30/01/2011
Faisons goûter les enfants !
Cette fois, je ne vais pas vous parler du goûter, cet agréable (et souvent nécessaire) moment de pause dans l'après-midi. Mais plutôt du goût et de son éveil. Cette semaine, je participais à un colloque sur l'éducation au goût des jeunes, sous l'égide du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation... (trop long à citer en entier !). Sujet qui m'intéresse vivement car je suis persuadée qu'une éducation au goût et aux aliments est plus utile pour développer une relation sereine et plaisante à l'alimentation qu'une éducation nutritionnelle orientée santé.
Un petit zoom sur quelques points qui m'ont parlé (il ne s'agit en aucun cas d'un compte-rendu exhaustif et je reviendrai peut-être sur d'autres points). Globalement, j'ai été confortée dans ce que je connaissais concernant le comportement alimentaire des enfants :
- le bébé est naturellement régulé dans ses sensations de faim et de rassasiement. Il adapte spontanément ses prises alimentaires en fonction de la densité calorique des aliments. Cette auto-régulation peut diminuer quand il grandit mais il est souhaitable de la préserver le mieux possible. Malheureusement, de nombreux éléments peuvent l'éloigner de cette régulation :
- si on lui sert des portions inadaptées, trop importantes pour son âge,
- si on l'incite fortement à finir son assiette,
- si on positionne certains aliments comme des récompenses, par exemple : "si tu manges tes légumes, tu auras du dessert",
- si un parent est lui-même en restriction, au régime et contrôle ce que mange l'enfant par peur qu'il grossisse,
- si on lui interdit certains aliments, ce qui en renforce l'envie et pourra le faire "se lâcher" quand il en aura devant lui, etc.
Les bébés ont dès le départ une attirance naturelle (de survie !) pour les aliments gras et sucrés (dont le lait maternel) car ce sont les plus riches en énergie, les plus nourrissants. L'enfant qui grandit continue le plus souvent à préférer les aliments doux et denses (les féculents par exemple).
Mais on peut quand même développer peu à peu son goût d'autres aliments. Au hasard, les légumes !
On a observé qu'il y avait plusieurs facteurs favorables pour que les enfants aient progressivement du plaisir à manger des légumes :
- d'abord, cela peut paraître une évidence, qu'il y en ait dans la maison, qu'ils soient disponibles. Cela aide à les rendre plus familiers. Cela signifie aussi bien sûr que les parents mangent des légumes avec plaisir et pas par contrainte, montrent l'exemple ! Encore mieux, faire le marché avec les enfants, les associer à la cuisine. Avec des tâches adaptées à chaque âge : un enfant très petit peut ainsi commencer à touiller la pâte à gâteau ou à crêpe, ...
- qu'il y ait des consommations répétées. Eh oui, il ne faut pas se décourager ! L'enfant (et pas que lui !) n'aime pas la nouveauté et va souvent rejeter un aliment à la première ou deuxième proposition. Beaucoup de parents arrêtent au bout de 3 ou 4 essais mais plusieurs études ont montré qu'il fallait environ 7 à 8 présentations d'un même aliment pour qu'il soit accepté. C'est ainsi que l'enfant se familiarise peu a peu avec lui et finit souvent par l'aimer autant que les autres. Et l'aliment doit être présenté de façon identique, sinon il est à chaque fois perçu comme nouveau.
- que cela se passe de façon à la fois cadrée et chaleureuse : ni un comportement autoritaire ni un comportement laxiste laissant l'enfant décider de ce qu'il mange ne donnent de résultats satisfaisants. Les parents devraient inciter sans forcer, développer la curiosité, ...
Chaque enfant peut bien sûr avoir ses préférences mais il ne faut pas les confondre avec le refus d'un aliment. Une préférence éventuelle ne peut s'exprimer qu'une fois l'aliment goûté. Il est donc essentiel d'inciter l'enfant a goûter, à être curieux, à ne pas dire "j'aime pas" s'il n'a pas goûté. Si certains aliments ne sont toujours pas appréciés après de nombreux essais, alors il peut s'agir de préférences individuelles : elles ont le droit de s'exprimer légitimement, personne n'est obligé d'aimer tous les aliments ! Et ces préférences évoluent au fil du temps.
Ce colloque visait à lancer un réseau de professionnels qui pourront mettre en place des actions d'éveil du goût (en premier lieu, les "Classes du goût" initiées par Jacques Puisais dans les années 70 et réactivées maintenant - visuel du CD-Rom associé ci-contre). Toutefois, c'est en premier lieu aux parents de réaliser l'éducation des enfants dans le domaine alimentaire, comme dans les autres domaines de la vie courante, et notamment de jouer un rôle dans le choix des aliments, la façon dont on mange, ...
Si le sujet de l'alimentation des enfants vous intéresse, que vous vous sentez concerné(e), vous pouvez prolonger le sujet avec deux lectures qui me semblent intéressantes et pas trop orientées vers le "nutritionnellement correct" :
- "Manger, un jeu d'enfant", de Guylaine Guevremont et Marie-Claude Lortie (Canada)
- "Libérons l'assiette de nos enfants", de Laura Annaert et Laurence Haurat.
15:09 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, nutrition, goût, enfants, dégustation, saveur, éducation au goût, classes du goût | | Facebook | | Imprimer
29/11/2010
Osons des accords inédits
Lors d'un des ateliers que j'animais il y a quelques jours, il y avait un peu deux profils de femmes : celles qui suivent pas à pas une recette, ne se font pas trop confiance, ne savent pas quels accords de saveurs faire. Et celles qui sont décomplexées, osent tout, se débrouillent avec ce qu'il y dans le frigo, aiment tester de nouveaux mélanges. Aux premières, je dis de faire confiance à leur goût, de ne pas se limiter aux accords ultra-connus de type saumon-aneth ou tomate-basilic. Pour leur donner quelques repères quand même, je leur ai parlé d'un livre de Julie Andrieu, "Carnet de correspondances, mes accords de goûts". Dans ce livre, elle passe en revue quelque 200 aliments courants et elle propose des tas de correspondances avec d'autres aliments. Plus quelques recettes. Je dois avouer que je l'ai mais que je ne pense pas souvent à m'y référer malheureusement !
Pour ma part, je suis tantôt l'une, quand je suis une nouvelle recette pas à pas, tantôt l'autre, quand je fonctionne à l'inspiration avec ce que j'ai sous la main.
Cette fois, j'étais dans le deuxième cas. Pas envie d'une soupe malgré le froid. Des haricots verts al dente restaient du repas précédent. Avec quoi les assembler ? Je fais le tour du frigo et je décide de tenter un accord inédit : haricots verts-bresaola-roquefort. Cela me parait tentant malgré une petite crainte que ce soit un peu salé (surtout ne pas rajouter de sel) et je me lance.
C'est très vite fait juste à découper le fromage et la bresaola. Un filet d'huile d'olive et le tour est joué. Qu'en disent les papilles ? C'est tout à fait fameux, pas trop salé, les haricots verts étant en quantité suffisante pour atténuer cela. Voilà un délicieux repas improvisé. Alors, n'hésitons pas à pratiquer la cuisine du frigo en osant des mélanges qui nous font envie.
PS : j'aurais pu ajouter des amandes, accord vu a posteriori chez Julie Andrieu, cela aurait apporté une texture croquante. A noter pour une autre fois
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.
08:00 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : alimentation, nutrition, diététique, repas rapide, salade, haricots verts, bresaola, roquefort, goût, julie andrieu | | Facebook | | Imprimer
13/10/2010
A chacun son répertoire culinaire (plaisir gourmand du 12 octobre)
Mardi soir, très plaisant dîner japonais composé d'un peu de saumon grillé au sel, un peu de délicieux tofu, des épinards au gingembre, une classique salade concombre-algues, du riz, des tsukemono (légumes saumurés), une soupe miso. Ce type de repas nous réjouit car nous aimons beaucoup (voire passionnément !) les saveurs de la cuisine japonaise.
Mais si je vous parle d'alimentation japonaise, ce n'est aucunement pour vous y convertir, ou pour vous convaincre que ce serait bon pour vous. A chacun de définir ses propres préférences alimentaires, de partir à la découverte de nouvelles saveurs, de se constituer son répertoire culinaire, issu du répertoire familial ou au contraire très personnel, ou un mélange des deux.
Et vous, quelle cuisine aimez-vous/pratiquez-vous ?
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.
08:52 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alimentation, cuisine, préférences alimentaires, japon, saumon, plaisir de manger, goût | | Facebook | | Imprimer
26/09/2010
Mangeons avec tous nos sens (plaisir gourmand du 26 septembre)
Dimanche midi, un bento 100% Japon, une occasion idéale pour manger avec tous ses sens.
Cela commence par l'attente impatiente de découvrir ce qu'il y a dedans. Suspense !
Puis entrent en action :
- la vue : que c'est joli à regarder, tous ces mets disposés avec soin. On prend le temps de les découvrir, on anticipe le plaisir gustatif qu'on va avoir. On admire aussi le joli porte-baguettes en forme de feuille de gingko biloba.
- l'odorat : on apprécie en bouche le doux parfum de yuzu des crevettes au miso, l'arôme herbacé du thé sencha, la touche de sésame qui enrobe les épinards ;
- le goût : toutes les saveurs sont là : le salé du saumon grillé au sel, l'acidité de la salade concombre-algues wakame, l'amertume du thé vert, le sucré subtil de l'omelette à la japonaise et même l'umami du bouillon dashi (absent de la photo).
- le toucher, avec le plaisir de textures différentes, en particulier le croquant d'une aubergine saumurée (tsukemono), le moelleux de l'omelette, le fondant des oeufs de saumon, la fermeté des crevettes. Le toucher tout doux aussi du bento en bois laqué.
- l'ouïe avec l'aspiration du bouillon (on a le droit de faire du bruit au Japon avec une soupe ou des pâtes !), le tsukemono dont le croquant se fait entendre, le tintement des baguettes sur la surface du bento, le claquement du bento qui se referme : c'est fini !
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22/09/2010
Chacun ses goûts ! (plaisir gourmand du 21 septembre)
Mardi soir, j'ai savouré avec délectation une délicieuse omelette/tortilla de fin d'été aux légumes (tomates cerise, courgette), parmesan, aromates. C'était moelleux et parfumé, tout simple et vraiment bon.
Ce n'aurait peut-être pas été l'avis d'une des participantes de mon atelier de vendredi dernier "Transposer ses talents à l'organisation des repas" pour laquelle une omelette le soir, c'est vraiment trop triste ! Comme quoi tous les goûts sont dans la nature.
Ainsi, hier, une maman s'étonnait des préférences de sa petite fille, adepte notamment de poireaux sans même de vinaigrette ! Ou on me parlait d'une jeune ado qui réclame comme summum du plaisir gustatif des pois gourmands ! Laissons les enfants affirmer leurs préférences alimentaires, souvent très variables au sein d'une même famille, et donc un peu mystérieuses, et encourageons-les en leur faisant découvrir des saveurs multiples, en développant leur curiosité gustative. C'est ce qui leur donnera envie d'avoir une alimentation variée pendant des années.
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18/09/2010
Du temps pour cuisiner ? (plaisir gourmand du 17 septembre)
Bien sûr, plus que de partir les mains dans les poches ! Mais c'était délicieux et cela en valait la peine. De plus, la préparation d'un repas peut aussi être un bon moment en soi, quel que soit le plat que l'on prépare : on se concentre en épluchant les légumes ou autre, on oublie ses soucis, on utilise tous ses sens, on se réjouit à l'idée du bon repas qu'on se prépare, ...
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21/11/2009
Sensations, émotions, position
Accompagner l'évolution du comportement alimentaire des personnes est un travail passionnant, complexe, enrichissant et je me réjouis chaque jour de l'avoir choisi. Pour ceux/celles qui me lisent depuis peu de temps, un petit résumé, forcément approximatif, de mon approche de l'alimentation. Je viens de trouver trois mots pour la résumer : sensations, émotions, position.
Sensations : écouter ses sensations de faim et de rassasiement, pour manger la juste quantité et savoir s'arrêter sans frustration. Ecouter ses sensations gustatives, être attentif au plaisir des sens, qui sont tous mobilisés dans le fait de manger. Prendre le temps de déguster pour avoir ce plaisir. Varier son alimentation pour élargir son éventail de sensations.
Emotions : apprécier les émotions positives associées au fait de manger : le bonheur d'avoir découvert une nouvelle saveur extraordinaire, la joie de partager un bon repas, la fierté d'avoir réussi une nouvelle recette et reçu des compliments ; le réconfort d'un bon petit plat ou d'une douceur après un moment difficile, ... Apprendre à accepter et à gérer ses émotions négatives (la colère, la tristesse, la peur, ...) sans se réfugier à répétition dans l'alimentation.
Position : tenir sa position dans son environnement, affirmer ses goûts, ses préférences, ses envies. Accepter avec sérénité son corps et la place qu'il occupe à un moment donné en prenant soin de lui, sans rêver à un idéal inaccessible mais pour atteindre son poids d'équilibre.
16:57 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dietetique, nutrition, alimentation, gout, cuisine | | Facebook | | Imprimer
04/10/2009
Cuisine et parfum : lancez-vous !
Les odeurs et parfums jouent un rôle majeur dans le plaisir de manger. On peut non seulement y être attentifs mais aussi jouer avec et innover pour le plus grand bonheur des sens.
On parle souvent à propos des plats, des aliments, de leur saveur. Mais en fait, les saveurs que détectent nos papilles ne sont qu'au nombre de 4 : salé, sucré, acide, amer, voire 5 avec l'umami japonais. Et elles ne représentent qu'une infime partie des qualités gustatives des plats que nous aimons. Savez-vous que l'odorat entre pour 80 à 90% des sensations dans ce qu'on appelle le goût des aliments, par le mécanisme de la rétro-olfaction (qui nous fait sentir les arômes quand l'aliment est en bouche) ? Et cette richesse des odeurs est infinie. C'est elle qui fixe dans notre mémoire le souvenir des aliments et crée nos « madeleines de Proust ». C'est à cause d'elle que l'on se sent presque rassasié (e) quand on a cuisiné car nous avons absorbé toutes les odeurs de la cuisine en train de se faire. On n'a presque plus envie de s'attabler mais il le faut pourtant, pour la convivialité bien sûr mais aussi car notre corps réclame sa dose d'énergie fournie par les aliments, que la simple odeur ne suffit pas à combler !
Malheureusement, l'odorat est dans un des sens que l'on néglige le plus dans notre civilisation. Aucune éducation olfactive n'est dispensée à l'école. Mais il n'est jamais trop tard. Alors profitez de toutes les occasions pour développer votre nez, que ce soit autour des parfums, de la cuisine, du vin, ...
Il est donc important de prendre le temps de humer les plats avant de les manger (de la façon la plus élégante possible !) et de commenter ce que l'on a senti : c'est un premier pas vers le plaisir gustatif. Mettre des mots sur ses sensations aide à les mémoriser : ces odeurs viendront se ranger dans votre bibliothèque olfactive et vous les retrouverez de temps en temps, parfois très longtemps après et elles seront évocatrices de souvenirs multiples. Enrichir cette bibliothèque vous fera mieux apprécier non seulement les aliments, les plats, mais aussi les thés, les vins, ...
Pour renforcer les parfums des aliments, on utilise traditionnellement quelques épices, herbes et aromates. Dans ce domaine, il y a bien sûr des accords incontournables : la pomme et la cannelle, la tomate et le basilic, le saumon et l'aneth, ... Mais on les a un peu usés ! Alors, osez sortir des sentiers battus et tester de nouvelles harmonies. C'est votre goût qui vous dira si c'est une bonne idée ou non. Ainsi, déclinez les carottes au cumin, à l'orange, à la vanille, au citron, au curry, à la ciboulette, à la cannelle... et décidez de vos préférences.
Michèle Gay, elle, a décidé de pousser plus loin la chose : elle s'est spécialisée depuis de nombreuses années dans la parfumerie culinaire et elle a décidé de nous faire profiter de ses recherches et talents. Elle propose depuis début octobre un atelier de parfumerie culinaire. Pendant 3 heures, il s'agit de définir votre profil sensoriel (naturel, rebelle, intemporel, ...), de sentir et goûter un certain nombre de parfums associés à ce profil et de créer vous-même vos propres mélanges odorants à utiliser en cuisine. Concrètement, on utilise une matière brute (sucre ou sel) à laquelle ajoute des huiles essentielles pour créer des mélanges étonnants. Ainsi, un des grands classiques de Michèle Gay est le fromage confit au vétiver. j'ai goûté, c'est étonnant et délicieux.
On peut craindre que cette cuisine parfumée originale s'adresse à des cuisinier(e)s avertis. Pas du tout ! Michèle Gay prétend être elle-même (peut-être avec un peu trop de modestie) une piètre cuisinière, préférant partir de produits simples (compote, fromage blanc, fromages, poulet grillé, ...) et en faire des plats originaux et savoureux par la magie d'une note parfumée. A chacune de se définir sa personnalité de parfumeur/euse culinaire et là encore d'expérimenter pour définir ses préférences. A vous le yuzu, la fève tonka mais aussi le pin sylvestre ou le géranium ! Ces ateliers, que j'ai pu tester, sont un très bon moment de plaisir des sens et je ne peux que souscrire à sa signature « Oser la gourmandise » !
Ces ateliers "Parfums et saveurs" se déroulent à Paris le 1er jeudi de chaque mois de 18h à 21h chez Cinquième sens , société spécialisé dans la conception de parfums, le conseil et la formation et qui organise également des ateliers spécifiquement autour des parfums.
Pour aiguiser son odorat et passer un bon moment, on peut aussi essayer les cours de dégustation de l'Ecole du Thé, le thé ayant une diversité de parfums propice au travail aromatique.
Retrouvez ma chronique sur Toutpourlesfemmes
21:15 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, recette, parfum, saveurs, nutrition, gout, michèle gay, cinquime sens, ecole du the | | Facebook | | Imprimer
13/10/2008
C'est la Semaine du goût !
Cette semaine, c’est la Semaine du Goût, soit une multitude d’animations autour du goût dans les écoles, les restos, … C’est très bien mais ce serait tellement mieux si on se préoccupait du goût toute l’année !
Toutefois, ne boudons pas notre plaisir. Par exemple, si vous avez des enfants, pensez à leur demander ce qui s’est passé à l’école et profitez-en pour parler alimentation avec eux.Et si vous n’avez pas l’occasion de participer à une quelconque animation, ce n’est pas grave. Faites-vous votre propre semaine du goût à vous, maintenant ou plus tard.
Quelques idées :
- des dégustations à l’aveugle en couple ou en famille, pour comparer des produits que vous aimez en prenant le temps de les savourer : plusieurs chocolats, jus d’orange, produits laitiers, fromages, biscuits, ... Sans les voir, on est plus attentifs à leur goût et on a souvent des surprises quant à nos préférences.
- des ateliers cuisine à la maison : pas besoin d’un chef qui nous met la pression, il suffit d’un bon livre de cuisine et de quelques ingrédients et tout le monde met la main à la pâte. C’est le moment de cuisiner par exemple les champignons (en fricassée avec un peu d'échalote, en omelette, en risotto, dans les pâtes, avec de la polenta, dans une sauce sur la viande), les coquilles St Jacques, …
- un resto sympa hors des sentiers battus que vous vouliez essayer depuis longtemps.
- la découverte de nouveaux aliments que vous ne connaissiez pas. Par exemple, avez-vous déjà goûté le kaki, un fruit au goût sucré ?
- une promenade gourmande pour repérer les bons fournisseurs en aliments divers de votre ville.
- etc. laissez parler vos papilles !
19:29 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goût, alimentation, gourmandise, restaurant | | Facebook | | Imprimer
09/09/2008
Chocolat noir ou chocolat au lait ?
Lequel choisir ?
Réponse : celui que vous préférez !
Il ne faut surtout pas choisir l'un plutôt que l'autre pour des raisons bêtement caloriques : ils sont équivalents, l'un avec un peu plus de gras, l'autre avec un peu plus de sucre.
Alors, faites-vous plaisir avec les chocolats que vous aimez. Goûtez-en différents pour affiner les saveurs que vous préférez. Et surtout, n'avalez pas quelques carrés à la va-vite, faites une pause et prenez le temps de le savourer.
Pour un maximum de plaisir gustatif, n'hésitez pas à acheter des tablettes de très bonne qualité. Bien sûr, c'est un peu plus cher que celles qu'on trouve en grandes surfaces, mais c'est tellement meilleur. Ne vaut-il mieux manger un peu de très bon chocolat plutôt que beaucoup de moyen ?
Mes préférées (de façon très subjective) :
celles de Bonnat
Boutiques sympathiques à Paris :
Chocolatitudes, dans le 14ème : une multitude de tablettes, noires ou au lait, bio, qui vous font voyager.
Via Chocolat, dans le 9ème : pour découvrir une sélection de chocolats d'artisans de toute la France.
07:25 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chocolat, gourmandise, sucré, dessert, goût | | Facebook | | Imprimer