjà fidèles, d'autres sont venus découvrir, des bénévoles apportent une aide précieuse. On a commencé par la mousse au chocolat, afin qu'elle passe suffisamment de temps au frais. C'était une mousse classique chocolat + jaunes + blancs d'oeuf. Encore un dessert que l'on peut confectionner avec assez peu de matériel : des plaques chauffantes (pour faire fondre le chocolat au bain-marie) et un fouet pour battre les blancs. Revue des techniques pour séparer les blancs des jaunes, faire fondre le chocolat, mélanger délicatement le tout : certains découvrent, d'autres retrouvent des gestes connus, tout le monde participe volontiers.

Ensuite, il y a eu la découpe du poulet (du travail de pro !), l'"atelier de groupe" de découpe des légumes (poivron, tomate, oignon, concombre), la cuisson du poulet et de la sauce basquaise, la préparation du riz, l'assaisonnement de la salade de concombre au yaourt et à la menthe, en trouvant le parfait équilibre citron/menthe/yaourt. Bref, on n'a pas chômé ! On a aussi parlé rythme des repas, plaisir de manger, utilisation des restes, gestion du budget, difficulté de cuisiner pour une personne, ... Et tout le monde s'est mis à table et a mangé de bon appétit, jusqu'à la mousse au chocolat, dont il n'est pas resté une cuillère...

Rendez-vous a été pris pour un prochain atelier aux saveurs exotiques...

29/04/2011

Italie, je t'aime !

J'aime l'Italie et j'aime la cuisine italienne. Cela ne date pas d'hier...

Je me souviens des voyages en Italie quand j'étais enfant : Florence, Sienne, Rome, Venise, ...

Je me souviens qu'on faisait tout le chemin en voiture,

Je me souviens de l'émerveillement en découvrant la côte amalfitaine,

Je me souviens que je détestais l'eau pétillante et il n'y avait que ça,

Je me souviens des salades de fruits rafraichissantes,

Je me souviens des "prosciutto e melone" en terrasse,

Je me souviens d'un séjour à Rome où on mangeait des malfatti à la crème,

Je me souviens des glaces si délicieuses chez Giollitti,

Je me souviens d'un charmant déjeuner entre collègues à Rome,

Je me souviens des expressos tellement serrés,

Je me souviens du San Bitter à l'apéritif,

Je me souviens d'un délicieux risotto à Venise mais on n'y a pas toujours bien mangé.

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Alors, je me réjouis toujours quand on mange italien et par chance, c'est souvent le cas chez nous !

Se régaler d'Italie, ce n'est pas forcément compliqué. Là, il s'agissait d'un repas composé : asperges vertes de saison, mozzarella de bufala, salade de tomates au basilic (cela me manquait cet hiver et ce n'est pas encore le top de la saison !), salade et copeaux de pecorino. Miam !

Et vous, aimez-vous la cuisine italienne ?

 

26/04/2011

Quel mangeur/se de pain êtes-vous ?

J'étais récemment à une table ronde organisée par l'Observatoire du Pain, à l'occasion de la sortie d'un livre du chercheur Abdu Gnaba, "Anthropologie des mangeurs de pain".

Probablement, comme l'immense majorité des Français, mangez-vous du pain régulièrement. Mais avez-vous déjà réfléchi à votre relation avec le pain ? Est-elle apaisée, solide, gourmande, curieuse, indifférente, tourmentée ? Ce dernier qualificatif car vous mangez peut-être parfois du pain avec culpabilité : comme on l'a évoqué ce jour-là, l'empreinte du message "le pain fait grossir", diffusé il y a 20 ou 30 ans est encore bien présente et perturbe la relation à cet aliment hautement familier.

Non, le pain ne fait pas grossir, c'est l'excès le problème. Oui, on en a besoin car c'est un féculent source d'énergie. De plus, il fait vraiment partie de notre culture, il est partout, c'est pratique et facile à manger, en accompagnement d'un repas ou comme ingrédient principal sous forme des sandwich ou de tartine. Et on peut manger tous les pains, la variété étant un plaisir. A vous de voir quel est la meilleure alliance entre ceux qui vous plaisent gustativement et qui sont doux pour votre activité digestive. 

Ce n'est pas forcément ce type de registres qu'a exploré Abdu Gnaba mais il a notamment dégagé une typologie des mangeurs de pain, sur la base des nombreux entretiens qu'il a menés. Même si le pain tend à nous rassembler et à faire partie de notre identité, il y a des habitudes et des modes de consommation différents. Je vous en donne les grandes lignes, de façon un peu schématique. On n'est pas obligé de se reconnaitre dans un profil ou un autre, on peut évidemment se trouver au carrefour de plusieurs types. 

L'Authentique est un mangeur de pain attaché à la tradition. Il a toujours du pain à ses repas qui restent structurés. En général, il s'agit des classiques : le gros pain ou la baguette.

Le Bipolaire (à ne pas confondre avec le trouble psychologique du même nom. On aurait pu trouver une autre appellation) est écartelé entre le respect de la tradition et l'envie d'innover, entre la baguette et les pains spéciaux qui ont fleuri ces dernières années.

Le Déphasé n'est pas gros consommateur de pain pour l'instant en liaison avec son mode de vie, et il est d'ailleurs assez indifférent à son alimentation en général. Il se tourne vers le basique/pratique : baguette courante ou pain industriel.

L'Errant n'est pas attaché au pain, ce n'est pas un pilier de son alimentation, il a tendance à le remplacer par des équivalents, pizza, beignet, mais éventuellement au détriment de l'équilibre nutritionnel. On l'imagine avoir un paquet de pain de mie industriel dans son placard plutôt que passer à la boulangerie tous les soirs.

L'Hédoniste est en quête de plaisir autour du pain, comme sans doute aussi pour d'autres nourritures. Il est toujours prêt à goûter de nouveaux pains qui vont satisfaire sa curiosité et ses sens. Il est sûrement bon client des pains spéciaux ou d'une baguette, mais de tradition, pas le modèle de base

Le Nomade a un rythme pressé et le pain s'insère dans son rythme de vie ici et là mais sans identité précise. Sans doute un client des sandwiches davantage que de la baguette familiale.

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Quelques-uns de mes plaisirs panifiés !

Pour ma part, j'adore le pain comme vous avez dû le remarquer si vous lisez ce blog depuis quelque temps. J'aime une baguette tradition bien croustillante, plutôt assez cuite. C'est elle que je privilgié quand je souhaite un pain plutôt neutre pour accompagner un repas. Mais j'aime aussi beaucoup goûter d'autres pains, aux céréales, au sésame, de seigle, complet ; le fabuleux pain au miso de Gontran Cherrier, le pain noir allemand ou la focaccia italienne, ... Du coup, c'est sans doute de l'"Hédoniste" que je suis la plus proche.

Et vous ? Vous vous reconnaissez ? Quel mangeur (se) de pain êtes-vous ?

17/04/2011

Un homme au fourneau, première !

Ce samedi, j'animais le premier d'une série de plusieurs ateliers "Un homme au fourneau", destiné à un groupe d'hommes en cours de réinsertion. L'objectif est de faire prendre concience que cuisiner peut permettre de manger bon et pas cher, tout en faisant simple et rapide. Pour ce premier atelier, j'avais prévu un menu facile à réaliser car ils n'ont pas forcément une grande habitude de cuisiner :

P1030381.JPG- velouté de petits pois à la menthe ;
- pâtes tomate-thon-olives ;
- fromage blanc-compote de pommes-brisures de speculos.

L'idée est de leur donner des idées et des techniques de base pour qu'ils aient envie de cuisiner pour eux-mêmes. De plus, le défi est de cuisiner avec un équipement minimal : plaques de cuisson, mixeur plongeant, ...

On a d'abord échangé sur l'alimentation, la santé, le plaisir de manger, ... Puis on s'est mis en cuisine. Ils étaient une dizaine et tout le monde a activemement participé, qu'il s'agisse d'éplucher les pommes, de surveiller les cuissons, de hacher l'ail pour la sauce tomate, ...

P1030382.JPGJ'avais choisi des recettes faciles et pas chères : j'ai estimé le coût de revient de ce repas à environ 2 euros par personne, ce n'est pas vraiment la ruine ! De plus, on a fait entrée/plat/dessert pour les besoins de l'atelier mais on ne ferait pas tout cela à la fois pour un repas du quotidien. 

Seul petit problème : il y avait beaucoup d'éléments qui nécessitaient une cuisson et quand on cuisine pour une quinzaine de personnes, c'est légèrement plus long que pour deux ou quatre, surtout quand on n'est pas équipés pour ! Il y a donc eu un peu embouteillage aux plaques de cuisson. J'y penserai la prochaine fois !

Ensuite, on a dégusté et je crois qu'ils ont été plutôt contents de ce qu'ils avaient préparé. Suite au prochain épisode !

12/04/2011

Ma recette du Foodcamp : quiche sans pâte aux asperges

Je l'avais appelée fritatta mais en fait, c'était plutôt une quiche sans pâte aux asperges. C'est le plat que j'ai apporté au co-lunch du Foodcamp Paris dimanche car c'est très bon froid. les Italiens notamment sont très friands d'omelette froide aux légumes. Et je voulais une recette facile, rapide, de saison.

Une quiche sans pâte, c'est comme une quiche mais sans le fond de pâte, donc pas très éloignée d'une omelette au four. Un plat que l'on peut donc faire au débotté, les ingrédients étant basiques.

Celle-ci, je l'ai faite au feeling, avec :

- deux bottes d'asperges vertes,

- 9 oeufs (c'est le nombre que j'avais à disposition)

- 2-3 cuillères à soupe de crème,

- un peu de gruyère râpé (40-50 g)

(vous pouvez évidemment utiliser votre "appareil" à quiche habituel selon votre goût).

J'ai fait cuire les asperges (queues coupées) dans de l'eau bouillante salée pendant 7-8 minutes pour les garder un peu croquantes. Dans le même temps, j'ai battu les oeufs, salé, poivré, ajouté la crème et le gruyère râpé.

J'ai versé le mélange à base d'oeufs dans un moule à manqué huilé. J'ai réparti dessus les asperges coupées en tronçons. Puis cela a cuit 20-25 minutes dans le four préchauffé à 200°C. On peut éventuellement la faire dorer sous le grill mais pour ma part, je n'avais vraiment pas le temps !

Ensuite, j'ai laissé refroidir et j'ai coupé la "quiche" en gros dés pour que ce soit facile à manger. Direction le Foodcamp ! Ou votre prochain pique-nique ;)

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