Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/06/2011

Rencontre avec Eva, gourmande BCBT

Je vous parle souvent de ma gourmandise. Mais j'ai envie d'arrêter un peu de parler de moi ! A partir d'aujourd'hui, je vais donner de temps en temps la parole à d'autres gourmandes, des gourmandes BCBT ! Des gourmandes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête, c'est-à-dire des femmes de tous profils qui aiment manger, ne se soucient pas de régime, sont à l'aise avec leur silhouette.

Eva_Matesanz.jpgPremière gourmande à avoir joué le jeu : Eva, artiste coach. J'ai rencontré Eva Matesanz au gré de mes incursions dans le monde des coachs et de leurs blogs. Elle est joyeuse, créative, surprenante, affirmée, d'origine espagnole, et je me doutais qu'elle était gourmande. Je lui laisse la parole.

Ta définition de la gourmandise

La gourmandise est pour moi une envie de découverte de saveurs, de plaisirs très incarnés et la chance simple de pouvoir combler les autres et soi-même, de façon, certes, matérielle, concrète, mais qui rejaillit dans la plénitude de l’âme.

Ta gourmandise favorite

L’Autre !... C’est ma réponse spontanée ! Ma vie et mon métier. Nourritures de l’âme partagées. Au niveau de la chère, ce sont les madeleines je crois bien… Je ne peux pas m’en passer. J’ai un dealer qui me les fait passer d’Espagne, car ce sont celles de là-bas à l’huile d’Olive et à la fleur d’Oranger, mélange détonnant pour explosion de saveurs et texture alvéolée, qui me tiennent à cœur.

Ta dernière découverte gourmande ?

Le ris de veau pas plus tard qu’hier ! J’adore les abats et ceux là manquaient à mon tableau de chasse. En Espagne, on mange ce qu’on appelle très poétiquement « criadillas » (créatrices) et qui n’est rien d’autre que les organes reproducteurs du taureau… Personnellement je ne les ai pas encore goûtées. A suivre parmi les découvertes gourmandes à venir…

Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer

Je crois que j’aime tout !!! J’apprécie toujours ce qu’on me sert même si ce n’est pas dans mes habitudes et goûts préférés. Cela fait partie de la différence de l’Autre et qu’il me sert sur un plateau et que j’ai plaisir à découvrir comme un lien de plus entre nous.

Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument

Les madeleines bien sûr !!! Je mets encore une fois en place un trafic de contrebande en provenance de l’Espagne !

Que consommes-tu sans modération ?

Les fruits pressés.

D’où vient ton tempérament gourmand ?

De mon pays et sa cuisine incroyable et méconnue à part les clichés. Je recommande particulièrement poissons et fruits de mer du Nord de l’Espagne. La variété des préparations et l’explosion de saveurs est au rendez-vous. Et un bon petit vin blanc local par-dessus…

Ta gourmandise inavouable ?

Le pain pour saucer. Mais je l’avoue volontiers…

La cuisine, c’est quoi pour toi ?

Mon lieu de vie en dehors de mon lit !

Dans tes placards, il y a toujours… ?

Des madeleines !!!

Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?

Ah ! Si. Retrouvé comme je disais… ;)

Ta recette super-express et super-bonne ?

Les lasagnes au thon, huile d’olive, à la tomate et aux œufs. Je sais les faire en mode super-express, rien qu’avec des ingrédients naturels, y compris une onctueuse béchamel absolument perso et qui ne laisse pas indifférent. Même le plat est léché…

L’effort que tu fais pour ta ligne ?

Aucun ! Et c’est terrible non ? Je ne me suis jamais limitée. J’ai toujours écouté mes envies et suivi mes rythmes et besoins. En fin de compte, ce que tu conseilles toi, je crois bien. J’ai une longue expérience en ce domaine qui confirme tes principes d’accompagnement.

C’est quoi les régimes pour toi ?

Je sèche donc !

Ta meilleure façon de bouger ?

En mon jardin de 200 m2 exploratrice à hauteur d’herbes folles ou dans les bois des alentours. Nulle marche forcée et jogging encore moins ! Micro-gestes et maxi-être-bien.

Merci beaucoup Eva ! (et dis, tu me feras goûter une de tes madeleines? ;-)) 

Si vous voulez découvrir les multiples talents d'Eva, visitez son blog http://vous-et-voies.com/

 

01/06/2011

Les légumes, on les aime crus ou cuits

Hier, je vous disais que j'aimais les légumes crus ou cuits et j'ai plaisir à alterner les deux.

Ainsi, ces derniers jours, j'ai préparé un délicieux gratin de légumes perla-ducassien (une recette du "Bonheur de cuisiner") : des légumes revenus dans une sauteuse avec beurre et huile (oui, on a le droit de manger du gras !), puis cuits dans un bouillon, puis gratinés au parmesan pour un résultat délicieux. Il y avait des jeunes carottes, des pommes de terre nouvelles de Noirmoutier, des cébettes, des pois gourmands et la cuisson était parfaite.

alimentation,cuisine,légumes,cru ou cuit,peur du concombre,bactéries,hygiène

J'ai aussi préparé une salade de crudités, avec les mêmes carottes, des courgettes, des pousses d'épinards, des radis. Du croquant, de la douceur, du piquant. Comme d'autres, je n'ai pas toujours le courage de sortir le robot pour faire des carottes râpées. Alors, j'ai recours à d'autres ustensiles, en l'occurence, le "rasoir" à légumes, un bon couteau pour les radis, et bien sûr un bon vieil économe pour éplucher. Cela donne des volutes de légumes jolies et agréables à manger.

alimentation,cuisine,légumes,cru ou cuit,peur du concombre,bactéries, hygiène

Et vous, les légumes, vous les aimez crus, cuits, les deux ?

31/05/2011

Méfions-nous des recettes !

alimentation,cuisine,recettes,cuisine intuitive,crêpes,courgetteCertaines personnes qui n'ont pas reçu la compétence culinaire en perfusion maternelle se sentent obligées de se tourner vers des recettes (livres, magazines, internet) pour se lancer dans la réalisation de plats qui les tentent. C'est tout à leur honneur de préférer le fait maison, au prix de quelques efforts, au prêt-à-manger industriel.
Mais c'est parfois raté et cela entame leur confiance et leur persévérance. Alors que, bien souvent, ce n'est pas de leur faute, mais de celle de la recette qui est fantaisiste dans ses proportions ou imprécise dans son déroulement.

Et cela peut arriver aux plus aguerris ! Ainsi, un soir, tenté par une recette de galettes aux courgettes et à la feta, mon cuisinier en chef, suit à la lettre les indications d'un magazine, sans y mettre son sens critique habituel. Résultat : le premier essai donne une pâte beaucoup trop liquide et une sorte de crêpe toute fine très différente de la photo témoin ! A la relecture, les proportions des ingrédients (courgette, oeuf, farine, feta, parmesan, menthe) semblent assez étranges. On décide d'ajouter une dose de farine pour épaissir la pâte et tout s'arrange. Le résultat est non seulement présentable mais plutôt bon. Mais il fallait se détacher de la recette, se faire confiance et on n'ose pas toujours si on manque d'expérience.

Le mieux à faire, c'est finalement de repérer quelques bons créateurs de recettes dont vous avez éprouvé la production et auxquels vous pouvez faire confiance : ils ou elles donnent suffisamment de détails et sont fiables pour les quantités, durées, ... et la saveur du résultat final ! Ainsi, je fais confiance par exemple aux recettes de Patricia Wells ou de Clotilde Dusoulier, dans des styles différents, car elles sont d'une grande clarté et je suis sûre de les réussir du premier coup !

Et pour vous, elles marchent à tous les coups, les recettes ?

27/05/2011

Les Bretons doivent rigoler...

alimentation,nutrition,cuisine,bento,sarrasin,soba,sobacha,blé noir,galette,crêpesLundi midi, je m'étais préparé un bento à base de sarrasin. J'ai trouvé cela vraiment délicieux. Le goût et la texture changent du quinoa, du blé, du riz, de l'épeautre, ... J'ai réédité la chose cette fois avec une association classique avocat-pamplemousse-crevettes et j'y ai ajouté des dés de concombre, un reste d'asperges vertes, des graines germées, du basilic. Un régal !

Le sarrasin est à la mode. Les gourous de l'alimentation santé s'en sont emparés comme d'un nouvel aliment miracle, un super-aliment comme la grenade, les cranberries. On parle d'une fabuleuse boisson detox ! Pour ma part, j'en mange et bois depuis pas mal de temps sans me poser de question car cela fait partie des basiques japonais (alimentation dont je suis très friande, vous le savez) : il y a les soba, pâtes à base de sarrasin et le sobacha, infusion à base de graines de sarrasin.

Ici, on a l'impression qu'on vient de découvrir cet ingrédient... Du coup, ce sont les Bretons qui doivent rigoler ! Car le sarrasin fait partie de leur alimentation depuis probablement le 15eme siècle, apporté par les Sarrasins, et on le connaît bien à travers leurs galettes dites de blé noir : c'est bien de sarrasin qu'il s'agit (en l'occurence on utilise la farine de sarrasin). Le sarrasin est aussi bien connu à l'Est de l'Europe et on y utilise le sarrasin grillé, qu'on appelle kacha.

Pour information, j'avais d'ailleurs acheté mon sarrasin à St Malo .

NB : ce n'est pas compliqué à préparer : basiquement, une douzaine de minutes dans l'eau bouillante salée, et il est préférable si possible de le faire griller ou revenir avec un peu de matière grasse au préalable.

Et vous, mangez-vous du sarrasin ? 

23/05/2011

Journée de la fraise, youpi !!!

Quand on mange en respectant à peu près les saisons, on ressent parfois une sorte d'urgence. Vite, vite, il faut profiter de tel ou tel aliment avant qu'il ne disparaisse... jusqu'à l'année prochaine. Ainsi en va-t-il des fraises, qui ne durent guère plus que le printemps (enfin, les bonnes, les goûteuses, françaises forcément !). Et j'aime tellement ce fruit que je veux en profiter largement.

Du coup, j'ai décidé de mettre ce dimanche sous le signe de la fraise et je l'ai donc savourée sous différentes formes tout au long de la journée, sans me lancer dans des recettes compliquées :

alimentation,cuisine,fruits,fraise,salade rouge,dessert

- des fraises nature très parfumées ;

- un milk-shake : des fraises, du kéfir*, une touche de vanille pour adoucir l'acidité du yaourt, des glaçons : délicieux ;

- une salade toute rouge : j'avais un souvenir imprécis d'une salade dont je m'étais régalée l'année dernière avec fraise et pastèque notamment et j'ai élargi le propos. J'ai mis le paquet côté arômes avec des fraises, des tomates cerises, de la pastèque, de la feta, des pousses d'épinard, un mélange de graines germées, de la coriandre, du poivre, une vinaigrette avec du vinaigre de Banyuls. Waouh, tout ça ? Oui et ce n'était pas trop, ce fut une explosion parfumée et une pure merveille de salade !

- un trio de desserts fraisiers : une salade de fraises à l'orange, une poêlée de fraises au miel et au gingembre, une tentative de glace à la fraise sans sorbetière, avec ce qu'il restait du milk-shake : trois manières, trois températures, un grand plaisir même si la glace manquait un peu d'onctuosité.

Et vous, vous aimez les fraises ? Comment les préférez-vous ?

* Le kéfir est un lait fermenté d'origine grecque qui ressemble un peu à du yaourt semi-liquide.

22/05/2011

Un homme au fourneau, 3eme : miam, du poisson !

Cuisiner, c'est bon pour le goût, la santé, le porte-monnaie... et l'estime de soi !  Samedi, c'était le troisième atelier "un homme au fourneau", destiné à mettre en pratique une cuisine bonne, facile, peu coûteuse. Cette fois, c'était un des participants qui avait proposé une recette personnelle, puisée auprès de son père, du poisson à l'antillaise. Il avait participé la veille aux courses et avait préparé une marinade pour que le poisson puisse s'imprégner de ses parfums toute la nuit.

Nous voilà donc en cuisine le samedi matin pour :

- préparer une magnifique salade de fruits : une façon gaie, colorée et savoureuse de manger des fruits. Là, il y avait pomme, poire, orange, pamplemousse, kiwi, banane, fraises mais la salade de fruits est un espace de liberté et on fait selon son envie, ses moyens, la saison. Et découper les fruits ou les légumes à plusieurs, cela fait un agréable moment de convivialité.

cuisine, réinsertion, ateleir de cuisine, alimentation et précarité, nutrition, poisson, antilles, salade de fruits

- faire cuire les lentilles et le riz, pour accompagner le poisson.

- faire frire le poisson, puis des oignons émincés qui le complètent (qui sont frits dans un mélange huile-vinaigre).

Résultat : un plat de poisson absolument délicieux, très parfumé par la marinade* : tout le monde s'est régalé, même les plus récalcitrants au poisson. Conclusion : n'ayons pas d'a priori, goûtons !

cuisine, réinsertion, ateleir de cuisine, alimentation et précarité, nutrition, poisson, antilles, salade de fruits

Le cuisinier du jour était ravi du succès de son plat, heureux d'avoir partagé un peu de ses racines avec les autres, fier d'avoir réussi un plat transmis par son père. Car c'est tout cela la cuisine, du plaisir, du partage, du sentiment comme le dit Jacky Durand ! Rien à voir avec un Filet O'fish ! (clin d'oeil aux intéressés).

*Je vous livre la recette de la marinade, basée sur des ingrédients qu'on peut avoir dans son placard : citron, poivre, pâte de piment sur un côté du poisson, pâte de curry sur l'autre (marinade pendant une nuit). On a fariné les poissons pour les cuire, un mode de cuisson usuel (qui n'est pas pour tous les jours mais qu'on peut utiliser en alternance avec d'autres modes de cuisson : au four, en papillote, à la vapeur, simplement poêlé, ...) .

Ce repas (plat + dessert) est revenu à environ 2,50 euros par personne.

Pour mémoire, le premier atelier et le deuxième atelier.

Et on se retrouve en juin pour un atelier spécial buffet (ou fête, pique-nique, ...), l'occasion de décliner de nouvelles recettes simples et économiques.

21/05/2011

Gourmande...de livres

J'adore lire. Et depuis que je me passionne pour l'alimentation et la complexité du comportement alimentaire, je découvre sans cesse avec curiosité et gourmandise d'apprendre, de nouvelles possibilités de lecture. Je me réjouis donc quand frappe à ma porte le postier avec une volumineuse livraison de livres qui vont me procurer des heures de connaissance, réflexion, plaisir, découverte, ébullition imaginative, ...

Ces livres, j'en entends parler par des collègues, je les découvre au hasard des tables des libraires, je les repère sur des sites, je les feuillette lors de l'un des délicieux petits déjeuners "Ecrire pour" d'Anna et Christie, ... Cela donne un melting-pot mais le plus souvent en lien avec un aspect de mon métier.

Ma dernière cargaison recelait ainsi :

P1030468.JPG

- Le Guide des produits de saison, qui me parait être un excellent outil à mettre entre les mains de certaines personnes pour qu'elles remettent un peu de saisonnalité dans leur cuisine. Car elles ont parfois du mal à le faire, face à la persistance de certains aliments sur les étals toute l'année.

- Faire ses courses, de Martyne Perrot, sociologue : plus aucun souvenir du chemin qui m'a fait arriver jusqu'à ce livre. Il m'intéresse pour prendre du recul par rapport à ce moment particulier de la relation à l'alimentation qui est vécu de façon tellement diverse par les personnes qui viennent me voir. Ainsi, il y a celles qui font une liste, planifient, règlent cela chaque samedi. Celles qui improvisent tous les soirs à la supérette du coin, etc. Celles qui vont avec joie au marché mais abandonnent ensuite les légumes à leur triste sort. Etc. J'en reparlerai.

- Manuel de lâcher-prise : je l'avais feuilleté dans une librairie et je me suis dit que j'y trouverai peut-être des idées d'exercices à proposer à certaines de mes patientes qui auraient besoin de lâcher un peu le tout-contrôle, l'exigence et le perfectionnisme.

- La vie faite à la main, de la canadienne Anne-Marie Jobin, dont Christie a parlé avec tellement d'enthousiasme lors d'un petit déjeuner que j'ai eu tout de suite envie de m'y plonger. Merci Christie pour cette belle découverte !

- 1001 façons de les faire manger tous les jours, un volumineux livre de cuisine : à première vue, des recettes simples et appétissantes, que je pourrais tester pour parfois transmettre quelques pistes propices à relancer l'imagination des mangeur(se)s montones.

La question : quand est-ce que je vais lire tout ça ?! (et encore, vous n'avez pas vu ma bibliothèque ;-)). Néanmoins, si vous avez d'autres lectures passionnantes à me conseiller, je suis preneuse !

 

 

15/05/2011

Je vide mon congélo, épisodes 4 et 5

P1030500.JPGEpisode 4 : le congélateur, ou comment manger à contre-saison

Cela sert à ça aussi, le congélateur, à pouvoir manger de la ratatouille ou faire un coulis de framboises en plein hiver. Je ne le fais pas souvent, tellement j'aime suivre le rythme des saisons. Mais parfois, il est bien normal d'avoir envie d'un peu d'aliments estivaux pour ensoleiller la grisaille hivernale. Par exemple une bonne sauce tomate pour les pâtes. Cette fois, opération "vidage" du congélo oblige, c'était un petit souvenir hivernal en plein printemps. Un plat cuisiné l'hiver dernier, soigneusement étiqueté. Il s'agissait d'un savoureux mille feuilles de légumes d'hiver. Un peu d'anticipation le matin pour penser au repas du soir. Puis cela décongèle tranquillement au frigo et il y a juste à le réchauffer le soir. Même s'il n'était pas de saison, je me suis régalée et cela m'a rappelé de refaire ce plat l'hiver prochain.

P1030494.JPGEpisode 5 : le congélateur, ou comment préparer un déjeuner vite fait

Il me restait aussi un pavé d'espadon. J'avais déjà réalisé une excellente recette d'espadon au pavot de Philippe Delacourcelle. J'avais plutôt besoin de préparer un bento pour mon déjeuner, j'ai bricolé avec ce que j'avais sous la main et cela a donné des tagliatelles aux dés d'espadon, concombre et graines de courge. Un mélange un peu bizarre, qui manquait de couleur mais finalement bon, avec de l'espadon froid vraiment délicieux. 

Bon, le congélateur est presque vide, affaire à suivre !

05/05/2011

Un homme au fourneau, on continue !

Il y a une quinzaine de jours, j'entamais une série d'ateliers "Un homme au fourneau", destinés à donner quelques bases de cuisine saine, bonne et peu coûteuse à des hommes en cours de réinsertion.

Cette fois, pour le deuxième atelier, nous avions décidé du plat ensemble : un poulet basquaise (pas tout à fait un plat de saison). Il était encadré par une salade de concombre au yaourt en entrée et une mousse au chocolat en dessert. Un repas un peu "luxueux" car on ne confectionne pas un repas entrée-plat-dessert tous les jours. J'ai estimé le coût global à environ 3 euros par personne. C'est plutôt un repas de week end ou pour inviter quelqu'un à dîner. Mais dans le cadre de cet atelier, on prépare trois plats car l'idée est de balayer le maximum de pistes de cuisine facile.

homme_fourneau2.jpgi

Certains des participants étaient des déjà fidèles, d'autres sont venus découvrir, des bénévoles apportent une aide précieuse. On a commencé par la mousse au chocolat, afin qu'elle passe suffisamment de temps au frais. C'était une mousse classique chocolat + jaunes + blancs d'oeuf. Encore un dessert que l'on peut confectionner avec assez peu de matériel : des plaques chauffantes (pour faire fondre le chocolat au bain-marie) et un fouet pour battre les blancs. Revue des techniques pour séparer les blancs des jaunes, faire fondre le chocolat, mélanger délicatement le tout : certains découvrent, d'autres retrouvent des gestes connus, tout le monde participe volontiers.

Ensuite, il y a eu la découpe du poulet (du travail de pro !), l'"atelier de groupe" de découpe des légumes (poivron, tomate, oignon, concombre), la cuisson du poulet et de la sauce basquaise, la préparation du riz, l'assaisonnement de la salade de concombre au yaourt et à la menthe, en trouvant le parfait équilibre citron/menthe/yaourt. Bref, on n'a pas chômé ! On a aussi parlé rythme des repas, plaisir de manger, utilisation des restes, gestion du budget, difficulté de cuisiner pour une personne, ... Et tout le monde s'est mis à table et a mangé de bon appétit, jusqu'à la mousse au chocolat, dont il n'est pas resté une cuillère...

Rendez-vous a été pris pour un prochain atelier aux saveurs exotiques...

29/04/2011

Italie, je t'aime !

J'aime l'Italie et j'aime la cuisine italienne. Cela ne date pas d'hier...

Je me souviens des voyages en Italie quand j'étais enfant : Florence, Sienne, Rome, Venise, ...

Je me souviens qu'on faisait tout le chemin en voiture,

Je me souviens de l'émerveillement en découvrant la côte amalfitaine,

Je me souviens que je détestais l'eau pétillante et il n'y avait que ça,

Je me souviens des salades de fruits rafraichissantes,

Je me souviens des "prosciutto e melone" en terrasse,

Je me souviens d'un séjour à Rome où on mangeait des malfatti à la crème,

Je me souviens des glaces si délicieuses chez Giollitti,

Je me souviens d'un charmant déjeuner entre collègues à Rome,

Je me souviens des expressos tellement serrés,

Je me souviens du San Bitter à l'apéritif,

Je me souviens d'un délicieux risotto à Venise mais on n'y a pas toujours bien mangé.

italie,cuisine,je me souviens,perec,gastronomie,gourmandise

Alors, je me réjouis toujours quand on mange italien et par chance, c'est souvent le cas chez nous !

Se régaler d'Italie, ce n'est pas forcément compliqué. Là, il s'agissait d'un repas composé : asperges vertes de saison, mozzarella de bufala, salade de tomates au basilic (cela me manquait cet hiver et ce n'est pas encore le top de la saison !), salade et copeaux de pecorino. Miam !

Et vous, aimez-vous la cuisine italienne ?