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22/11/2009

A propos de la texture des aliments

Je répète souvent ici qu'il faut prendre le temps de manger et faire appel en cela à ses cinq sens. La vue nous influence largement dans notre envie de goûter un aliment. Puis on parle beaucoup du goût et de l'odorat pour apprécier un plat. Et on s'attarde finalement assez peu sur le toucher alors que ce sens est mobilisé deux fois : le toucher avec les mains, même si on ne touche pas tous les aliments, et le toucher dans la bouche, lorsqu'on y sent la texture des aliments.

Or, plusieurs lectures récentes ont attiré mon attention sur ce sujet et je me suis notamment posée la question : les préférences pour certaines textures sont-elles une question d'époque, de pays ou de préférences personnelles ? Mais je ne prétends pas apporter une réponse ici !

- Le quotidien Libération jeudi, dans sa rubrique Foodingues avait fait appel à un philosophe, Michel Erman. Et celui-ci évoque notamment les  préférences gustatives de Marcel Proust, en indiquant que la cuisine dont il se régalait tournait beaucoup autour d'une même texture, l'onctueux. Que l'on retrouve dans les plats de viande longuement mijotés, dans les soufflés, les mousses, ..., plats d'époque. La large utilisation du beurre, de la crème contribuaient sûrement à cette texture.

- L'étude sociologique AlimAdos sur l'alimentation des adolescents qui a été présentée récemment, donnait des informations intéressantes sur le rapport des ados à la texture des aliments. On a parfois tendance à dire qu'on est aujourd'hui dans une civilisation du "mou" (les laitages, les compotes, les hamburgers, les céréales imbibées de lait, ...) où on perdrait l'habitude de mâcher, de mastiquer. Or, il apparait dans cette étude que les ados préfèrent les aliments fermes (les légumes crus) ou croustillants (les frites) et rejettent le gluant, le gélatineux. Mais est-ce vraiment la texture en elle-même qu'ils apprécient ou ce qu'elle véhicule : croquer des légumes est jugé agréable car le croquant est associé à la fraîcheur et au côté sain, alors qu'un aliment sec ou bouilli est rejeté car suspect dans sa fraîcheur...

- Dans le magazine Wasabi, Yukiko Murata (créatrice de l'excellent site pour se familiariser avec l'alimentation japonaise www.cuisine-japonaise.com ) mettait récemment l'accent sur notre différence avec les Japonais sur ce sujet. Notre vocabulaire pour parler des textures serait plutôt pauvre avec environ 220 mots (quand même !) alors que les Japonais en utilisent le double, autour de 450 mots. Au Japon, la texture est souvent exprimée par des sortes d'onomatopées qui traduisent la sensation éprouvée en mangeant un aliment de cette texture (croquante, gluante, ..). On dit par exemple "neba neba" pour qualifier les aliments gluants comme le natto (soja fermenté) ou le tororo (igname). Et j'ai l'impression que ce ne sont pas forcément les mêmes textures qui sont valorisées dans ce pays. Ainsi, les Japonais aiment par exemple beaucoup les textures pâteuses (patate douce, pâte de haricot rouge, ...) ou gélatineuses (utilisation de l'agar agar notamment).

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Les huitres : une texture visqueuse que tout le monde n'apprécie pas

Les textures des aliments privilégiées varient certainement selon les pays et les époques. Mais chacun a aussi ses textures préférées. Alors, lors de vos prochains repas, soyez attentifs à la texture des aliments. Et essayez de définir vos propres préférences : le croquant, le moelleux, le pâteux, le croustillant, le lisse, le granuleux, le soyeux, ... ? 

21/11/2009

Manger seul, un autre plaisir

Souvent, on me parle de la tristesse, de l'ennui de manger seul (e). Car manger, surtout en France, est associé à la convivialité. Un repas entre amis ou en famille est un moment souvent très agréable. Mais les circonstances ne le permettent pas toujours. De nombreuses personnes sont amenées à manger seules, occasionnellement ou régulièrement.
Et, du coup, on ne prend pas la peine de se préparer un vrai repas, on grignote sans vraiment s'installer à table, on mange ce qui tombe sous la main sans vraiment savourer. Et le fait de manger sans grande attention ne rassasie pas gustativement et on risque de manger trop.

J'admire la démarche d'une personne qui me consulte, qui très régulièrement dîne en compagnie de sa voisine âgée : chacune prépare son repas puis elles se retrouvent pour le partager. Un partage qui agrémente le repas.

Cela n'est pas toujours possible. Alors pourquoi ne pas trouver aussi du plaisir à manger seul (e), un autre plaisir que celui de la convivialité, plus personnel, qui peut faire avancer l'attention à ce que l'on mange ? Suggestions.

D'abord, réfléchissez à ce qui vous ferait plaisir. L'avantage : pas besoin de négocier, de contenter des goûts multiples et antinomiques. Y penser un peu en avance peut vous permettre d'avoir à votre disposition les aliments adéquats mais vous pouvez aussi laisser faire la spontanéité.

Prenez le temps de vous détendre avant de manger. Personne ne vous presse, vous n'êtes pas à quelques minutes près.

bresaola legumes H.jpgOn rechigne sauf exception, à se lancer dans une cuisine longue et compliquée pour une seule personne. Donc, ne vous fixez pas des objectifs trop ambitieux. Mais on peut quand même se régaler avec des plats simples, comme on le ferait à plusieurs. Quelques exemples pour un repas chez soi :

- une omelette, un œuf cocotte, un œuf accompagné de ratatouille,

- des pâtes, déclinables à volonté,

- une salade de quinoa, semoule, lentilles, ... agrémentée de dés de légumes, ou autres ingrédients,

- une salade aux ingrédients variés de saison,

- un plat aux tonalités italiennes, par exemple bresaola, légumes, mozzarella (photo),

- une soupe.

Etc.

Prenez quelques instants pour mettre la table avec une jolie vaisselle. Ne mangez pas debout ou sur un coin de table, prenez votre temps. Apportez tout votre repas plutôt que de retourner plusieurs fois dans la cuisine vous servir.

Vous avez la possibilité d'être pleinement attentif (ve) à ce que vous mangez, profitez-en. C'est l'occasion de ne pas manger machinalement ! On n'a pas toujours le loisir de le faire quand on est plongé (e) dans une conversation animée ou qu'on doit faire manger ses enfants.

Manger seul(e) est un moment privilégié pour déguster un repas. L'attention peut se concentrer sur ce que l'on mange. Mettez en action vos cinq sens, notamment :

- la vue : prenez plaisir à contempler ce que vous venez de préparer, l'harmonie des couleurs entre le plat et la vaisselle, entre les différents mets.

- l'odorat : ne vous précipitez pas pour manger, prenez le temps de humer les saveurs. Avez-vous pensé à utiliser herbes et épices ? Reconnaissez-vous les parfums ? Imprimez-les dans votre mémoire gustative.

Puis mangez lentement, en dégustant chaque bouchée, en étant attentif (ve) à la saveur des aliments. Cela vous permettra de sentir le moment où vous êtes rassasié (e) et de vous arrêter. Vous pouvez vous demander si vous avez envie et encore faim pour un dessert, tout de suite ou plus tard.

Rangez, faites la vaisselle, laissez une cuisine en ordre, cela permet de clôturer le repas et de passer à une autre activité, sans avoir la tentation de grignoter sans faim... et sans fin.

Avez-vous eu du plaisir à ce repas ?

 

Sensations, émotions, position

Accompagner l'évolution du comportement alimentaire des personnes est un travail passionnant, complexe, enrichissant et je me réjouis chaque jour de l'avoir choisi. Pour ceux/celles qui me lisent depuis peu de temps, un petit résumé, forcément approximatif, de mon approche de l'alimentation. Je viens de trouver trois mots pour la résumer : sensations, émotions, position.

Sensations : écouter ses sensations de faim et de rassasiement, pour manger la juste quantité et savoir s'arrêter sans frustration. Ecouter ses sensations gustatives, être attentif au plaisir des sens, qui sont tous mobilisés dans le fait de manger. Prendre le temps de déguster pour avoir ce plaisir. Varier son alimentation pour élargir son éventail de sensations.

Emotions : apprécier les émotions positives associées au fait de manger : le bonheur d'avoir découvert une nouvelle saveur extraordinaire, la joie de partager un bon repas, la fierté d'avoir réussi une nouvelle recette et reçu des compliments ; le réconfort d'un bon petit plat ou d'une douceur après un moment difficile, ... Apprendre à accepter et à gérer ses émotions négatives (la colère, la tristesse, la peur, ...) sans se réfugier à répétition dans l'alimentation.

Position : tenir sa position dans son environnement, affirmer ses goûts, ses préférences, ses envies. Accepter avec sérénité son corps et la place qu'il occupe à un moment donné en prenant soin de lui, sans rêver à un idéal inaccessible mais pour atteindre son poids d'équilibre.

16:57 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dietetique, nutrition, alimentation, gout, cuisine | |  Facebook | |  Imprimer

11/11/2009

Vive les pâtes !

Certaines personnes qui viennent me voir m'annoncent parfois d'un air penaud : hier, j'ai encore fait des pâtes ! Et alors ? Il ne faut surtout pas en avoir honte ! Les pâtes, c'est délicieux, c'est source d'énergie, tout le monde aime ça et rappelons-le une bonne fois pour toutes, cela ne fait pas grossir ! De plus, c'est simple à préparer et cela peut constituer un plat unique le soir. Tant mieux ! Il faudrait arrêter de culpabiliser de ne pas passer 2 heures en cuisine quand on rentre de son travail : c'est normal !

En revanche, ce qui serait dommage, c'est de manger toujours les mêmes pâtes. J'entends beaucoup parler de pâtes à la sauce tomate ou bolognaise. On pourrait varier un peu les plaisirs et cela n'est pas plus compliqué. Il suffit d'un tout petit peu d'organisation pour avoir tous les ingrédients sous la main, en utilisant frigo, placard et congélateur.

Pour commencer, dans son placard, on peut avoir plusieurs variétés de pâtes sèches : spaghetti, penne, macaroni, farfalle, conchiglie, ... c'est plus sympa et ce n'est pas pour rien que les Italiens ont inventé une multitude de formes : elles captent la sauce différemment. Vous avez aussi dans le frigo un morceau de parmesan à râper, bien utile si la sauce s'y prête.pates 003.jpg

Quelques exemples :

Penne aux légumes en ratatouille : ils sont tout prêts au congélateur.

Pâtes aux courgettes et pignons : rondelles de courgettes au congélateur, sachet de pignons dans le placard.

Penne thon-tomate-olives : boite de thon dans le placard, olives au frigo, tomates en dés au congélateur ou en sauce toute faite.

Spaghetti brocoli-anchois-pignons : fleurettes de brocoli au congélateur, anchois en bocal, pignons dans le placard.

Tagliatelles courgettes-crevettes : le tout est prêt au congélateur.

De façon générale, la plupart des légumes existent sous forme surgelée,épluchés et pré-découpés, c'est très pratique, bon et finalement pas plus cher. De même pour le poisson, les crevettes, ... Vous pouvez aussi avoir au frigo du jambon de Parme ou d'autres charcuteries italiennes (il en existe de très bonnes au rayon frais), du saumon fumé, ..

Quelques autres pistes de garnitures :

Petits pois-jambon de Parme ; saumon fumé-courgettes ; moules et tomates ; champignons-jambon et persil plat ; poulet-champignons-épinards ; aubergines-tomates-ricotta ; dés d'espadon et tomate ; langoustines et courgettes ; saumon fumé et saumon frais ; artichauts et pancetta, etc. : vous pouvez faire preuve d'une créativité infinie dans les assemblages selon votre inspiration et ce que vous avez sous la main.

Et les pâtes ont encore d'autres avantages :

- vous pouvez moduler la portion selon votre appétit. Si vous êtes plusieurs, chacun en mange à sa faim (à titre de repère, à adapter à chacun, une portion usuelle est de 80 à 100 g).

- vous avez la possibilité de garder quelques pâtes froides (non assaisonnées) pour une salade de pâtes le lendemain si vous êtes du style "lunchbox".

Ce n'est pas long à préparer : pendant que les pâtes cuisent, vous préparez, assemblez, réchauffez la sauce. 

C'est prêt ? Prenez le temps de humer votre plat ! Puis de le déguster tranquillement.

Donc, pourquoi pas un repas pâtes par semaine ? Sans aucune culpabilité, que pour le plaisir !

06/11/2009

Un plaisir gourmand par jour, ça commence demain !

Je parle beaucoup ici de plaisir de manger, de se faire plaisir le plus souvent possible lors des repas. Beaucoup sont sceptiques : on ne peut pas se faire plaisir tout le temps, souvent on mange machinalement, un peu vite, ce qu'on a sous la main, etc. Certes. Alors, j'ai décidé de me l'appliquer à moi-même pour vous convaincre que c'est possible. Dorénavant, je posterai un message chaque jour pour vous rendre compte d'un plaisir gourmand ressenti la veille, que ce soit avec les aliments les plus simples ou les mets les plus sophistiqués. Un défi car je n'ai pas l'habitude d'être aussi prolixe ! Mais cela ne devrait pas être trop difficile puisque comme beaucoup de personnes, je fais en moyenne trois repas par jour... Et je déteste mal manger ! Avec cette action, j'espère bien faire des émules ! Je commence avec la journée du 7 novembre parce qu'il faut bien commencer un jour et c'est mon anniversaire, donc un jour propice à quelques gourmandises !

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07:50 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cuisine, alimentation, repas, gourmandise, plaisir, recettes | |  Facebook | |  Imprimer

31/10/2009

Au secours, le régime protéiné revient !

... Mais était-il vraiment parti ?

J'ai lu par hasard le magazine Elle de la semaine dernière et je suis tombée sur un article intitulé "Le régime protéiné revient". J'ai un instant cru qu'il s'agissait d'une critique des régimes protéinés. Que nenni ! Bien sûr, on critique sévèrement les anciens régimes protéinés, excessifs, inefficaces, frustrants... Mais c'est pour mieux affirmer que tout cela a bien changé et que c'est tout à fait fiable aujourd'hui.

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Mais non ! Comme la quasi-totalité des régimes, cela ne marche pas ! On se prive, on dérègle son organisme, on craque, on est malheureuse, on regrossit. Les études citées dans l'article parlent de personnes qui n'ont pas repris de poids après 6 mois. Et après ? Et en plus quelle contrainte : Il faut A VIE suivre une journée Tout protéines par semaine !

Et si les régimes ne marchent pas dans la quasi-totalité des cas, ne croyez pas que c'est une question de volonté insuffisante. Si cela ne marche pas, c''est la faute des régimes, pas la vôtre, arrêtez de culpabiliser ! Un régime, c'est anti-naturel. Mais peut-être faudrait-il arrêter aussi de vouloir être toujours plus minces ! On lit ici que les régimes protéinés sont "les seuls qui permettent de maigrir vite". Pourquoi vouloir maigrir vite ? En général, si on a des kilos en trop, ils ne sont pas arrivés en un jour. Pourquoi partiraient-ils à toute vitesse ?

Préférez donc un changement en douceur de vos habitudes, après avoir compris pourquoi vous aviez pris du poids, en mangeant de tout,  sans vous priver.

 

29/08/2009

Rentrée : mangez sans stress

Vous êtes rentré(e) de vacances. Détendu(e), reposé(e), plein(e) d'énergie. Mais la rentrée se profile et vous craignez de retomber dans l'urgence et le stress qui vous font manger vite et mal. Pas de panique, il est possible de garder votre sérénité alimentaire.

Bien sûr, le travail a repris avec son lot d'urgences, de boulot à rattraper, de réunions sans fin. Tout ce qui a pu dans le passé vous conduire à manger à toute vitesse un sandwich au bureau ou à avaler votre déjeuner en ¼ d'heure. En effet, dans un monde où tout va vite, vous êtes nombreux à considérer que le temps consacré à manger durant la journée de travail est du temps perdu ! Et, donc, on préfère manger ET faire autre chose : travailler devant son ordinateur, surfer sur internet, faire du shopping, ... Or, il a été prouvé que lorsque l'attention est occupée par autre chose que la nourriture, on mange plus, en fonction de ce qu'on a devant soi, et on ne peut pas « entendre » le moment où l'on est rassasié(e). Manger nécessite de s'y consacrer (même dans le cas d'un sandwich !), l'essentiel étant de se sentir bien pendant et après : le plaisir de manger fait partie intégrante du rassasiement.

Image_bureau.jpgDonc, que diriez-vous, au chapitre des bonnes résolutions de rentrée, de décider de prendre le temps de déjeuner, de faire du repas un moment de détente qui permette de relâcher la pression ?

Prendre le temps de manger, cela signifie :

- faire une vraie pause, si possible en changeant d'environnement (si vraiment vous ne pouvez pas « prendre l'air », squattez une salle de réunion ou un autre bureau, partez à l'aventure !)

- se détendre quelques instants avant de commencer à manger pour ne pas importer son stress à table !

- manger tranquillement en mastiquant bien les aliments, ce qui pourra éviter des sensations désagréables de lourdeur après le repas, et ne pas enchaîner les bouchées à toute vitesse mais être attentif au goût, aux saveurs.

Bien sûr, parfois, vous êtes dans une urgence incontournable et, rien à faire, vous avez seulement 10 ou 15 minutes pour déjeuner. Si vous avez faim et que vous ne pouvez pas attendre un moment plus calme, un conseil : adaptez ce que vous mangez au temps disponible plutôt que d'essayer d'absorber la totalité d'un repas trois fois plus vite que d'habitude ! Par exemple, mangez seulement un plat et gardez un complément pour plus tard ou mangez la moitié de votre sandwich, de votre salade, ... et finissez tranquillement l'autre moitié quand le calme est revenu.

Un déjeuner d'affaires n'est pas non plus incompatible avec le plaisir du goût. Il est tout à fait possible consacrer une certaine attention à ce qu'il y a dans son assiette : au lieu de parler business à peine passés à table, savourez les mets servis, commentez-les avec vos partenaires de repas, parce que manger ainsi est convivial et bénéfique pour le restant de la journée.

Pour éviter plus généralement une accumulation de stress sur la journée qui peut vous conduire à des comportements de grignotage compensatoire le soir, pensez à vous accordez des mini-pauses plusieurs fois dans la journée, par exemple toutes les deux heures : prenez une boisson chaude sans rien faire d'autre pour déconnecter quelques instants ; faites une petite marche à proximité ou même dans les couloirs, ...

Enfin, si vous rentrez chez vous le soir en étant affamé(e), ce qui vous conduit à grignoter en préparant le repas ou à vous précipiter à table, cela signifie que :

- peut-être votre déjeuner était insuffisant, pas assez rassasiant. Prévoyez de le renforcer ou de le manger plus calmement. En particulier, n'oubliez pas les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, ...) indispnesables pour avoir assez d'énergie. 

- ou vous avez fait un bon déjeuner mais votre rythme alimentaire personnel nécessite une collation en cours d'après-midi, et ce d'autant plus si vous rentrez chez vous tardivement. Prévoyez d'apporter un fruit, 2-3 biscuits, des fruits secs, ...pour tenir le coup.

En rentrant, prenez le temps de vous changer pour faire une vraie coupure avec la journée de travail. Et cela vous permet de vous mettre à table détendu(e) et de savourer votre repas. Que chaque repas soit un plaisir, voilà un bel objectif de rentrée !

Retrouvez ma chronique Nutrition sur www.toutpourlesfemmes.com

 

 

18:05 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée, alimentation, stress, minceur, grignotage, sandwich | |  Facebook | |  Imprimer

19/07/2009

Un livre à lire absolument : Tous gros demain ?

En cette période de vacances, peut-être cherchez-vous quelques lectures différentes des gros romans de l'été. Si vous vous intéressez à l'évolution de notre alimentation, aux transformations de l'agro-alimentaire, aux problèmes de surpoids dans notre société, il faut absolument lire "Tous gros demain" de Pierre Weill. Ce livre ne vient pas de sortir mais il est toujours d'actualité.
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Il explique de façon très simple et passionnante la façon dont notre alimentation a évolué, sans que notre corps suive toujours au même rythme.

Par ailleurs, Pierre Weill s'est lancé dans une tâche énorme : impulser des transformations de la filière agro-alimentaires dans sa globalité. Il est le président de l'association Bleu Blanc Coeur, qui vise à réintroduire de façon naturelle des omega 3 dans notre alimentation, grâce à une autre manière de nourrir les animaux.

Alors, soyez attentifs quand vous allez au supermarché à trouver le logo "Bleu blanc coeur" sur les produits (oeufs, jambon, volaille, produits laitiers, ...), c'est la garantie d'une chaîne alimentaire ayant permis de produire des aliments naturellement riches en omega 3.

Si vous voulez en savoir plus, consultez leur site.

 

19/04/2009

La pomme de terre, quelle polyvalence !

L’année de la pomme de terre vient de se terminer, ce n’est pas une raison pour arrêter de manger des pommes de terre sous toutes les formes : au four, à la vapeur, en salade, en soupe, et même en frites bien sûr !

La pomme de terre est un pilier assez incontournable de l’alimentation, c’est un féculent peu calorique contrairement à ce qu'on croit souvent et il y a de multiples façons de la préparer : à la vapeur avec quelques herbes, en salade accompagnée d’ingrédients variés, au four, en soupe, en gratin, en robe des champs, … soupe.jpg Par exemple, pourquoi ne pas prévoir une salade pommes de terre/saumon fumé pour un dîner plaisant et vite prêt ? Ou des pommes de terre au four avec quelques tranches de viande des Grisons ? Ou une soupe poivrons-pommes de terre ?

Il y a bien sûr aussi les frites ! C’est bien sûr un peu plus gras (pas tant que ça insiste le célèbre fabricant de frites McCain). Des frites, ce n’est que de la pomme de terre et un peu de matière grasse.

Si vous aimez ça, n’hésitez donc pas à vous en offrir de temps en temps. Tout d’abord, il est peu probable que vous ayez envie d’en manger tous les jours. Elles ont tout à fait leur place dans une alimentation variée et équilibrée. Par ailleurs, soyez attentif(ve) la prochaine fois que vous aurez devant vous une assiette de frites. Il me semble que cet aliment est un de ceux, avec la pizza notamment, qui illustre le mieux le fait que les premières bouchés sont les meilleures et qu’on n’est donc pas obligé(e) de finir son assiette ! En effet, au début, les frites sont bien chaudes et croustillantes, mais, plus le temps passe, plus elles refroidissent évidemment et ramollissent. Donc si vous les mangez lentement, peu de risque de les finir si vous privilégiez votre plaisir gustatif.

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Quand on les finit, c’est plutôt en général parce qu’on tombe dans un geste automatique qui va de l’assiette à la bouche sans trop penser à ce qu’on fait. On y est particulièrement incités par la saveur salée. Mais posez-vous la question : avez-vous réellement du plaisir jusqu’à la fin de l’assiette ou est-ce un geste machinal ou encore faites-vous partie de la grande famille des disciples de l’assiette vide ?! Alors une bonne assiette de frites de temps en temps au restaurant ne serait-elle pas le plat idéal à partager avec votre complice de table ? Ou osez demander au serveur un mix légumes/frites.


Chez vous, vous pouvez tout à fait doser la quantité qui vous convient, notamment si vous utilisez des frites surgelées (mais qui sont à mon sens bien moins bonnes que les vraies frites maison) : pas de gaspillage, pas de surconsommation ! Si vous n’avez pas de friteuse, vous pouvez essayer les frites au four même si, pour les puristes ce ne sont pas tout à fait de vraies frites !

Donc ne diabolisons surtout pas cet aliment et mangez-en de temps en temps sans culpabilité si vous aimez ça. Diversité oblige, pas tous les jours !

28/02/2009

Obsession régimes et minceur, stop !

Comme chaque semaine, vous pouvez lire ma chronique du site Toutpourlesfemmes à paraître lundi. Comme on est proche de la Journée mondiale de la femme, cela m'a inspiré quelques réflexions sur cette obsession de la minceur, omniprésente dans nos sociétés occidentales, qui prend trop de place dans la vie de nombreuses femmes. Cela n'a pas raté, début mars, les magazines féminins publient déjà leurs couvertures minceur et régimes comme chaque année. Peut-être même un peu plus tôt que d'habitude.

Une majorité de femmes, alors qu'elles sont de poids normal, souhaiteraient être plus minces et passent leur vie en régimes et privations qui leur font plutôt prendre du poids qu’en perdre. Ne peut-on vivre dans le présent et en profiter plutôt que se projeter toujours soit dans le passé “ah que j’étais mince quand j’avais vingt ans” ou le futur “que je serai heureuse quand je serai mince”. Fotolia_regime.jpg Bien sûr, il n’y a pas de remède miracle pour lutter contre l’emprise des images véhiculées par les médias et la société. Je vous donne quelques modestes conseils toutefois, à expérimenter pour essayer de se débarrasser de cette obsession d’être toujours plus minces qui nous gâche souvent la vie.

D’abord, faites un état des lieux : regardez-vous honnêtement, sans sévérité excessive. Nombre d’entre nous sont sujettes à une distorsion de la perception et se voient bien différentes de ce qu’elles sont en réalité. Et réfléchissez à qui vous vous comparez. Aux photos des magazines ? Elles sont largement retouchées (jambes allongées, défauts gommés, ...) et font très souvent appel à des jeunes filles de 15-16 ans. Aux actrices de cinéma qui dépensent des fortunes en coachs sportifs et esthétiques et passent leur temps en régimes yoyo ?

Ensuite prenez une feuille de papier et écrivez : “si j’étais plus mince, je...” et listez tout ce que vous feriez si vous étiez plus mince. Peut-être allez-vous noter : porter des vêtements différents, faire du sport, me mettre en maillot de bain, ... Reprenez chacun de ces thèmes et demandez-vous ce qui vous empêche de le faire aujourd’hui.

Ensuite, mettez-vous en valeur : choisissez des vêtements dont la forme et la couleur conviennent au mieux à votre silhouette, à votre couleur de cheveux, à vos yeux, ... Soignez votre coiffure, votre maquillage, même léger, vos accessoires : une nouvelle paire de lunettes vraiment adaptée à votre visage peut vous transformer.

Ne faites pas de régime, ne vous interdisez aucun aliment : le fait de ne plus être obsédée par certains d’entre eux permet de les retrouver avec plus de sérénité et sans culpabilité. Le régime et ses privations créent des pensées obsédantes et font souvent craquer démesurément sur la tablette de chocolat par exemple et culpabiliser de l’avoir fait. jul2008 041.jpg
Alors que c’est tellement bon de laisser en fondre en bouche quelques carrés ! Soyez attentive au goût des aliments, appréciez-les, affinez vos préférences.

Et surtout, sans attendre, profitez de la vie et de ses bons moments, prenez le temps de vous détendre : une marche le soir en rentrant du travail, une pause thé le samedi après-midi, des activités que vous aimez, des rendez-vous avec vos ami(e)s, un massage ou un soin de beauté qui vous délassera et vous plongera dans un monde de sérénité pour quelques heures... : prenez du plaisir à vous occuper de vous et consacrez-y un peu de temps. Cela ne peut avoir que des bénéfices !

10:14 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régimes, minceur, poids, maigrir, santé, alimentation, mannequins, bien-être | |  Facebook | |  Imprimer