Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/11/2009

Sensations, émotions, position

Accompagner l'évolution du comportement alimentaire des personnes est un travail passionnant, complexe, enrichissant et je me réjouis chaque jour de l'avoir choisi. Pour ceux/celles qui me lisent depuis peu de temps, un petit résumé, forcément approximatif, de mon approche de l'alimentation. Je viens de trouver trois mots pour la résumer : sensations, émotions, position.

Sensations : écouter ses sensations de faim et de rassasiement, pour manger la juste quantité et savoir s'arrêter sans frustration. Ecouter ses sensations gustatives, être attentif au plaisir des sens, qui sont tous mobilisés dans le fait de manger. Prendre le temps de déguster pour avoir ce plaisir. Varier son alimentation pour élargir son éventail de sensations.

Emotions : apprécier les émotions positives associées au fait de manger : le bonheur d'avoir découvert une nouvelle saveur extraordinaire, la joie de partager un bon repas, la fierté d'avoir réussi une nouvelle recette et reçu des compliments ; le réconfort d'un bon petit plat ou d'une douceur après un moment difficile, ... Apprendre à accepter et à gérer ses émotions négatives (la colère, la tristesse, la peur, ...) sans se réfugier à répétition dans l'alimentation.

Position : tenir sa position dans son environnement, affirmer ses goûts, ses préférences, ses envies. Accepter avec sérénité son corps et la place qu'il occupe à un moment donné en prenant soin de lui, sans rêver à un idéal inaccessible mais pour atteindre son poids d'équilibre.

16:57 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dietetique, nutrition, alimentation, gout, cuisine | |  Facebook | |  Imprimer

11/11/2009

Vive les pâtes !

Certaines personnes qui viennent me voir m'annoncent parfois d'un air penaud : hier, j'ai encore fait des pâtes ! Et alors ? Il ne faut surtout pas en avoir honte ! Les pâtes, c'est délicieux, c'est source d'énergie, tout le monde aime ça et rappelons-le une bonne fois pour toutes, cela ne fait pas grossir ! De plus, c'est simple à préparer et cela peut constituer un plat unique le soir. Tant mieux ! Il faudrait arrêter de culpabiliser de ne pas passer 2 heures en cuisine quand on rentre de son travail : c'est normal !

En revanche, ce qui serait dommage, c'est de manger toujours les mêmes pâtes. J'entends beaucoup parler de pâtes à la sauce tomate ou bolognaise. On pourrait varier un peu les plaisirs et cela n'est pas plus compliqué. Il suffit d'un tout petit peu d'organisation pour avoir tous les ingrédients sous la main, en utilisant frigo, placard et congélateur.

Pour commencer, dans son placard, on peut avoir plusieurs variétés de pâtes sèches : spaghetti, penne, macaroni, farfalle, conchiglie, ... c'est plus sympa et ce n'est pas pour rien que les Italiens ont inventé une multitude de formes : elles captent la sauce différemment. Vous avez aussi dans le frigo un morceau de parmesan à râper, bien utile si la sauce s'y prête.pates 003.jpg

Quelques exemples :

Penne aux légumes en ratatouille : ils sont tout prêts au congélateur.

Pâtes aux courgettes et pignons : rondelles de courgettes au congélateur, sachet de pignons dans le placard.

Penne thon-tomate-olives : boite de thon dans le placard, olives au frigo, tomates en dés au congélateur ou en sauce toute faite.

Spaghetti brocoli-anchois-pignons : fleurettes de brocoli au congélateur, anchois en bocal, pignons dans le placard.

Tagliatelles courgettes-crevettes : le tout est prêt au congélateur.

De façon générale, la plupart des légumes existent sous forme surgelée,épluchés et pré-découpés, c'est très pratique, bon et finalement pas plus cher. De même pour le poisson, les crevettes, ... Vous pouvez aussi avoir au frigo du jambon de Parme ou d'autres charcuteries italiennes (il en existe de très bonnes au rayon frais), du saumon fumé, ..

Quelques autres pistes de garnitures :

Petits pois-jambon de Parme ; saumon fumé-courgettes ; moules et tomates ; champignons-jambon et persil plat ; poulet-champignons-épinards ; aubergines-tomates-ricotta ; dés d'espadon et tomate ; langoustines et courgettes ; saumon fumé et saumon frais ; artichauts et pancetta, etc. : vous pouvez faire preuve d'une créativité infinie dans les assemblages selon votre inspiration et ce que vous avez sous la main.

Et les pâtes ont encore d'autres avantages :

- vous pouvez moduler la portion selon votre appétit. Si vous êtes plusieurs, chacun en mange à sa faim (à titre de repère, à adapter à chacun, une portion usuelle est de 80 à 100 g).

- vous avez la possibilité de garder quelques pâtes froides (non assaisonnées) pour une salade de pâtes le lendemain si vous êtes du style "lunchbox".

Ce n'est pas long à préparer : pendant que les pâtes cuisent, vous préparez, assemblez, réchauffez la sauce. 

C'est prêt ? Prenez le temps de humer votre plat ! Puis de le déguster tranquillement.

Donc, pourquoi pas un repas pâtes par semaine ? Sans aucune culpabilité, que pour le plaisir !

Le curry de Chine : plaisir gourmand du 10 novembre

Mardi midi, plaisir gourmand exotique avec un curry viande et légumes à l'occasion d'un déjeuner chez Chine Lanzmann, coach en leadership au féminin. Le curry est servi avec du riz blanc et divers ingrédients qu'on peut ajouter à loisir et qui apportent une note de fraicheur et des textures variées : dés de tomate, concombre, banane, raisins secs. Le curry est plein de saveurs et embaume de loin.

curry 002.jpg
C'est un plat très pratique quand on reçoit car on peut le préparer en grande quantité, à l'avance, et le réchauffer au dernier moment. De nombreuses viandes se prêtent à être préparées en curry : veau, poulet, agneau, ... mais aussi le poisson ou simplement des légumes.

09:00 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nutrition, manger, cuisine, curry, dietetique, gourmandise | |  Facebook | |  Imprimer

06/11/2009

Un plaisir gourmand par jour, ça commence demain !

Je parle beaucoup ici de plaisir de manger, de se faire plaisir le plus souvent possible lors des repas. Beaucoup sont sceptiques : on ne peut pas se faire plaisir tout le temps, souvent on mange machinalement, un peu vite, ce qu'on a sous la main, etc. Certes. Alors, j'ai décidé de me l'appliquer à moi-même pour vous convaincre que c'est possible. Dorénavant, je posterai un message chaque jour pour vous rendre compte d'un plaisir gourmand ressenti la veille, que ce soit avec les aliments les plus simples ou les mets les plus sophistiqués. Un défi car je n'ai pas l'habitude d'être aussi prolixe ! Mais cela ne devrait pas être trop difficile puisque comme beaucoup de personnes, je fais en moyenne trois repas par jour... Et je déteste mal manger ! Avec cette action, j'espère bien faire des émules ! Je commence avec la journée du 7 novembre parce qu'il faut bien commencer un jour et c'est mon anniversaire, donc un jour propice à quelques gourmandises !

Fotolia_gourmand.jpg

07:50 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cuisine, alimentation, repas, gourmandise, plaisir, recettes | |  Facebook | |  Imprimer

04/10/2009

Cuisine et parfum : lancez-vous !

Les odeurs et parfums jouent un rôle majeur dans le plaisir de manger. On peut non seulement y être attentifs mais aussi jouer avec et innover pour le plus grand bonheur des sens.

On parle souvent à propos des plats, des aliments, de leur saveur. Mais en fait, les saveurs que détectent nos papilles ne sont qu'au nombre de 4 : salé, sucré, acide, amer, voire 5 avec l'umami japonais. Et elles ne représentent qu'une infime partie des qualités gustatives des plats que nous aimons. Savez-vous que l'odorat entre pour 80 à 90% des sensations dans ce qu'on appelle le goût des aliments, par le mécanisme de la rétro-olfaction (qui nous fait sentir les arômes quand l'aliment est en bouche) ? Et cette richesse des odeurs est infinie. C'est elle qui fixe dans notre mémoire le souvenir des aliments et crée nos « madeleines de Proust ». C'est à cause d'elle que l'on se sent presque rassasié (e) quand on a cuisiné car nous avons absorbé toutes les odeurs de la cuisine en train de se faire. On n'a presque plus envie de s'attabler mais il le faut pourtant, pour la convivialité bien sûr mais aussi car notre corps réclame sa dose d'énergie fournie par les aliments, que la simple odeur ne suffit pas à combler !Fotolia_epices.jpg

Malheureusement, l'odorat est dans un des sens que l'on néglige le plus dans notre civilisation. Aucune éducation olfactive n'est dispensée à l'école. Mais il n'est jamais trop tard. Alors profitez de toutes les occasions pour développer votre nez, que ce soit autour des parfums, de la cuisine, du vin, ...

Il est donc important de prendre le temps de humer les plats avant de les manger (de la façon la plus élégante possible !) et de commenter ce que l'on a senti : c'est un premier pas vers le plaisir gustatif. Mettre des mots sur ses sensations aide à les mémoriser : ces odeurs viendront se ranger dans votre bibliothèque olfactive et vous les retrouverez de temps en temps, parfois très longtemps après et elles seront évocatrices de souvenirs multiples. Enrichir cette bibliothèque vous fera mieux apprécier non seulement les aliments, les plats, mais aussi les thés, les vins, ...

Pour renforcer les parfums des aliments, on utilise traditionnellement quelques épices, herbes et aromates. Dans ce domaine, il y a bien sûr des accords incontournables : la pomme et la cannelle, la tomate et le basilic, le saumon et l'aneth, ... Mais on les a un peu usés ! Alors, osez sortir des sentiers battus et tester de nouvelles harmonies. C'est votre goût qui vous dira si c'est une bonne idée ou non. Ainsi, déclinez les carottes au cumin, à l'orange, à la vanille, au citron, au curry, à la ciboulette, à la cannelle... et décidez de vos préférences.

Michèle Gay, elle, a décidé de pousser plus loin la chose : elle s'est spécialisée depuis de nombreuses années dans la parfumerie culinaire et elle a décidé de nous faire profiter de ses recherches et talents. Elle propose depuis début octobre un atelier de parfumerie culinaire. Pendant 3 heures, il s'agit de définir votre profil sensoriel (naturel, rebelle, intemporel, ...), de sentir et goûter un certain nombre de parfums associés à ce profil et de créer vous-même vos propres mélanges odorants à utiliser en cuisine. Concrètement, on utilise une matière brute (sucre ou sel) à laquelle ajoute des huiles essentielles pour créer des mélanges étonnants. Ainsi, un des grands classiques de Michèle Gay est le fromage confit au vétiver. j'ai goûté, c'est étonnant et délicieux.

On peut craindre que cette cuisine parfumée originale s'adresse à des cuisinier(e)s avertis. Pas du tout ! Michèle Gay prétend être elle-même (peut-être avec un peu trop de modestie) une piètre cuisinière, préférant partir de produits simples (compote, fromage blanc, fromages, poulet grillé, ...) et en faire des plats originaux et savoureux par la magie d'une note parfumée. A chacune de se définir sa personnalité de parfumeur/euse culinaire et là encore d'expérimenter pour définir ses préférences. A vous le yuzu, la fève tonka mais aussi le pin sylvestre ou le géranium ! Ces ateliers, que j'ai pu tester, sont un très bon moment de plaisir des sens et je ne peux que souscrire à sa signature « Oser la gourmandise » !

Ces ateliers "Parfums et saveurs" se déroulent à Paris le 1er jeudi de chaque mois de 18h à 21h chez Cinquième sens , société spécialisé dans la conception de parfums, le conseil et la formation et qui organise également des ateliers spécifiquement autour des parfums.

Pour aiguiser son odorat et passer un bon moment, on peut aussi essayer les cours de dégustation de l'Ecole du Thé, le thé ayant une diversité de parfums propice au travail aromatique.

 Retrouvez ma chronique sur Toutpourlesfemmes

28/09/2009

Mousse au chocolat pour chocolatomaniaques

Comme je viens de donner une recette de mousse au chocolat à quelques amies, j'en profite pour vous la livrer également. Elle n'a rien de révolutionnaire et on la présente parfois comme une mousse au chocolat minceur, cela sans doute parce qu'elle ne comprend pas de crème, de beurre, de sucre. Mais cela me parait assez inapproprié vu qu'elle contient quand même une demi-tablette de chocolat par personne ! Et comme je l'ai déjà dit souvent, la minceur n'est pas une question de recette allégée mais de quantités adaptées à ses besoins !

Revenons à cette mousse, son intérêt me semble-t-il est surtout qu'elle plait aux vrais amateurs de chocolat car elle a un goût fort en chocolat, du fait qu'on n'y ajoute pas de sucre (mais il y a bien sûr le sucre contenu dans le chocolat).Fotolia_chocolat.jpg

Pour deux gourmands qui ont faim (je rappelle qu'il est hautement préférable de manger un bon dessert quand on a faim, on l'appréciera beaucoup plus, et donc pas nécessairement à la fin d'un repas) ou trois-quatre plus petits mangeurs :

100g de chocolat à 70% de cacao (par exemple une tablette de l'excellent chocolat Bonnat), 3 blancs d'oeuf (soit 100g de blancs d'oeuf) (c'est tout !)

Faire fondre le chocolat en petits morceaux au bain-marie, le laisser tiédir.
Battre les blancs en neige ferme, les incorporer délicatement au chocolat fondu avec une spatule.
Mettre au frais plusieurs heures. Déguster en prenant le temps de savourer !

 

19/08/2009

Mangez des prunes !

En écrivant cette phrase, je me rends compte que je paraphrase le célèbre "Mangez des pommes !" de Jacques Chirac (et surtout de sa marionnette des Guignols) ! Mais les prunes, c'est de saison.

Il ne s'agit pas de ma part d'une recommandation à caractère nutritionnel car vous entendez déjà bien suffisamment « Mangez 5 fruits et légumes ». J'ai même plutôt tendance à lutter contre ce slogan tant il est mal compris et très souvent perverti dans son application : on mange des quantités de fruits et légumes et on oublie les autres familles d'aliments, ce qui n'a rien à voir avec une alimentation diversifiée ou équilibrée où il faut manger de tout, ou on mange 5 fruits et 0 légume en oubliant que beaucoup de fruits, ça peut quand même faire pas mal de sucre, ...

Non, si je vous dis aujourd'hui de manger des prunes, c'est parce que c'est la pleine saison et que c'est un fruit délicieux, propice à toute une série de desserts. Or, je viens de lire un article dans Libération où on explique que la prune se vend mal, que les producteurs de prunes sont assez désespérés et ne peuvent écouler toute leur récolte, que les multiples intermédiaires font passer le kilo de 0,5 euro chez le producteur à 3 euros à la vente, ...

Soyez attentif, vous trouverez peut-être moins cher en faisant le tour de vos commerçants ou du marché et, comme c'est la saison, c'est de toute façon plus abordable que nombre d'autres fruits. Et ne trainez pas, cela ne va pas durer longtemps : à la fin des prunes, ce sera vraiment l'automne !

Quelques suggestions pour vous régaler :

- nature, bien lavée : c'est un régal mais attention au jus qui dégouline si vous l'avez choisie mûre à point.  Pour info, il est tout à fait normal que les prunes soient recouvertes d'une pellicule blanchâtre. Il s'agit de la pruine, une couche cireuse que la prune fabrique pour se protéger d'agressions extérieures, notamment celle du soleil en été. C'est naturel et garant de la fraîcheur du fruit.

- en compote (ça change des pommes !) : faire cuire les prunes à feu doux avec une toute petite quantité d'eau. Pas besoin de sucre : en ce moment, il y a notamment des reines-claudes tellement sucrées qu'il ne leur faut pas le moindre ajout. A manger telle quelle ou accompagnée de fromage blanc.

- en tarte : je vous livre une recette de pâte express maison fournie par une amie (merci Eliane !), inratable et tellement meilleure que les pâtes toutes faites.
Mettre dans une casserole 3 cuillères à soupe d'eau, 3 cuillères à soupe de sucre et 125 g de beurre, faire fondre à feu très doux. Quand le beurre a fondu, ajouter 230-250 g de farine, remuer vigoureusement pour constituer une boule de pâte. L'étaler tout de suite avec les doigts (sans rouleau) dans un moule beurré, émietter sur le fond 2-3 biscuits (qui absorberont le jus de fruits), déposer les demi-prunes (peau contre la pâte), saupoudrer un peu de sucre et faire cuire environ 30 minutes autour de 200° (à adapter selon votre four).

- en crumble : seules ou avec d'autres de fruits. Voilà par exemple une idée de crumble de saison que j'avais trouvée il y a quelques années dans « Elle à table »: le « Black crumble », avec un mélange de quetsches, figues et mûres. Un pur délice !

Ces desserts sont tellement bons qu'il serait dommage de ne pas les apprécier pour cause de repas qui les précède trop copieux. Prévoyez de garder une place pour le dessert ou de le manger à distance des repas, au goûter ou carrément en « apéritif » (cf mon post sur Patrick Roger).

Bon appétit et n'hésitez pas à partager d'autres recettes ici !

26/07/2009

Boissons d'été

 Et si cet été, on variait un peu les boissons habituelles ?

L'été, il fait chaud, on a souvent soif. Et en vacances, on bouge, on marche, on se dépense. Du coup, on boit beaucoup et c'est normal. Il est essentiel d'avoir d'ailleurs toujours à boire à portée de main, de ne pas partir en expédition sans une bouteille.

Mais que boire ? Bien sûr, basiquement, de l'eau, plate ou pétillante selon votre goût. N'est-ce pas honnêtement la boisson la plus désaltérante quand on arrive d'une longue balade dans la chaleur estivale ? Et, au repas, c'est celle qui s'accorde avec tous les plats ! Que vous soyez dans une région de France ou à l'étranger, testez les eaux locales et essayez de sentir les différences de saveur.blog&tplf 008.jpg

Mais pour certains d'entre vous, l'eau, c'est terriblement triste et plat justement. Est-ce une raison pour boire des sodas ? Si vous les buvez avec attention, êtes-vous sûr d'aimer vraiment cette saveur ? Pourquoi ne pas essayer d'autres boissons ?

Quelques suggestions :

- de l'eau aromatisée : avec quelques gouttes de jus de citron ou d'eau de leur d'oranger.

- des thés glacés : ceux qui sont bon chauds ne passent pas toujours bien le cap de la fraîcheur. Donc, lancez-vous dans des expérimentations avec différents thés, parfumés ou non. Un thé qui vit très bien glacé : le Genmaicha japonais (aux grains de riz grillés).

- si vous aimez les saveurs sucrées-acidulées, une boisson à l'hibiscus (ou bissap), obtenu en infusant une petite poigné de fleurs d'hibiscus dans de l'eau bouillante, puis au frigo.

- si vous aimez les saveurs un peu piquantes, une boisson au gingembre et au citron.

- une fausse limonade avec du jus de citron et de l'eau pétillante.

- des infusions glacées pour le soir.

- des fruits pressés, des cocktails de fruits mais cela peut être assez nourrissant. Pour avoir des boissons d'une texture légère plus rafraîchissante, vous pouvez couper le jus de fruit avec de l'eau.

N'oubliez pas la glace pour avoir des boissons bien rafraîchissantes mais ne les buvez pas trop glacées : le froid (comme le chaud) vous empêche de sentir les saveurs. 

A votre santé !

09:23 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, vacances, nutrition, cuisine, thé, jus de fruit | |  Facebook | |  Imprimer

23/07/2009

D'autres repas de vacances !

Outre les repas de vacances dont j'ai déjà parlé, d'autres environnements vous attendent peut-être. L'important reste de se faire plaisir, de manger simplement, de prendre son temps, de ne pas manger plus que sa faim.

 

4. Vous partez dans un hôtel-club, un club de vacances ...

Dans ce type d’endroit, c’est bien souvent la formule buffet qui prime. Et souvent à tous les repas. Vous avez peut-être peur que cela ait un impact sur votre ligne. Rappelez-vous, l’important est de manger à votre faim, sans excès. Ne vous laissez pas piéger par la quantité de plats proposés, vous n'êtes pas obligé de tous les goûter ! Donc, repérez les aliments que vous aimez, mangez varié, explorez toutes les familles d’aliments, avec des petites quantités. Rappelez-vous que vous êtes là pour plusieurs jours : ce que vous ne goûtez pas aujourd’hui, vous pourrez encore le goûter demain. En général, la composition du petit déjeuner et même celle des salades et autres poissons, viandes froides ... ne change pas complètement d’un jour sur l’autre.Fotolia_fatman.jpg

Si la taille des assiettes est réduite, mangez tranquillement la première et ensuite demandez-vous si vous avez encore faim. Gardez une petite place pour le dessert surtout si la région est riche en fruits de saison. Au contraire, s’il s’agit d’une assiette XXL, rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé de la remplir ! L'avantage du buffet étant que c'est vous qui décidez de la quantité, en fonction de votre faim.

 

5. Vous partez dans votre famille ou chez des amis où l’on cuisine toujours comme si l’on était quarante à table. Goûtez de tout, savourez les plats, soyez attentive aux arômes pour complimenter la cuisinière ou le cuisinier. Ainsi, il ou elle comprendra que vous avez vraiment apprécié et vous ne serez pas obligé de vous resservir pour montrer votre contentement ! N'hésitez pas à dire que vous n'avez plus faim, cela n'a rien de malpoli !

 

 

6. Vous êtes sur un bateau, ou dans tout autre lieu clos où il faut apprendre la vie en commun. Avant de partir, avez-vous pris soin de réviser quelques recettes de base de votre répertoire culinaire qui raviront vos compagnons et quelques recettes de survie avec ingrédients minimaux ? Cela vous permettra de ne pas rechigner quand ce sera à votre tour de faire la cuisine et au contraire de faire la démonstration de vos talents. Ayez par exemple en tête quelques garnitures variées pour des pâtes ou quelques salades composées originales. Et mettez de côté vos exigences de sophistication, la simplicité, cela peut être très bon aussi !

 

Retrouvez cette rubrique sur www.toutpourlesfemmes.com

 

 

 

23:21 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, hotel, nutrition, repas, cuisine | |  Facebook | |  Imprimer

19/04/2009

La pomme de terre, quelle polyvalence !

L’année de la pomme de terre vient de se terminer, ce n’est pas une raison pour arrêter de manger des pommes de terre sous toutes les formes : au four, à la vapeur, en salade, en soupe, et même en frites bien sûr !

La pomme de terre est un pilier assez incontournable de l’alimentation, c’est un féculent peu calorique contrairement à ce qu'on croit souvent et il y a de multiples façons de la préparer : à la vapeur avec quelques herbes, en salade accompagnée d’ingrédients variés, au four, en soupe, en gratin, en robe des champs, … soupe.jpg Par exemple, pourquoi ne pas prévoir une salade pommes de terre/saumon fumé pour un dîner plaisant et vite prêt ? Ou des pommes de terre au four avec quelques tranches de viande des Grisons ? Ou une soupe poivrons-pommes de terre ?

Il y a bien sûr aussi les frites ! C’est bien sûr un peu plus gras (pas tant que ça insiste le célèbre fabricant de frites McCain). Des frites, ce n’est que de la pomme de terre et un peu de matière grasse.

Si vous aimez ça, n’hésitez donc pas à vous en offrir de temps en temps. Tout d’abord, il est peu probable que vous ayez envie d’en manger tous les jours. Elles ont tout à fait leur place dans une alimentation variée et équilibrée. Par ailleurs, soyez attentif(ve) la prochaine fois que vous aurez devant vous une assiette de frites. Il me semble que cet aliment est un de ceux, avec la pizza notamment, qui illustre le mieux le fait que les premières bouchés sont les meilleures et qu’on n’est donc pas obligé(e) de finir son assiette ! En effet, au début, les frites sont bien chaudes et croustillantes, mais, plus le temps passe, plus elles refroidissent évidemment et ramollissent. Donc si vous les mangez lentement, peu de risque de les finir si vous privilégiez votre plaisir gustatif.

Fotolia_frites.jpg
Quand on les finit, c’est plutôt en général parce qu’on tombe dans un geste automatique qui va de l’assiette à la bouche sans trop penser à ce qu’on fait. On y est particulièrement incités par la saveur salée. Mais posez-vous la question : avez-vous réellement du plaisir jusqu’à la fin de l’assiette ou est-ce un geste machinal ou encore faites-vous partie de la grande famille des disciples de l’assiette vide ?! Alors une bonne assiette de frites de temps en temps au restaurant ne serait-elle pas le plat idéal à partager avec votre complice de table ? Ou osez demander au serveur un mix légumes/frites.


Chez vous, vous pouvez tout à fait doser la quantité qui vous convient, notamment si vous utilisez des frites surgelées (mais qui sont à mon sens bien moins bonnes que les vraies frites maison) : pas de gaspillage, pas de surconsommation ! Si vous n’avez pas de friteuse, vous pouvez essayer les frites au four même si, pour les puristes ce ne sont pas tout à fait de vraies frites !

Donc ne diabolisons surtout pas cet aliment et mangez-en de temps en temps sans culpabilité si vous aimez ça. Diversité oblige, pas tous les jours !