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20/12/2010

Un nabe japonais pour affronter le froid

P1030001.JPGC'est bizarre, sans l'avoir décidé, on mange beaucoup japonais en ce moment. Mais on ne s'en plaint pas ! Ce dimanche enneigé, encore un délicieux nabe. J'ai découvert que la journaliste gastronome japonaise Chihiro Masui* parlait récemment sur son blog de ce plat, grand classique des hivers japonais. Même si l'hiver, contrairement aux apparences, ce ne sera que mardi ! On est donc encore en automne pour deux jours : du coup, c'est la dernière fois de l'année qu'on utilise ces jolis petits porte-baguettes momiji (feuille d'érable) grand symbole automnal au Japon.

Celui-ci était très différent du précédent. Il y avait du saumon et une belle variété de légumes : brocolis, carottes, champignons shitake, chou, poireau, pommes de terre. Le bouillon était à base d'algue kombu et y avait été ajouté à la fin un mélange de saké et de miso. C'était plein de saveur, réchauffant, nourrissant.

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* auteur notamment d'un superbe livre sur l'art du poisson à la japonaise.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

19/12/2010

Testons les japonaiseries parisiennes : Happa Teï

Il y a quelques années, bien longtemps déjà, on lisait des guides qui paraissaient une fois par an pour avoir des critiques sur les restaurants. Ou on suivait les conseils d'amis proches. Aujourd'hui, avec internet, les avis pullulent. Et les bloggueurs gastronomes font la course pour être les premiers à parler d'un nouveau restaurant. Souvent, la rumeur s'emballe à toute vitesse, de façon plus ou moins justifiée. J'ai un certain recul face à tout ça mais, quand cela me fait envie, je vais me rendre compte par moi-même. Surtout si c'est japonais bien sûr.

Ainsi, j'avais été alertée par François Simon, critique gastronomique très nippophile sur l'ouverture d'un nouveau petit restaurant japonais, Happa Teï. Ce lieu tout simple propose notamment des takoyaki, sortes de petits beignets ronds au poulpe. On avait découvert avec joie les takoyaki à Osaka il y a quelques années, où on les mange brûlants dans la rue, et on était ravis de retrouver cela à Paris.

Donc, direction Happa Teï samedi midi. Eh bien, contrairement à ce que j'avais lu deci-delà, on a été unP1020997.JPG peu déçus par les takoyaki. Ils étaient trop mous à mon goût, pas assez cuits, et surtout pas très généreux en poulpe. Les ai-je trop embellis dans mon souvenir ?

En revanche, on avait aussi un plat de yakisoba (photo), des nouilles soba sautées aux légumes,  agréablement parfumées. Elles étaient, elles, très bonnes et "comme là-bas" ! Cela m'a notamment ramenée à des yakisoba mangées cet été dans la rue à Hirosaki, lors d'un matsuri, grande fête avec défilé de chars.

Alors, pour se remettre dans l'ambiance des yakisoba du matsuri d'Hirosaki, une petite photo du défilé de chars, un grand classique des étés japonais.

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Happa Teï, 64 rue Ste Anne, Paris 2eme

 

15/12/2010

Un bento, oui mais pas tous les jours

Chouette, encore un bento ! Comme j'avais une bonne quantité de légumes pour lundi, j'ai pu en garder pour garnir un bento mardi. Cette fois, avec les légumes, il y avait une salade de crevettes et concombre, et du riz.

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Mais je reste raisonnable, je ne me fixe pas de faire des bentos tous les jours (j'admire celles qui le font !), j'alterne avec des déjeuners à l'extérieur, l'approvisionnement en restauration rapide de proximité, un sandwich ou une salade, ... Et cela satisfait mon besoin de variété.

Pour vous motiver peut-être à vous lancer dans des déjeuners faits maison de temps en temps, rappelez vous que cela a un triple intérêt :
- gustatif car vous mangez des aliments qui vous plaisent et cuisinés à votre façon,
- nutritionnel car vous savez ce que vous mettez dedans et comment vous les assaisonnez,
- économique : même avec de bons ingrédients, il y a de bonnes chances que cela vous revienne moins cher qu'un repas à l'extérieur.

Ensuite, vous avez le choix : le déballer au calme pour manger tranquille ou rallier quelques collègues pour déjeuner de façon conviviale. Mais pas devant l'ordinateur s'il vous plait !

08:03 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, déjeuner au bureau, bento, lunchbox, japon, riz | |  Facebook | |  Imprimer

14/12/2010

Qui n'aime pas les fruits d'hiver ?

P1020989.JPGQui croit ne pas aimer les fruits d'hiver, qui se lamente de devoir se contenter de pommes et poires, devrait absolument goûter cette salade de fruits inspirée par une recette de Kaori Endo, une des cuisinières japonaises francophiles en vogue à Paris.

Je n'ai pas tout à fait suivi ses proportions et n'ai pas ajouté les amandes prévues ni le sucre, qui me paraissait tout à fait superflu (et j'ai eu raison). Il y avait déjà une multitude d'ingrédients : poire, orange, pamplemousse, kaki, graines de grenade, dattes, abricots secs, pruneaux, jus de citron vert, gingembre, vanille. On mélange tout cela, on laisse mariner 2 heures et on déguste. Un pur délice qui fait apprécier l'hiver !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

Plat du jour au Y

Dans le 9eme arrondissement de Paris, il y a une rue plutôt tranquille, la rue Godot de Mauroy qui se déroule toute droite entre Madeleine et les grands magasins du boulevard Haussmann. M'y promenant à l'heure du déjeuner, j'ai remarqué à quel point elle était riche en offre de restauration de toutes sortes : rapide, traditionnelle, étrangère, ... ? Alors, comment faire son choix ? Le mieux est d’écouter son envie du moment. Car le plaisir fait partie intégrante du rassasiement : si on mange un plat qui correspond à notre envie et non un choix fait par contrainte, raison, …, on sera pleinement satisfait et on pourra passer à autre chose sans frustration. C’est donc ce que j'ai fait un midi récent : il fait froid, j'ai faim, un plat chaud et reconstituant ferait mon bonheur. 

Attirée par l'ardoise des plats du jour, je m'arrête au Y (le prononcer pour comprendre : c'est un restaurant grec !). Je choisis un poivron farci au riz et au bœuf, un plat qui me paraît répondre à mon cahier des charges. Le service est rapide, souriant, agréable, je suis vite servie. Le poivron arrive, fort appétissant. La farce est moelleuse, le poivron bien tendre, une sauce tomate plutôt goûteuse évite toute par sécheresse. Le tout est fait maison et tout à fait revigorant et réconfortant. Je le savoure tranquillement, l’assiette est chaude et préserve la température. On aurait pu se passer des pommes de terre, qui n'apportent pas grand chose. Il s’agit d’un plat traditionnel grec, le « gemista ». Cela me permet de voyager un peu sur la pause déjeuner.

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Ce n’est pas de la grande cuisine mais ce n’est pas ce qu’on recherche en général au déjeuner.  C 'est une cuisine familiale faite maison, le patron est grec et installé depuis longtemps en France.

Le Y, 24 rue Godot de Mauroy, Paris 9eme

Formule 13,50 euros : entrée-plat ou plat-dessert + boisson

 

 

 

 

 

 

Bento du lundi, c'est plus facile

J'ai l'impression qu'en général, je parle plus de bentos en début de semaine. En effet, je suis comme beaucoup de personnes : le week end, j'ai plus de temps pour faire des courses, pour cuisiner, je peux plus facilement préparer pour le lendemain. En fin de semaine, le frigo se vide, on est peut-être plus fatigué (e), ...

Donc, dimanche soir, j'ai eu le temps de cuisiner une poêlée de légumes à la japonaise (champignons, carottes, haricots verts), de faire mariner et cuire du poulet au citron auquel j'ajouterai du persil plat. Lundi matin, il ne me restait plus qu'à cuire des soba (pâtes de sarrasin japonaises), que j'ai ensuite agrémentées, au moment de manger, d'une sauce à la ciboulette et au gingembre (cuisine domino : c'était le reste de la sauce du tofu) et d'algue nori. Cela a fait un déjeuner vraiment délicieux avec une soupe miso pour réchauffer le tout.

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Cela concerne aussi les dîners. Il ne s'agit pas de planifier de façon rigide les repas de la semaine. Mais cela peut être utile de se rendre compte qu'en fin de semaine, on aurait sans doute intérêt à avoir quelques basiques faciles à préparer avec ce qu'on a dans les placards. Et qu'il vaudrait mieux oublier les légumes achetés presque une semaine avant, qui flétrissent dans le bac à légumes. C'est donc sans doute plus en fin de semaine qu'on va préparer de bonnes pâtes vite prêtes, une omelette, qu'on va ressortir un plat congelé avec soin, ... Aucun problème, l'important est surtout que cela soit bon, vous fasse plaisir et que vous variiez les saveurs.
Et vous, avez-vous l'impression que vous mangez différemment en début et en fin de semaine ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

13/12/2010

La cuisine japonaise, ce n'est pas que des sushis !

Depuis quelques années, ce qu'on voit le plus en France de la cuisine japonaise, ce sont les sushis, sashimis, ...pour le meilleur et pour le pire ! Avant, il y avait eu les yakitori (brochettes). Il y a aussi, du moins à Paris ou dans les grandes villes, les tempura, les ramen, ... Mais ce n'est pas tout. Ainsi, cette semaine, il se trouve qu'on a beaucoup mangé japonais mais rien de tout cela.

Il y a par exemple toute une cuisine familiale. Dont un plat d'hiver déclinable de multiples façons, le nabe (prononcer nabé). Il s'agit d'un d'un bouillon qu'on fait mijoter. On peut y mettre ce qu'on veut. Cette fois, c'était quelques fines lamelles de boeuf et beaucoup de légumes : carotte, épinards, poireau, champignons. Le bouillon était composé de dashi, sauce soja, saké, mirin. Le tout était un régal, tout à fait adapté à une soirée où l'on est mieux au chaud chez soi que dehors.

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Les Japonais sont aussi de grands amateurs de pâtes et c'est vraiment un de leurs plats très usuel. Outre les ramen, cuites dans un bouillon à base de viande, les soba (nouilles de sarrasin), il y a les udon, grosses nouilles de blé qu'on avale en faisant bruyamment "slurp" (ce qui n'est pas du tout mal vu au Japon, au contraire). Le "temple" à Paris, c'est Kunitoraya, où l'on déguste des udon dans un bouillon très chaud. Là, je les ai mangées avec une crevette, des algues wakame et des feuilles de chrysanthème.

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Autre régal japonais, le tofu*. Une des spécialités qu'on goûte à Kyoto, ville marquée par le végétarisme bouddhiste, c'est le tofu bouilli (ou yudofu). De gros morceaux de tofu cuisent dans un dashi (bouillon fait avec de l'algue kombu), avec des feuilles de chou, et on les déguste en les trempant dans une sauce goûteuse.

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*A Paris, il y a notamment du bon tofu chez Kioko, Jujiya, Ace-mart, épiceries situées dans le quartier Opéra-Ste Anne.

07/12/2010

Un bento en hiver aussi ?

P1020970.JPGD'abord, je tiens à rassurer les personnes qui me lisent et qui pense que je suis une super-woman de la cuisine qui passe son temps à préparer repas, bentos, ... Je passe plus de temps à mon cabinet que dans ma cuisine et, comme de nombreuses femmes, je n'ai ni le temps ni le courage de me préparer un repas à emporter tous les jours ! Mais j'aime bien préparer de temps en temps un bento pour mon déjeuner quand j'ai le temps et les ingrédients. Car c'est ensuite un vrai plaisir pour ma pause déjeuner.

P1020971.JPGVous vous demandez peut-être si un bento est adapté à l'hiver, où l'on a plutôt envie de plats chauds. Pour ma part, je mange un bento froid car je n'ai pas de moyen de le réchauffer. Mais mon repas comprend deux éléments chauds qui compensent cet inconvénient : du thé et une soupe miso. J'utilise des petits sachets de préparation pour soupe miso individuels et c'est bien pratique. Il me suffit de faire chauffer de l'eau pour le thé et la soupe et le tour est joué.

Cette fois, j'ai profité de la préparation d'une soupe de brocoli pour prélever quelques têtes de ce légume (c'est la cuisine domino dont je parlais il y a quelques jours). J'ai fait cuire en même temps à la vapeur des rondelles de carotte. J'ai aussi fait revenir rapidement des crevettes que j'avais au congélateur, avec échalote, gingembre et sésame (celles du quinoa de la semaine dernière). Tout cela a donné un bento d'hiver fort sympathique, très bon et franchement pas compliqué.

NB : pour les plus curieux, il y a avec le riz des petites prunes ume et un condiment au poisson mariné, rapportés du Japon.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

06/12/2010

Une soupe bien sûr !

Nous mangeons souvent des soupes faites maison. Cela varie en fonction des saisons mais c'est bien sûr en hiver qu'on en a le plus envie. Cette fois, j'ai pensé à une soupe de brocolis. J'avais souvenir d'en avoir déjà fait une. Mais je me suis demandé si la soupe de brocoli, c'était juste du brocoli et de l'eau plus de la crème pour finir ou si c'était plus compliqué que cela.

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Je cherche donc dans mes tablettes et je retrouve une recette. Je consulte le livre ad hoc et, en effet, on intègre aussi du fenouil, de l'oignon, du céleri. Puis du lait. Finalement, j'ai un peu adapté, j'ai mixé différemment de ce qui était prévu, mis moins de lait pour garder le goût du brocoli. Et le résultat a été tout à fait délicieux.

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Cette recette vient d'un livre plein de recettes savoureuses et originales classées par l'ingrédient principal, acheté il y a longtemps, le "Larousse de la cuisine saine et gourmande". Je n'y pense pas assez souvent, peut-être parce qu'il est un peu trop "diététique" pour moi (je prends des ingrédients "normaux" au lieu des allégés proposés dans certaines recettes !).

Une choucroute, plaisir de l'hiver

Quand on aime manger, on accepte sans problème le rythme des saisons. Car chacune apporte ses saveurs particulières, ses aliments, ses plats, dans un renouvellement permanent et gourmand. Qui aurait ainsi l'idée de manger une choucroute en été ?! Alors que quand le froid est sérieusement installé, on a envie de se nourrir le corps et l'esprit avec des plats chauds, consistants, revigorants.

J'adore la choucroute et, dans la choucroute, j'aime particulièrement le chou fermenté lui-même. Mais, bien sûr, l'associer à d'autres aliments le rend particulièrement savoureux. J'apprécie la choucroute traditionnelle, avec diverses petites saucisses d'origine alsacienne ou allemande. Si on en mange à sa faim, ce n'est pas un plat spécialement lourd et il contient tout ce qu'il faut pour en faire un plat complet : viande, féculents et légumes.

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Ce week end, je me suis régalée ainsi régalée d'une délicieuse choucroute qui était délicatement parfumée avec baies de genièvre, cumin, ...

La lecture récente d'un article sur ce mets de choix par Jacky Durand dans Libération m'a aussi donné envie d'autres recettes, tirées d'un opuscule du prolixe écrivain-gastronome Pierre-Brice Lebrun sur la choucroute (je vous ai déjà parlé de lui à propos de la boulette). A venir donc peut-être d'autres plaisirs gourmands à base de choucroute. Dans un autre style, j'avais d'ailleurs beaucoup aimé aussi cela.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.