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16/02/2011

Le chemin et le but

"Le chemin est le but". C'est une phrase du bouddhisme (dont je ne suis pas du tout spécialiste), que je trouve intéressante. Que comprendre ? Cela voudrait-il dire qu'il n'y a pas à chercher un but à sa vie mais plutôt à la vivre tout simplement ? Méditez cela si vous voulez. Pour ma part, cela m'inspire dans ma pratique qu'il peut y avoir le chemin ET le but. Et donc qu'il pourrait être intéressant de ne pas considérer seulement le but.

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Deux exemples :

- vous devez préparer à dîner et pour vous, c'est une corvée, ce serait tellement bien si quelqu'un le faisait à votre place ! Car c'est le résultat qui vous préoccupe, et c'est légitime.
Mais regardez les choses un peu différemment : et si le moment consacré à la cuisine n'était pas à considérer uniquement en fonction du résultat attendu mais était un bon moment en soi ? Un moment de détente, un sas de décompression après le travail, un temps où vous oubliez vos soucis car vous êtes concentré(e) sur ce que vous faites ? Est-ce que cela ne se passerait pas mieux, sans y passer plus de temps ?

- une personne me consulte pour avoir une silhouette qui la satisfasse davantage, elle pense à un objectif en nombre de kilos et elle est focalisée dessus. Elle veut aller vite mais cette obsession la stresse et éventuellement ce stress la fait manger plus.
Et si elle envisageait les choses un peu autrement ? Si elle profitait du chemin constitué par le travail sur son comportement alimentaire, où elle redécouvre le goût de savourer, le plaisir de manger de tout, où elle comprend sa relation à l'alimentation et apprend par là à mieux se connaître ? Cela ne serait-il pas plus agréable à vivre et avec moins de risque d'échec ?

Et vous, êtes-vous plutôt orienté(e) chemin ou but ? Y avez-vous déjà réfléchi ?

15/02/2011

Vive les desserts d'hiver !

P1030148.JPGEst-ce l'influence du Japon ou l'intérêt pour l'alimentation ? Toujours est-il que je suis de plus en plus à l'écoute des saisons. Cela n'est pas (encore ?!) obsessionnel et c'est surtout une source de plaisir car on a ainsi un renouvellement permanent des aliments et une joie à les retrouver. Je vous ai parlé récemment des légumes d'hiver. Les fruits sont peut-être encore plus mal-aimés. Est-ce justifié ?

D'abord, on peut les manger nature. Etes-vous attentif au plaisir parfumé qui survient quand on épluche une clémentine ? Faites-vous l'apprentissage de la reconnaissance des saveurs et textures variées de différentes pommes ? Goûtez-vous le délice onctueux d'une poire juteuse ?

Cela ne suffit probablement pas à vous satisfaire pendant tout l'hiver. Mais ces fruits se prêtent aussi à des desserts multiples : une salade de fruits variée en incluant aussi kiwi, banane, fruits exotiques, ... ; ou une salade d'agrumes (orange, pamplemousse, clémentine). Pensez à les parfumer avec épices, herbes (cannelle, coriandre, menthe, gingembre, ...) pour varier leur parfum.

J'aime beaucoup aussi préparer des compotes maison, par exemple des dés de pomme et poire, une compote de poires au gingembre, un confit de pommes qui cuit très longtemps., ...P1030171.JPG

Et il y aussi les desserts plus nourrissants : les gâteaux, tartes, crêpes, ... Ainsi, récemment, j'ai préparé des petits gâteaux moelleux aux poires tout simples (photo ci-dessus), un matefaim aux pommes (une recette de mon amie Raphaëlle), une grosse crêpe à manger bien chaude, un régal. Quand c'est le cas, le début du repas est léger pour garder une place pour le dessert et l'apprécier ainsi à sa juste valeur. Et alors, je n'ai aucune frustration de ne pas avoir des abricots, pêches, fraises, ...

Et vous, que faites-vous avec les fruits d'hiver ?

14/02/2011

Ne diabolisons aucun aliment !

Combien de fois j'entends mes patient(e)s parler de "bons" et "mauvais" aliments, de "cochonneries", dire "j'ai mangé n'importe quoi", parler avec culpabilité de certains aliments, se les interdire. Parmi ces aliments "diaboliques", il y a souvent le fromage, la charcuterie, le chocolat, les pâtisseries, ... Mais aucun aliment ne doit être diabolisé, ils ont tous leur place dans notre alimentation. Le problème, c'est plutôt l'excès, quel que soit l'aliment. De la charcuterie oui, mais pas un saucisson entier ou un sandwich au pâté tous les jours !

Pour ma part, je n'ai pas d'interdit, je suis mes préférences ou les opportunités du moment. En l'occurence, cela a donné lieu à une fort belle assiette de charcuteries italiennes. En effet, nos pas nous ont menés vers St Germain des Prés ce samedi. Nous avons rendu une visite à un endroit fort sympathique, recommandable aux amateurs d'Italie, l'Oenosteria. C'est une "annexe" du restaurant la Casa Bini. On peut y déguster sur place une cuisine simple, des tartines, des assiettes composées par exemple, à base de bons produits artisanaux principalement de Toscane. Et on peut aussi en emporter certains : de délicieux fromages (plusieurs variétés de pecorino, ...), de goûteuses charcuteries, des cantucci et autres biscuits, ...

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Cela a donné lieu à un dîner italianisant. J'ai apprécié de goûter une variété de mets : deux jambons toscans, du saucisson au fenouil, de la sopressa, du marzolino, un fromage de brebis tendre. Il y avait en contrepoint une salade de fenouil, des tomates cerise, de la roquette aux copeaux de pecorino. Un mix de saveurs fort plaisant. Et je n'ai pas peur de la charcuterie car je sais que je n'en ai pas envie tous les jours, donc je n'en mange pas de façon excessive.

Et vous, avez-vous peur de certains aliments ?

L'Oenosteria, 40, rue Grégoire-de-Tours, Paris VIe, 01 77 15 94 13

12/02/2011

Tout facile, tout bon, de saison

Pas besoin de passer des heures en cuisine pour bien manger. Vendredi soir, un duo de salades simple, rapide à préparer :

- un grand classique de l'hiver : une salade d'endives au Roquefort et aux noix : j'avais le fromage et les cerneaux de noix, il a suffi d'acheter des endives (et ce n'est pas ce qui manque actuellement), de les laver, de les émincer.

- une "salade du placard" , qui, elle, n'a pas de saison mais est plus agréable dans la saison froide : une salade de lentilles au saumon fumé et à la coriandre. Et les lentilles, ce n'est vraiment pas très long à cuire contrairement à ce que certains croient.

La douceur et le moelleux de l'une répondait parfaitement au croquant et à l'amertume de l'autre. Un dîner vraiment pas compliqué pour un résultat délicieux.

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NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

10/02/2011

On mange avec tous ses sens : l'odorat

P1030143.JPGCe soir-là, me voici devant une belle assiette de pâtes au citron. Pas difficile à deviner, elles embaumaient un délicieux parfum de cet agrume venu tout droit du Sud de la France. Le citron de la sauce, renforcé par quelques zestes dorés posés au sommet de l'assiette. Surtout, ne pas se précipiter sur sa fourchette : je prends le temps de humer cette senteur, de m'en imprégner avant de commencer à manger, c'est le début du plaisir de ce plat.
Puis, une première bouchée de pâtes en bouche, je ressens à nouveau les arômes ensoleillés du citron, différemment car cette perception "de l'intérieur" est toute autre, et elle se mêle aussi à la crème, au parmesan : hum, je savoure pleinement.

Alors, quand vous cuisinez et quand vous mangez, n'oubliez pas que les parfums d'un plat en sont une des composantes essentielles et prenez le temps de les composer et de les apprécier.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

09/02/2011

Que mettre dans mon bento ?

Depuis quelque temps, c'est la mode des bentos, ces "boites à manger" venues du Japon. Articles dans les magazines féminins, livres de recettes, blogs : c'est l'abondance !
Mais finalement, y a-t-il une cuisine spécifique du bento ! Faut-il réaliser des recettes particulières ? Pas si sûr...

Il y a deux cas de figure :

Ou vous disposez d'un micro-ondes, de la possibilité de réchauffer votre bento. Dans ce cas, tous les plats s'y prêtent à condition qu'ils soient bons réchauffés : Ok pour des légumes, des plats mijotés, une quiche, mais pas évident pour certaines préparations de poisson, les pâtes, le riz ...

Ou vous êtes comme moi, vous ne disposez pas d'un moyen de réchauffage, vous mangez votre bento froid. Dans ce cas, il faut des recettes qui se prêtent bien à être mangées ainsi. Il ne faut pas avoir d'a priori mais il faut expérimenter. Ainsi, quand je regarde une recette de viande, poisson, légume, ..., je me pose la question : est-ce que ce serait bon froid ? Si j'ai l'impression que oui, je tente la recette et je me fais un avis. Si c'est vraiment savoureux lors d'un déjeuner bento, alors cela mérite de figurer dans mes tablettes pour la refaire.

Je sais par exemple que le saumon sous différentes formes japonisantes (teriyaki, au sake, ...) est délicieux froid. Le poulet sous différentes formes me paraît bien adapté aussi. Concernant les légumes, il y a bien sûr les crudités. Et parmi les légumes cuits, j'ai déjà testé par exemple les carottes, les champignons, les brocolis, le chou rouge, la ratatouille, les courgettes, le fenouil, qui se mangent très bien froid.

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A titre d'exemple, mardi, j'ai fait un bento avec les moyens du bord, ce que j'avais dans mon frigo et mon congélateur, soit :
- du poulet au citron et à l'ajwain (qui a un parfum proche du thym),
- des brocolis au sésame,
- du chou chinois et des carottes cuits à la japonaise (dans un bouillon dashi)
- du riz japonais,
et je me suis régalée.

Et vous, privilégiez-vous certains plats/aliments dans vos bentos ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

08/02/2011

Les légumes d'hiver, on les aime !

Quand on vient voir une diététicienne, on croit souvent qu'elle va relayer les discours nutritionnels en vigueur. Alors, on commence par se justifier, par exemple : "ben, je mange pas beaucoup de légumes, parce que....". Et récemment, plusieurs personnes m'ont donné comme explication que c'était l'hiver et qu'en hiver, il y aurait moins de légumes. Ah bon ?! Je ne crois pas vraiment que ce soit une question de disponibilité. En hiver, il y a la carotte, le céleri, le céleri-rave, toutes sortes de chou (chinois, frisé, rouge, ...), le chou-fleur, le brocoli, les endives, le poireau, les courges, .... On peut les préparer en soupe, en gratin, sautés, en purée, en salade, ... Ce n'est pas le choix qui manque et il faut se dépêcher car l'hiver ne dure pas éternellement ! Mais peut-être qu'on n'y pense pas, qu'on croit que cela prendra trop de temps ou qu'on ne sait pas trop les cuisiner.P1030150.JPG Et aussi on croit qu'on DOIT en manger alors qu'on peut en avoir ENVIE !

Pour ma part, j'apprécie les légumes de toutes les saisons et surtout la diversité que cela entraîne de les manger au fil des mois. Ainsi, dimanche, j'ai préparé des endives au jambon, un plat traditionnel d'hiver. J'avais expérimenté l'an dernier une délicieuse recette d'Alain Ducasse, dans son livre "Nature" et je l'ai rééditée. Il y a deux originalités qui font tout l'intérêt gustatif de la recette : la béchamel est remplacée par une sorte de "crème d'endives" (endives, lait, gruyère râpé) qui est forte en saveur (pour amateurs d'amertume) et on ajoute des noix concassées sur le dessus du plat.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

07/02/2011

Japon, quand tu nous tiens...

Envie de Japon en ce moment ? Après le tofu, les sushis, nous voici attablés devant une série de yakitori (brochettes). Comme c'est peut-être le cas pour vous, ce fut notre première découverte de la cuisine nipponne. Les restaurants de yakitori furent présents à Paris il y a bien longtemps et je me souviens y avoir goûté il y a une vingtaine d'années (waouh, le temps passe !) du côté de Montparnasse.

Depuis, on a découvert bien d'autres facettes de la cuisine japonaise et on n'en mange plus si souvent que ça. Il y a bien le restaurant Yasube, rue Ste Anne, mais ce n'est pas de la grande cuisine. Et il peut y avoir de délicieuses brochettes maison quand le courage du cuisinier nippophile est là. Pour notre grand plaisir, il s'est mis au travail devant son grill dimanche. alimentation,cuisine,japon,poulet,yakitori,brochettes,yasube

La cuisson se prépare

Ce fut un assortiment traditionnel, à base de poulet, sous trois formes : cuisse (avec de jeunes oignons), blanc et boulettes maison. Plus des champignons shitake et des champignons de Paris, qui sont particulièrement goûteux grillés ainsi. Les brochettes sont trempées dans une sauce qui semble proche d'une sauce teriyaki. Tout cela fit un déjeuner vraiment délicieux.

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Si vous voulez en savoir un peu plus sur les yakitori, lisez l'article que leur a consacré le très nippo-compétent Nipponia, malheureusement maintenant en sommeil.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

08:10 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : alimentation, cuisine, japon, poulet, yakitori, brochettes, yasube | |  Facebook | |  Imprimer

06/02/2011

Quand on a envie de sushis... Kifune

Samedi midi, nous avions envie de poisson cru. Nous avons pensé à l'une de nos adresses japonaises favorites à Paris pour en manger (il n'y en a pas beaucoup de vraiment recommandables), Kifune. Ce n'est pas donné pour un déjeuner (menus à 32 euros) mais c'est authentiquement japonais et le poisson cru, sous forme de sushis, de sashimi, de chirashi, est très bon. C'était le cas aujourd'hui, avec un assortiment varié.

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De plus, les petites salades servies en entrées, typiquement japonaises, étaient vraiment déliicieuses : concombre vinaigré et poulpe ; chou chinois et carotte.

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Je vous recommande d'aller dans de vrais restaurant japonais, en général plus chers mais qui vous donneront une vraie idée de ce qu'est la cuisine japonaise, et de fuir les innombrables faux japonais qui proposent du poisson cru sans saveur, le prix bas pouvant vous mettre la puce à l'oreille.

Kifune, 44 rue St Ferdinand, Paris 17eme

04/02/2011

Ce qu'on ne mange pas au restaurant...

...mangeons-le chez nous !

Souvent, on va au restaurant pour manger ce qu'on ne cuisine pas chez soi. Des plats créatifs, compliqués, ou par exemple en ce qui me concerne, des sushis, une pizza au feu de bois, un couscous, .... Tous plats dont je n'ai ni la compétence ni l'équipement pour les réaliser.

Mais a contrario, il arrive qu'on cuisine chez soi un plat parce qu'on ne peut pas le trouver au restaurant. Ainsi, je vous donnais il y a quelques jours mes adresses favorites de restaurants japonais à Paris. Eh bien, je n'en connais aucun où l'on puisse manger un "tofu bouilli" (yudofu) comme on le savoure à Kyoto. Un plat traditionnel de la cuisine bouddhiste végétarienne. Du coup, comme on adore le tofu, on s'est mis à le cuisiner à la maison et c'est un régal particulièrement adapté à l'hiver.

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Ce n'est pas compliqué. L'essentiel, c'est d'avoir un bon tofu frais de style japonais (à acheter à Paris chez Ace, Kioko ou Jujiya notamment), de le faire cuire en gros cubes dans une marmite avec du bouillon dashi (avec de l'algue kombu) et des feuilles du chou (optionnel). Puis on trempe les cubes dans une sauce parfumée (à base de sauce soja, dashi, mirin, sucre, gingembre, ciboule par exemple). Et on déguste avec gourmandise même si l'on aimerait bien aussi être à Kyoto...

Et vous, cuisinez-vous des plats que vous ne trouvez pas ailleurs ?

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Un "appareil" à yudofu tout intégré que l'on trouve parfois au Japon dans les ryokan (auberges traditionnelles) pour le petit déjeuner