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14/01/2011

Manger entre les repas, c'est mal ?

Manger entre les repas, c'est mal ? Mais non ! Mais, c'est une croyance -soutenue par de nombreux discours nutritionnels- qui a souvent cours chez mes patients et que je dois "détricoter" avec eux.

D'abord, ne portons pas de jugement moral sur notre façon de manger. Arrêtons de dire que ceci est bien (au hasard, manger des légumes...), cela est mal. Dire que c'est mal entraîne de la culpabilité, qui n'est pas vraiment propice à une relation sereine avec les aliments et ne fait donc pas vraiment avancer le sujet.

En revanche, on peut observer sa façon de manger, essayer de la comprendre, si on souhaite la changer. Manger entre les repas peut recouvrir plusieurs réalités à considérer différemment.

fruits_secs3.jpg- Si on a l'habitude  de faire des petits repas parce que l'on est vite rassasié(e), si ponctuellement on fait un déjeuner léger par exemple, on peut avoir faim dans l'après-midi. C'est tout à fait normal (et souhaitable) de manger quand on a faim et de faire alors un goûter ou une collation, qui permettra d'attendre le dîner. Mais il est intéressant quand même d'observer aussi le contenu des repas. Si on mange une petite salade le midi pour éviter les féculents et qu'on a un coup de barre 3 h après, il vaut sans doute mieux commencer par changer son déjeuner.

- Parfois, manger entre les repas veut dire grignoter en faisant autre chose, mais sans avoir faim, saisir tout que ce qui passe sous la main. Alors, il est important de prendre conscience de son comportement et de mettre plus d'attention à ce que l'on fait pour ne plus manger machinalement.

- Parfois encore, on mange entre les principaux repas pour différentes raisons, par exemple parce qu'on est stressé(e), parce qu'on a l'impression que cela va nous stimuler quand on est fatigué(e), pour faire une pause, parce qu'on s'ennuie. Alors, il serait utile de prendre le temps de cerner le besoin qui est derrière, ou l'état émotionnel qui fait manger. Cette compréhension sera une etape nécessaire pour changer ses habitudes sans être dans une demarche de contrôle ou d'interdits qui ne marche pas durablement.

Bref, comme d'habitude, manger, ce n'est pas si simple...

J'avais déjà évoqué le sujet grignotage il y a quelque temps.

27/12/2010

Prenez soin de vous...

Au Japon, pour dire "au revoir", on utilise souvent l'expression "ki otsukete" : "prenez soin de vous". Je trouve que c'est une jolie manière de prendre congé et on le dit avec sincérité.

Alors, à l'approche de cette période de voeux où l'on va se souhaiter tout un tas de choses, je voudrais vous dire : prenez soin de vous.

Et cela s'adresse peut-être plus spécialement à vous mesdames. Car parmi les femmes qui me consultent, j'en vois beaucoup qui se mettent très loin dans la liste de leurs priorités. Elles s'occupent de leurs enfants, de leur conjoint, de leur travail, de la maison, de toutes sortes de tâches... et après tout cela, il ne leur reste plus de temps pour elles. Et cela peut durer pendant des années. Donc pas de temps pour se détendre, pour prendre soin de soi, pour faire ce qu'on aime, pour évacuer son stress, affronter ses émotions. Si ce n'est souvent quelques instants pris à toute vitesse pour manger "entre deux" sans se poser, pour se réconforter temporairement. Ce qui peut être la source de kilos accumulés.

brides_bain.JPG

Alors, au moment où vous allez peut-être prendre quelques résolutions pour 2011, n'oubliez pas celle-ci : prenez du temps pour vous. Que ce soit pour vous promener, lire, voir des ami(e)s, prendre des bains, vous faire belle, vous remettre à une activité que vous aimez, ou ne rien faire ...  Pensez-y. Et cela n'a rien à voir avec de l'égoïsme !

Photo copyright Brides-les-Bains

27/11/2010

Alimentation et stress avec HEC au Féminin

Fotolia_Ibi.jpgMardi et mercredi derniers, j'animais des ateliers dans le cadre d'HEC au Féminin.

Le thème choisi était "Alimentation et Stress". Sous ce titre plutôt large, j'avais imaginé trois thématiques qui me paraissaient concerner de nombreuses femmes. Nous les avons traités de façon nécessairement superficielle en deux heures mais je crois que cela a amené certaines participantes à réfléchir un peu différemment à leur relation à l'alimentation. Les trois thèmes étaient les suivants :

- Manger stresse : la dictature de la minceur, les injonctions santé permanentes et la cacophonie nutritionnelle auxquelles s'ajoutent maintenant les préoccupations écologiques, tout cela complique l'acte de manger. On a échangé autour des discours en vogue, du poids, des régimes, des croyances et réfléchi à comment manger un peu moins avec sa tête et plus avec son corps pour que la préoccupation alimentaire n'occupe pas tout l'espace mental.

- Le stress fait manger : bien souvent on mange sans faim, pour se détendre, se faire du bien, parce qu'on est tendue. On a travaillé à partir d'exemples concrets autour du décodage des émotions et des façons de les accepter pour ne pas forcément se réfugier dans la nourriture.

- Faire à manger stresse : je m'adressais à des femmes actives, souvent mères de famille, qui rentrent tard, ont des journées chargées et pas toujours l'envie ni le temps de préparer à dîner à hauteur des exigences qu'elles se donnent. Sans compter le manque d'idées, l'impression de monotonie, le frigo parfois un peu vide. Il y a eu un riche échange d'idées, d'astuces, de recettes rapides et je me suis employée à les déculpabiliser de ne pas passer des heures en cuisine.

Tout cela s'est déroulée dans une très bonne ambiance, très participative, avec des femmes de profils très variés avec lesquelles j'ai échangé avec grand plaisir. Merci à HEC au Féminin de m'avoir invitée.

Bien sûr, ces thèmes concernent toutes sortes de femmes, diplômées ou non, avec ou sans enfants, de tous âges et ma préoccupation est de modestement remettre un peu de sérénité dans tout cela.

Image copyright Fotolia_Ibi

09/11/2010

Stop à la peur du chocolat !

Novembre me paraît être la bonne période pour parler de chocolat. Et en manger bien sûr ! Fini le Salon du Chocolat et son battage médiatique qui finit par lasser. Pas encore les fêtes de fin d'année et leur trop-plein alimentaire qui ne donne pas forcément envie de se jeter sur les ganaches, rochers et autres tablettes. En même temps, le temps plus froid et/ou humide peut donner davantage envie de douceur chocolatée solide ou liquide.

Le chocolat est peut-être l'aliment qui fait le plus l'objet d'une relation d'attraction-répulsion. Assez peu d'individus n'aiment pas le chocolat. Mais il fait peur à de très nombreuses personnes : elles craignent de ne pas pouvoir contrôler la quantité consommée et préfèrent donc parfois se priver carrément de cet aliment. D'autres se plient aux recommandations souvent en vogue chez des nutritionnistes : un carré de chocolat chaque jour avec le café ou après le dîner par exemple. Ni plus ni moins. Mais est-il vraiment possible d'avoir exactement la même envie tous les jours à la même heure ? Pourquoi pas deux carrés un jour et aucun une autre fois ? 

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On peut avoir à juste titre envie de chocolat pour se réconforter, se faire plaisir. Mais si on mange ce chocolat avec culpabilité car on croit que c'est un "mauvais" aliment, qu'il va nous faire grossir, on ne trouvera pas ce réconfort et on aura à la place un certain mal-être. Or, savez-vous que deux ou trois carrés de chocolat de taille "normale" comptent moins de calories qu'une pomme ? Que quand on mange du chocolat attentivement en le savourant, on en est vite rassasié (e) et on ne peut vraiment pas finir la tablette ? Alors que la culpabilité au contraire peut conduire à en remanger beaucoup sans forcément l'apprécier. Je fais faire l'expérience régulièrement en consultation ou en atelier et cela change le regard sur le chocolat. Donc mangez du chocolat en vous demandant si vous en avez envie et, si la réponse est oui, dégustez-le avec plaisir.

Il y a de multiples formes sous lesquelles on peut manger du chocolat. Il y a les purs et durs des tablettes fortes en cacao. Il y a les adeptes des bouchées, ganaches , palets, ... de petits ou grands chocolatiers. Et le chocolat est aussi bien sûr un ingrédient majeur de nombreux desserts :
- les crèmes, mousses, glaces, ...
- les gâteaux et assimilés : éclair, mi-cuit, fondant, tarte, marquise, ...

Pour ma part, ma consommation la plus fréquente est la tablette. Mais je suis fort réjouie quand on m'offre une boite d'un de mes chocolatiers favoris. Une bonne mousse bien chocolatée ou un mi-cuit maison sont aussi des gourmandises que j'apprécie beaucoup. Je n'ai pourtant pas envie d'en faire mon quotidien car je raffole de toutes sortes d'autres douceurs, je ne suis pas une exclusive du chocolat. En matière d'éclair, je préfère nettement celui au café. En matière de glaces, le praliné !

Et vous, quelles sont vos pratiques en la matière ? Quelles qu'elles soient, comme je le répète souvent, il est important de manger toutes ces douceurs chocolatées avec un appétit suffisant pour être en mesure de les apprécier, et donc de garder une place si elles arrivent en fin de repas.

Photo copyright Fotolia_Monica Adamczyk

17/06/2010

Retour sur l'atelier "Je mange quand je suis stressée" : un beau moment

P1010854.JPGPetit retour sur l'atelier de mardi soir "Je mange quand je suis stressée...que faire ?". Les règles étant posées dès le départ (écoute, non jugement, confidentialité des échanges), les discussions ont été très franches et personnelles. Les participantes (que des femmes, les hommes étant un peu moins enclins à ces pratiques) ont donné des exemples concrets de leurs comportements alimentaires liés au stress : grignotage sans faim et sans fin, aliments salés ou sucrés, besoin de remplissage, .... On a décortiqué le processus qui menait là, on a échangé autour de pistes pour gérer autrement son stress et écouter ses émotions, on a fait quelques petites expérimentations pratiques. Puis chacune a réfléchi à des pistes très concrètes à mettre en place à court terme pour améliorer son bien-être, prendre davantage en compte son état émotionnel, avoir du temps pour elle, ...et ainsi être moins sujette au "manger émotionnel". Mes sincères remerciements aux participantes pour leur implication.

NB : étant donné le nombre de personnes qui m'ont manifesté leur intérêt pour cette thématique, un atelier sera à nouveau programmé à la rentrée.

 

10/03/2010

Fruits secs : plaisir gourmand du 9 mars

Mardi, entre un déjeuner pas très copieux et un dîner quasi-inexistant pour cause de sortie, nécessité d'un goûter. J'avais sous la main un assortiment de fruits secs et oléagineux, qui a permis de répondre à ce besoin. Je n'en mange pas tous les jours, cela dépend de ma faim et du temps à attendre pour le dîner.

Ces jours-ci, l'assortiment que j'ai composé comprend abricots secs, pruneaux, amandes, noisettes, cranberries et, l'ingrédient à la mode que je voulais goûter, des baies de goji (ce n'est pas le plus intéressant gustativement !). Ce mélange de goûts, plus ou moins sucrées, acides, amères, et de textures plus ou moins fermes ou moelleuses, est bien agréable.

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C'est quelque chose que je recommande parfois à mes patients qui travaillent : avoir une sorte de "kit de survie" alimentaire sous la main pour s'enlever la peur d'avoir faim qui fait parfois faire des "réserves" en mangeant trop au déjeuner. Et si possible avec des ingrédients qui ne s'abiment pas si on ne les mange pas le jour même, pour pouvoir agir en fonction de sa faim et non "parce que c'est là". Cela change un peu de la sempiternelle pomme que certaines ne peuvent plus supporter à force de l'avoir associée à leurs régimes successifs.

Quand on veut faire un goûter ou une collation, il est important de s'arrêter dans son activité et de vraiment faire une pause pour manger consciemment, quoi qu'on mange, et non l'avaler machinalement en travaillant. Car manger machinalement ne permettra pas de sentir le moment où l'on est rassasié (e). Et ce n'est pas du temps perdu, c'est un temps de pause qui permet de relâcher stress et tensions éventuelles et reprendre son souffle pour finir la journée.

Il  est bon également de réfléchir un peu, si c'est possible, au dîner qui va suivre, pour adapter ce qu'on va manger et préserver ainsi sa faim à venir.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, faire une suggestion ou demander une recette détaillée, une adresse,...

 

29/08/2009

Rentrée : mangez sans stress

Vous êtes rentré(e) de vacances. Détendu(e), reposé(e), plein(e) d'énergie. Mais la rentrée se profile et vous craignez de retomber dans l'urgence et le stress qui vous font manger vite et mal. Pas de panique, il est possible de garder votre sérénité alimentaire.

Bien sûr, le travail a repris avec son lot d'urgences, de boulot à rattraper, de réunions sans fin. Tout ce qui a pu dans le passé vous conduire à manger à toute vitesse un sandwich au bureau ou à avaler votre déjeuner en ¼ d'heure. En effet, dans un monde où tout va vite, vous êtes nombreux à considérer que le temps consacré à manger durant la journée de travail est du temps perdu ! Et, donc, on préfère manger ET faire autre chose : travailler devant son ordinateur, surfer sur internet, faire du shopping, ... Or, il a été prouvé que lorsque l'attention est occupée par autre chose que la nourriture, on mange plus, en fonction de ce qu'on a devant soi, et on ne peut pas « entendre » le moment où l'on est rassasié(e). Manger nécessite de s'y consacrer (même dans le cas d'un sandwich !), l'essentiel étant de se sentir bien pendant et après : le plaisir de manger fait partie intégrante du rassasiement.

Image_bureau.jpgDonc, que diriez-vous, au chapitre des bonnes résolutions de rentrée, de décider de prendre le temps de déjeuner, de faire du repas un moment de détente qui permette de relâcher la pression ?

Prendre le temps de manger, cela signifie :

- faire une vraie pause, si possible en changeant d'environnement (si vraiment vous ne pouvez pas « prendre l'air », squattez une salle de réunion ou un autre bureau, partez à l'aventure !)

- se détendre quelques instants avant de commencer à manger pour ne pas importer son stress à table !

- manger tranquillement en mastiquant bien les aliments, ce qui pourra éviter des sensations désagréables de lourdeur après le repas, et ne pas enchaîner les bouchées à toute vitesse mais être attentif au goût, aux saveurs.

Bien sûr, parfois, vous êtes dans une urgence incontournable et, rien à faire, vous avez seulement 10 ou 15 minutes pour déjeuner. Si vous avez faim et que vous ne pouvez pas attendre un moment plus calme, un conseil : adaptez ce que vous mangez au temps disponible plutôt que d'essayer d'absorber la totalité d'un repas trois fois plus vite que d'habitude ! Par exemple, mangez seulement un plat et gardez un complément pour plus tard ou mangez la moitié de votre sandwich, de votre salade, ... et finissez tranquillement l'autre moitié quand le calme est revenu.

Un déjeuner d'affaires n'est pas non plus incompatible avec le plaisir du goût. Il est tout à fait possible consacrer une certaine attention à ce qu'il y a dans son assiette : au lieu de parler business à peine passés à table, savourez les mets servis, commentez-les avec vos partenaires de repas, parce que manger ainsi est convivial et bénéfique pour le restant de la journée.

Pour éviter plus généralement une accumulation de stress sur la journée qui peut vous conduire à des comportements de grignotage compensatoire le soir, pensez à vous accordez des mini-pauses plusieurs fois dans la journée, par exemple toutes les deux heures : prenez une boisson chaude sans rien faire d'autre pour déconnecter quelques instants ; faites une petite marche à proximité ou même dans les couloirs, ...

Enfin, si vous rentrez chez vous le soir en étant affamé(e), ce qui vous conduit à grignoter en préparant le repas ou à vous précipiter à table, cela signifie que :

- peut-être votre déjeuner était insuffisant, pas assez rassasiant. Prévoyez de le renforcer ou de le manger plus calmement. En particulier, n'oubliez pas les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, ...) indispnesables pour avoir assez d'énergie. 

- ou vous avez fait un bon déjeuner mais votre rythme alimentaire personnel nécessite une collation en cours d'après-midi, et ce d'autant plus si vous rentrez chez vous tardivement. Prévoyez d'apporter un fruit, 2-3 biscuits, des fruits secs, ...pour tenir le coup.

En rentrant, prenez le temps de vous changer pour faire une vraie coupure avec la journée de travail. Et cela vous permet de vous mettre à table détendu(e) et de savourer votre repas. Que chaque repas soit un plaisir, voilà un bel objectif de rentrée !

Retrouvez ma chronique Nutrition sur www.toutpourlesfemmes.com

 

 

18:05 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée, alimentation, stress, minceur, grignotage, sandwich | |  Facebook | |  Imprimer

14/03/2009

Grignoter, qu'est-ce que ça cache ?

Le mot grignotage est entré dans nos vies depuis pas mal d'années. Quand on parle de grignoter, on pense spontanément au fait de manger de petites choses, souvent avec les doigts, de façon un peu machinale, sans vraiment s’arrêter de faire ce qu’on est en train de faire. On parle de grignotage quand on s’empare d'un paquet de biscuits ou de quelques fruits secs, bonbons, ..., pas quand on se met à table. Ce comportement est parfois entaché de culpabilité et considéré comme anormal. Et il est fort répandu.

Dans notre société, les tentations sont pléthoriques, des rayons de l’épicerie au distributeur automatique, du tiroir du bureau au placard de la cuisine. Alors, c’est parfois dur de résister. Grignoter de temps en temps, se faire plaisir avec des friandises qui parfois nous ramènent en enfance n’est en rien anormal. Mais si c’est un comportement très fréquent, qui s'est banalisé, cela mérite de s’y arrêter et d’essayer de comprendre à quoi il est dû.

Quand cela arrive, essayez de vous demander si vous avez faim. Si c’est le cas, il est tout à fait normal et même nécessaire de manger. Mais comme manger est une activité à part entière (je ne dirais jamais assez !), elle mérite de s’y consacrer et donc de faire une vraie pause, que ce soit au travail ou chez vous. Puis de réfléchir à ce que vous aimeriez manger et si possible de le trouver pour ne pas manger un aliment de substitution qui ne vous rassasiera pas en termes de plaisir gustatif. Il s’agit aussi de ne pas manger machinalement : certains aliments sont tout à fait propices à cela et, sans qu’on leur prête pas attention, on finit le paquet et on s’étonne ensuite de l’avoir fait.

Par ailleurs, rappelez-vous que nous sommes tous différents et n’avons pas forcément besoin du même nombre de repas. Certaines personnes se sentent bien avec deux repas par jour, d’autres avec quatre. Ces dernières vont avoir faim environ toutes les quatre heures et auront besoin d’une collation, comme le goûter des enfants. blog&tplf 004.jpgSi c’est votre cas et que, même avec un déjeuner rassasiant, vous avez un vrai « creux » régulièrement sur le coup de 17h00, prévoyez un en-cas, fruit, biscuits, fruits secs, chocolat, laitage, ... et consommez-le si la faim se manifeste, en veillant à ne pas trop entamer votre faim du dîner. Toutefois, si vous avez faim peu de temps après un repas, peut-être ce repas était-il insuffisant. Ne vous restreignez pas, mangez en fonction de votre faim et rappelez-vous qu’il est en général souhaitable pour tenir le coup de manger des féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre) à chaque repas selon votre appétit.

Si, en revanche, vous vous rendez compte que vous grignotez souvent sans aucune faim, essayez de comprendre dans quelles circonstances cela arrive : est-ce au bureau en travaillant, chez vous, dehors ? Est-ce l’après-midi, le soir en préparant à manger, dans la soirée après le dîner ? Cela est-il attaché à un état d’esprit particulier : stress, énervement, fatigue, ... ? Essayez de remonter le cours de la journée, de voir si des événements vous ont influencé. Apprenez à relativiser les petits désagréments de la vie. S’il s’agit d’une tension qui revient régulièrement sans raison précise, apprenez à vous détendre : la marche, l’écoute d’une musique apaisante, un sport, la relaxation, ... peuvent y répondre : chacun peut trouver le moyen qui lui convient, expérimentez ce qui vous fait du bien !

Ceci est à peu de choses près le texte de ma chronique à paraître sur le site Toutpourlesfemmes

18:48 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grignotage, régime, minceur, stress, nutrition, dietetique, snacking | |  Facebook | |  Imprimer

20/07/2008

Est-ce qu'on peut vraiment manger de tout ?

Souvent, les personnes qui viennent me voir expriment un peu de scepticisme quand je leur explique que, dans mon approche, il n'y a aucun aliment interdit. Habituées qu'elles sont des régimes, elles doutent et demandent "Mais est-ce qu'on peut vraiment manger de tout ?"

La réponse est OUI !

Même des gâteaux, des biscuits, des barres chocolatées !!!

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Pourquoi ? parce que l'interdit crée la frustration et, un jour ou l'autre, le "craquage".

Mais on ne les mange pas n'importe comment :

- on travaille sur la faim et la satiété pour mieux respecter ses sensations alimentaires et manger ces aliments quand on a faim et en s'arrêtant quand on est rassasié,

- on est attentif à ce qui peut faire manger ces aliments quand on n'a pas faim et on met en place des moyens d'éviter que le stress, l'énervement, ... orientent automatiquement vers le grignotage,

- on se concentre sur le goût et la dégustation pour voir si, finalement, quand on savoure lentement et avec attention ces aliments, on les aime tant que ça. Et on essaie de trouver les aliments qu'on aime vraiment.

Pour profiter du plaisir si vaste de manger des aliments variés et savoureux !

11:05 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régime, aliments, interdit, nutrition, grignotage | |  Facebook | |  Imprimer