31/01/2018
Janvier 2018 : où j'ai beaucoup parlé...et écouté aussi
Ce mois de janvier a été court et dense. Court : évidemment, il a 31 jours comme d'habitude mais, étant rentrée de vacances le 9, sa part parisienne s'est limitée à 3 semaines. Dense côté consultations car non seulement beaucoup de patient(e)s avaient pris rendez-vous en décembre pour janvier mais j'ai reçu beaucoup de demandes de rendez-vous en toute fin d'année. Une anticipation des bonnes résolutions de début d'année ou le temps du bilan avec un retour sur soi et ses priorités ?
Dense aussi côté médias, car j'ai été bizarrement très sollicitée sur différents sujets sur une courte période. Certains immédiats, d'autres pour des parutions à venir. C'est très bien mais que tout cela ne m'empêche pas d'avancer sur mes propres projets, dont je vous reparlerai !
Donc, petit coup de projecteur sur ces interviews diverses. Attention, je cause, je cause mais c'est beaucoup pour vous, pour vous aider à y voir clair dans différents domaines.
J'ai été conviée à participer à l'émission Grand Bien Vous Fasse sur France Inter, pour parler des tyrannies alimentaires, sujet qui m'est cher, cf le sous-titre de mon livre... Une de mes phrases qui a été partagée et vous donne une idée du contenu : "L'alimentation parfaite n'existe pas, il faut manger de tout, se libérer la tête de toutes les injonctions, se faire confiance, ne pas avoir peur de la liberté alimentaire".
Je suis d'ailleurs tombée, via twitter, sur une citation de Michelle Obama qui colle très bien aux choix alimentaires : "Faites ce qui vous convient, car il y aura toujours quelqu'un qui n'est pas d'accord"
Avec le psychiatre Christophe André et la psychologue Nathalie Dumet après l'émission
A propos de sucre d'ailleurs, vous entendez peut-être tout un tas de messages alarmistes et culpabilisants, encore une sorte de "tyrannie alimentaire". Il s'agit surtout de parler des sucres cachés dans l'alimentation industrielle, que vous évitez si vous cuisinez. J'avais écrit un billet anti-excès de part et d'autre...
J'ai été interviewée dans le cadre du podcast Bouffons, récemment créé et animé par le jeune youtubeur, grand amateur de nourriture, Guilhem Malissen, à propos du pain (épisode 6), autre sujet qui me passionne. Vous pouvez l'écouter aussi via les plates-formes de podcasts.
J'ai eu le plaisir de répondre aux questions de Gaëlle Picut qui a de façon très intéressante réorienté son blog sur l'éducation et les relations parent-enfant : on a parlé alimentation des enfants, des ados, relation au corps, comment les accompagner dans cette quête ô combien difficile d'accord avec son corps.
J'avais été longuement interviewée il y a quelques semaines par Justine, une jeune femme qui a lancé un site, Yes She Can, pour valoriser des parcours de femmes variés et possiblement inspirants. J'ai eu la surprise à la parution de voir qu'elle avait gardé l'échange in extenso. Une lecture quand on a du temps donc, où je dis beaucoup de choses sur mon parcours et mon travail. Si cela vous dit !
Il y a quelques semaine, j'avais aussi été interviewée par la Fondation Bonduelle sur le plaisir de manger des légumes (eh oui, ce ne doit pas être une punition !).
Côté presse : j'ai été interrogée par le bimestriel Sens & Santé sur l'alimentation intuitive : manger en faisant confiance à ses sens, ses envies, ses intuitions. Un article un peu différent est en ligne.
Sinon, dans l'actualité, vous avez sans doute pu difficilement passer à côté de l'affaire Lactalis. J'ai apprécié la mise au point faite par Marie-Claire Frédéric à ce sujet.
J'aime beaucoup l'émission dominicale Remède à la Mélancolie sur France Inter et j'ai particulièrement apprécié par exemple la dernière, avec Sandrine Bonnaire, où elle parle corps, ventre, attention à soi, changement... J'avais aussi aimé celui, sensible de Sophie Fontanel. Cette journaliste de mode, instagrameuse acharnée, dont j'avais beaucoup aimé le livre Une apparition
Côté bonnes adresses, je me suis inscrite sur Mapstr, une application française pour stocker, partager ses bonnes adresses, en les triant avec des mots-clés à volonté. Cela m'a permis de regrouper diverses adresses (désolée, essentiellement parisiennes...) et beaucoup à découvrir. C'est ainsi que j'ai eu l'idée il y a quelques jours de déjeuner pas très loin de mon cabinet chez Luz Verde, restaurant mexicain du 9ème arrondissement. Je n'ai jamais eu d'affinités particulières avec la cuisine mexicaine mais sans doute n'avais-je pas fait les bonnes expériences. Cela s'est amélioré récemment par hasard, je reste ouverte à tout pourvu que ce soit bon. Ce jour-là, je me suis vraiment régalée au-delà de mon attente. J'ai en particulier adoré le plat principal, à base de haricots rouges, qui n'est pas vraiment un de mes mets préférés, des "Frijoles Charros", une sorte de soupe épaisse avec haricots rouges, chorizo, cochon, oignons, piment.
Et encore une citation pour finir, de Boris Vian : "Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun"
08:23 Publié dans Activités, medias, lectures..., La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : dieteticienne anti regime, paix alimentaire, tyrannies alimentaires, grand bien vous fasse, bouffons, pain, gluten, légumes, luz verde | | Facebook | | Imprimer
11/12/2017
Ryoko Sekiguchi, éternelle curieuse des mystères du goût et gourmande BCBT*
Connaissez-vous Ryoko Sekiguchi ?
Si vous êtes passionné(e) de Japon et de gastronomie, peut-être... Je ne me souviens plus comment j'ai découvert cette délicieuse auteure, poétesse et traductrice, qui écrit des livres souvent modestes par la taille mais essentiels par le contenu. Elle a développé une passion pour la nourriture, objet de plusieurs de ses livres, d'articles, de conférences... Ryoko Sekiguchi a le grand talent d'écrire sur des sujets familiers mais d'y porter un regard tout à fait singulier. J'ai lu notamment le Manger fantôme, adoré sa collecte d'écrits japonais gourmets Le Club des Gourmets. Je me suis aussi plongée avec délice dans Fade : elle y trace avec délicatesse et malice une frontière entre Français et Japonais. Souvent créatrice d'événements originaux, elle avait d'ailleurs imaginé un dîner autour cette notion, qui m'avait fait découvrir avec bonheur le restaurant L'Inconnu. Hier dimanche, elle était au Centre Pompidou de Metz pour une "performance" autour de l'Humide. Ryoko Sekiguchi, sans cesse en partance pour d'autres contrées, avait très gentiment accepté de prendre un moment pour répondre à mes questions il y a quelques semaines. Ses réponses confirment son tempérament curieux et son lien singulier au manger. Merci encore Ryoko pour ces confidences !
Votre définition de la gourmandise
Prendre du plaisir à manger tout simplement. Mais ce n'est pas un mot que j'emploie beaucoup.
Votre gourmandise favorite
L'amertume des herbes, des légumes ! Les artichauts, les petits pois croquants, les jeunes pousses. Ce qui annonce le renouveau au printemps.
Votre dernière découverte gourmande ?
Je me surprends à découvrir le sucré. Ce n'était pas du tout mon goût et il est surprenant de voir comme le goût d'une personne peut changer. En fait, ce n'est pas tout le sucré, mais un goût pour la pâtisserie orientale, que je pense lié à mon attachement pour cette région du monde, à Alep, et aux souvenirs que j'en ai. Comme un effort pour renouer un lien. Quand mon goût change ainsi, je me demande pourquoi. En écrivant, tout fait sens.
Le plat / l’aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer
J'ai décidé que je mangerais tout. Je me suis fixée une règle : je goûte tout si quelqu'un me le propose, me tend la main avec un aliment, un plat.
Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument
Des oignons (bulbes) de safran. Il y aura forcément à manger, du poisson, du sel. Le safran, c'est beau, ça va avec beaucoup de choses...
Que consommez-vous sans modération ?
Les artichauts, les asperges, j'adore ça sous toutes leurs formes, je pourrais en manger tous les jours !
D’où vient votre tempérament gourmand ?
De ma mère. Pour plusieurs raisons. Elle était cuisinière et avait une école de cuisine. Je n'aimais pas du tout cuisiner petite car je ne recevais jamais de compliment, elle trouvait toujours quelque chose à redire. Mais son école était entre le lycée et la maison. Du coup, j'y passais du temps en rentrant des cours et j'écoutais les conversations de toutes ces femmes, qui se retrouvaient là dans une sorte d'espace de liberté. C'était ça pour moi la cuisine, la rencontre, l'échange, la parole libérée.
A la maison, c'était épuisant car elle passait son temps à tester sur nous ses nouvelles recettes pour ses cours. Donc on mangeait plusieurs jours de suite le même plat. Mais en même temps, c'était une vraie militante bio très active. On mangeait vraiment de bons produits et je voyais bien que ce n'était pas forcément le cas chez mes amies. Elle était proche des producteurs, on les connaissait par leur nom, on finançait "notre" pommier, qui nous fournissait des pommes, "notre" cochon...
Votre gourmandise inavouable ?
En hiver, quand il fait très froid, tard le soir, si je reviens d'un concert et que je n'ai pas dîné, je peux m'arrêter dans un café pour prendre... une barquette de frites !
La cuisine, c’est quoi pour vous ?
C'est un moyen de me vider la tête, de passer à autre chose que mon travail qui m'occupe beaucoup.
Dans vos placards (et frigo), il y a toujours… ?
Ah ah, mon frigo est plein à craquer. De toutes sortes de condiments, du marc de saké, différents miso, des sauces, des produits fermentés. J'utilise beaucoup la fermentation. Et je réalise des sauces selon les ingrédients du moment. Par exemple, il y a quelques jours, j'avais de la sauge, j'ai fait un bocal de sauce à la sauge cuite selon une recette qu'avait publiée Elisabeth Scotto.
Les étagères qui me servent de placard dans ma petite cuisine sont également remplies de nombreux épices, des sauces soja, toutes sortes d'huiles, de vinaigres... L'assaisonnement a un côté rassurant pour moi. Je sais que, quoi que j'achète, j'arriverai toujours à préparer quelque chose de bon, pour moi ou pour des invités.
Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?
Ma mère faisait des prunes au sirop quand j'étais petite et il est impossible de retrouver ce goût. Je lui ai demandé d'en refaire à l'identique mais ce n'est plus pareil, sans doute les prunes ont-elles changé.
Votre recette super-express et super-bonne ?
Ma sauce trois tiers 1/3 saké, 1/3 shoyu (sauce soja), 1/3 mirin, fait merveille. Par exemple pour faire sauter du canard si j'ai du canard (le gras du canard se marie à la sauce), ou avec des œufs, ou pour faire sauter des légumes. Je me débrouille toujours, je pourrai tenir un siège avec tout ce j'ai chez moi !
Quand je reçois des invités, j'ai pour principe de toujours cuisiner des plats que je n'ai jamais faits : ce sont mes cobayes ! Je connais mes propres goûts et je mange ce que j'aime. Donc, quand j'invite, cela me permet d'explorer autre chose, cela a un rapport avec l'imagination des autres, je pense à ce qu'ils pourraient aimer.
L’effort que vous faites pour votre ligne ? C'est quoi les régimes pour vous ?
Il y a des années, j'étais plus grosse que maintenant d'une dizaine de kilos et j'ai eu une période où je suis devenue obsédée par ce que je mangeais, par les calories, j'ai eu alors des variations de poids. Ça s'est complètement arrêté quand j'ai commencé à écrire sur le goût. La nourriture est en lien avec le plaisir désormais. Je n'ai plus de problème avec mon corps. Je peux avoir une variation de quelques kilos sans problème, ça se régule tout seul, j'aime mon corps car il est fait de bonnes choses !
Quand je mange, je suis tranquille, je sais m'arrêter. Je ne me prive pas, je m'écoute, je me fais confiance et je constate que mes envies varient selon mon état. Parfois, quand je suis très en forme, que j'ai de l'énergie, j'aime l'idée d'abondance d'un bon plat de bistrot, d'un ragoût. Parfois, la sérénité vient d'un plat minimaliste, par exemple du tofu un peu chauffé avec de la sauce soja. J'aimerais qu'il y ait des restaurants pour les gens qui ne sont pas en forme, où l'énergie limitée qu'on a n'est pas prise par la digestion des plats... J'aimerais ainsi bien manger jusqu'à la fin de ma vie !
Votre meilleure façon de bouger ?
La trottinette !
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
Prendre en photo ce qu'on mange. Parce qu'alors, on fait un effort de présentation, on a envie que ce soit joli, on choisit une belle assiette...
*BCBT : Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête
Si vous voulez découvrir d'autres gourmandes BCBT, c'est ici
08:33 Publié dans Activités, medias, lectures..., La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ryoko sekiguchi, manger fantome, fade, gastronomie japonaise, goumande bcbt, auteure japonaise | | Facebook | | Imprimer
31/08/2016
Alessandra, merveilleuse ambassadrice de l'Italie et véritable gourmande BCBT
Cela fait quelques années que nous fréquentons l'épicerie italienne RAP, d'abord rue Rodier, puis rue Fléchier dans un cadre plus lumineux et spacieux. Même là, les étagères débordent de mets appétissants et la place manque pour toutes les richesses gourmandes dénichées dans les diverses régions d'Italie. Au fil de nos visites, nous avons toujours eu le plaisir d'échanger avec Alessandra Pierini, la créatrice de ce lieu, et de nous émerveiller de sa connaissance de la cuisine et des produits italiens et de sa curiosité insatiable. Et j'ai fini par me dire qu'elle avait bien l'air d'une gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête). Elle a eu la gentillesse de se prêter au jeu de l'interview et de me faire quelques confidences... Grazie Alessandra !
Votre définition de la gourmandise
C'est se faire plaisir avec ce qu'on mange et boit. C'est se préparer quelque chose de bon qu'on a envie de manger. C'est encore mieux si c'est un moment partagé mais ça me va même de bien manger seule.
Votre gourmandise favorite
Les compotes de fruits maison. J'en prépare et j'en mange tout le temps ! Je les fais en mélangeant les fruits, j'ajoute du citron, des épices. J'adore les manger encore tièdes. Et elles permettent de faire de jolis desserts très facilement avec un fond de biscuits, une boule de glace, etc.
Votre dernière découverte gourmande ?
J'en ai fait deux récemment :
- une salée : une crème de courgettes à la menthe, envoyée par un fournisseur sicilien, vraiment délicieuse ! Onctueuse, douce, équilibrée, rafraichissante.
- une sucrée : un miel de pommier extraordinaire, goûté à la Maison du Miel, très original, qui a presque un goût de légume. Je le verrai bien accompagner un fromage de brebis.
Le plat / l’aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer
Certains abats, les oreilles, la langue de cochon, la cervelle, le foie, les tripes... Question de texture notamment. Mais je suis parfois obligée de goûter et, finalement, cela peut s'avérer très bon certaines fois, comme des tripes que j'ai mangées en Sicile. C'est parfois l'idée qu'on se fait d'un aliment qui prévaut plutôt que son goût réel...
Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument
L'huile d'olive, sans hésiter !
Que consommez-vous sans modération ?
Je mange de tout, mais jamais en grosse quantité. Ah, je consomme quand même l'huile d'olive sans modération ! Ou plutôt des huiles d'olive. J'en ai des différentes, pour la salade, le pain, le cru, le cuit, les légumes, etc. Et je suis toujours curieuse d'en découvrir de nouvelles, ce que je fais régulièrement.
D’où vient votre tempérament gourmand ?
De ma famille ! Ma mère et mon père étaient bien complémentaires : ma mère faisait à manger (beaucoup) tout en mangeant peu et mon père mangeait (beaucoup) ! On vient d'Emilie-Romagne, région d'abondance, où on aime manger. Je me souviens des vacances dans la maison de ma grand-mère, près de Parme, au milieu des vaches, de la fromagerie, des voisins chez qui j'allais chercher des légumes de leur potager, de ma mère qui cuisinait tout car il n'y avait pas de commerce : le pain, les confitures, les gâteaux, etc.
Votre gourmandise inavouable ?
Je ne mange rien d'inavouable...mais parfois, j'ai un peu de mal à refermer le pot de pâte de noisettes pure.
La cuisine, c’est quoi pour vous ?
C'est pouvoir se faire plaisir avec ce qu'on aime, en assemblant des aliments. C'est ludique, c'est une détente, une distraction, un moment d'activité manuelle qui fait du bien. Ma mère m'a appris à cuisiner et aussi, en premier lieu, à faire les courses, à savoir choisir les aliments. Elle a toujours eu une exigence de bons produits et me l'a transmise. Je ne fais jamais de liste de courses, j'achète selon ce que je vois et qui me plait. Je fais une cuisine improvisée avec ce que j'ai dans le frigo. Par exemple, récemment, j'avais récupéré un talon de provolone, j'n ai coupé des tranches et l'ai roulé avec une escalope de dinde aplatie et de la pancetta, une sorte de paupiette, je l'ai fait cuire avec de l'huile d'olive, déglacée avec un peu de vin blanc, j'ai râpé une carotte et une courgette grossièrement et, ce n'était pas prévu au départ, j'ai eu envie de les faire revenir 2 minutes dans le jus de la paupiette : improvisé et délicieux ! (quel talent !)
Dans vos placards (et frigo), il y a toujours… ?
Des huiles d'olive, des câpres, des olives, des anchois, du bon beurre (pour une tartine de temps en temps ou des pâtes beurre et sauge), du très bon thon (pour une salade ou des pâtes), de la ricotta, des poivres et des épices (des curries, du curcuma, des herbes (romarin, sauge, thym...), des pâtes, du riz, du parmesan. Des noisettes et des amandes. Et de la peau de citron et d'orange séchée que je fais moi-même : j'en mets un peu partout, sur la ricotta, les salades, etc.
Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?
La "crostata" aux prunes de ma mère. C'était une pâte sablée bien beurrée, presque brûlée, avec de la confiture de prunes acidulée, le tout un peu caramélisé. J'en avais une part pour le goûter quand j'étais enfant. Et j'avais toujours envie d'en reprendre un peu mais je n'avais pas le droit. Quelle frustration ! Ma mère préservait en fait mon appétit pour le dîner.
Votre recette super-express et super-bonne ?
Des pâtes aux olives, câpres et anchois : tout simple et goûteux.
L’effort que vous faites pour votre ligne ?
Aucun effort particulier. Je ne grossis pas, j'ai le même poids depuis l'âge de 16 ans... j'ai sans doute de la chance. (euh non, Alessandra, vous écoutez les besoins de votre corps et mangez sans excès !)
C’est quoi les régimes pour vous ?
De la tristesse. Ce n'est pas drôle de se priver, et je vois bien autour de moi que cela ne marche pas. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un pour qui cela fonctionne.
Votre meilleure façon de bouger ?
Je marche beaucoup, j'adore marcher, surtout en ville, en étant attentive à tout ce que je vois. Mais pas de sport.
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
Créer autour de soi un environnement joli et gourmand, en gardant visibles le maximum d'ingrédients : une corbeille de fruits et légumes, une assiette avec quelques sablés maison, des épices à portée de main. Une ambiance avec les effluves de ce qui se prépare en cuisine.
Mille grazie Alessandra pour ces jolies confidences et continuez à nous régaler de tous ces merveilleux produits authentiques italiens !
RAP, 4 rue Fléchier, Paris 9eme (tous les jours sauf dimanche après-midi-lundi)
08:20 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : épicerie rap, italie à paris, alessandra pierini, gourmandes bcbt, épicerie italienne, la gourmandise ne fait pas grossir, rap, paris 9 | | Facebook | | Imprimer
05/11/2015
Un tout petit peu de Mingou Mango, incontestable gourmande BCBT
Si vous aimez ce qui tourne autour de la nourriture, est-il encore possible que vous soyez passé(e) à côté du merveilleux blog de Mingou Mango ?! Des années que je le lis, que je me régale de ses jolis croquis gourmands et de ses mots délicats. Jusqu'au jour où j'ai eu la chance de rencontrer la vraie gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête) qui se cache derrière dessins et pseudo (avez-vous remarqué qu'elle ne se montre quasiment jamais...?). Je n'ai pas été déçue et, quelques déjeuners partagés plus tard, j'ai eu le plaisir de l'interviewer pour en savoir un peu plus sur elle...
Ta définition de la gourmandise
Le granola du matin ou la tartine beurrée, qui m'aident à me lever...
Ta dernière découverte gourmande
08:20 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mingou mango, la peau d'ourse, gourmande bcbt, diététicienne anti-régime, vive la gourmandise, granola | | Facebook | | Imprimer
26/10/2015
A la découverte de Marlène, gourmande BCBT passionnée
Marlène fait partie de ces personnes que je rencontre un jour après une période plus ou moins longue de contacts sur les réseaux sociaux. J'ai découvert alors qu'elle lit ce blog depuis longtemps. Cela devrait donc l'amuser de s'y retrouver en tant que gourmande BCBT (Bien dans son Corps Bien dans sa Tête). J'ai rapidement eu l'impression qu'on pouvait la qualifier ainsi quand je l'ai rencontrée, alors qu'elle va bientôt quitter un beau job dans une chaîne de restauration rapide chic pour partir s'installer en Afrique en famille. Parler nourriture et gastronomie avec elle peut jouer les prolongations tant elle est passionnée par le sujet...
Ta définition de la gourmandise
Le praliné et les noisettes sans hésiter ! Ah les noisettes "tonda gentile" du Piémont...
Ta dernière découverte gourmande
08:40 Publié dans Activités, medias, lectures..., La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gourmande bcbt, anti-regime, gourmandise, cuisine facile, idées en cuisine, cuisine du placard | | Facebook | | Imprimer
26/09/2014
Rencontre avec Rachel, gourmande BCBT
08:30 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : gourmande bcbt, blogueuse culinaire, aix en provence, onmykitchen, twitter, réseaux sociaux, diététicienne gourmande paris | | Facebook | | Imprimer
24/12/2013
Les consultations vues par... Nathalie
Les consultations, c'est fini pour 2013. Que de personnalités intéressantes, que de parcours différents... De temps en temps, je leur donne la parole. Et cela faisait un moment que je n'avais pas fait parler une de mes patientes. J'hésite parfois à les solliciter. Cette fois, Nathalie, venue d'abord pour soulager ses genoux de sportive de quelques kilos, a trouvé bien davantage dans le travail fait ensemble et en avait l'air vraiment ravie.
Nathalie répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne anti-régime. Réponses courtes mais qui vont à l'essentiel et je sais la sincérité joyeuse qui est derrière.
Trois questions à Nathalie, 31 ans, technicienne de laboratoire :
1. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?
"J'ai très bien vécu cet accompagnement, à chaque fois que j'ai eu des questions, Ariane était là pour m'apporter la réponse appropriée soit par un mot soit par un exercice".
2. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?
"Aujourd'hui je peux dire que j'aime mon corps et je l'écoute quand il me parle. Je me sens vraiment mieux dans mes baskets".
3. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?
"Aujourd'hui, je ne fais que 2 repas par jour car c'est ce qui me convient le mieux et j'ai réduit considérablement les quantités de mes assiettes.
Dessin © leszekglasner - Fotolia.com
08:30 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : diététicienne anti-régime, comportement alimentaire, mincir sans régime, maigrir sans régime, non aux régimes, accompagnement, aimer son corps, écouter son corps | | Facebook | | Imprimer
19/04/2013
Rencontre avec Camille, gourmande BCBT fort curieuse...
J'aime les passerelles permanentes entre les contacts virtuels et les contacts réels, notamment entre personnes passionnées d'alimentation. C'est ainsi que j'ai découvert, via twitter je crois, le beau et richement fourni blog "Le manger" écrit par l'étonnante Camille, à la fois voyageuse, journaliste, écrivaine, anthropologue. Après avoir constaté notre passion commune pour la nourriture et le Japon, on a fini par se rencontrer dans la vraie vie autour d'un thé (difficile de la saisir, elle est souvent à l'autre bout du monde !). Et je n'ai pas eu beaucoup de doute (elle, un peu plus...) sur le fait qu'elle était une vraie gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête). Alors, interview ! (avec quelques liens vers son blog pour vous convaincre de son regard atypique sur la nourriture, et quelques commentaires en italique de ma part).
Ta définition de la gourmandise
J'ai une vision très cliché de la gourmandise. Aimer les plats très riches, les desserts, la quantité... Du coup, j'ai du mal à me considérer comme une gourmande. Pourtant, j'en suis probablement une, simplement pas au sens où on l'entend communément. Je peux manger des tonnes de crabe. Et retourner tous les ans au Nord du Japon pour leurs crabes géants, par exemple. En revanche, je n'aime pas les pâtisseries, j'ai du mal avec les plats gras, je ne bois pas une goutte d'alcool... Des choses qu'on associe souvent en France avec l'idée de “bon-vivant”. (Camille, tu es une gourmande pour moi : la gourmandise, c'est avoir du plaisir à manger !)
Ta gourmandise favorite
Quand j'aime quelque chose, je l'aime à la folie. Je suis une cinglée des champignons. Du crabe. Des kakis. Du miso. De la réglisse salée. Des bonbons à l'anis.
Ta dernière découverte gourmande ?
Ces dernières années, il y en a eu tellement ! Entre le jus d'asperges taïwanais (très bon, si si), les œufs de cent ans, les crevettes géantes tigrées, le jus de papaye au lait, la viande de baleine, les fougères fraîches ou les fleurs de banane, et j'en passe... La découverte est mon quotidien depuis un bout de temps. J'ai habité en Islande, au Groenland, au Japon, aux Philippines et à Taïwan, et j'ai goûté à beaucoup, beaucoup de choses. Des choses que j'ai détestées aussi, comme la viande de phoque.
Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer
La coriandre. J'ai l'impression de manger du savon. C'est dommage, ça me gâche le plaisir de la nourriture indienne, vietnamienne etc (Camille, rassure-toi, tu n'es pas la seule, il semble que 10% à 15% de la population ait un dégoût de cette aromate mais malheureusement, cela risque de durer, c'est génétique...).
Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument
Je suis déjà partie sur une île déserte, en vrai. C'était à durée déterminée, donc ce n'est pas tout à fait pareil. Mais ça me permet de répondre à la question de manière très pragmatique : je n'emporte pas un aliment, pas folle ! J'emporte de l'eau douce déjà, du fil de pêche et des hameçons, et éventuellement un arbre, ou un truc du genre. Ca dépend du climat de l'île déserte, mais un bananier par exemple, c'est top. On peut tenir en se nourrissant uniquement de bananes et de poisson. Je recommande !
Que consommes-tu sans modération ?
Ca dépend du lieu et de la saison, j'ai des phases. Des phases complètement obsessionelles ! Aux Philippines, c'étaient les mangues par exemple. En France, cet automne, c'étaient les moules. Cet hiver, c'était le brocoli. En ce moment, c'est le fenouil. Et toute l'année, c'est la levure de bière. Je ne sais absolument pas pourquoi.
Ta gourmandise inavouable ?
J'ADORE la croûte du parmesan. Je pique celle des autres dans leur assiette. J'assume, mais je suis consciente que c'est crado.
La cuisine, c’est quoi pour toi ?
La cuisine, c'est un imaginaire collectif dans un espace et un temps donnés, des codes, des règles, des idées de ce qui est bon ou pas, de ce qui se prépare de telle manière ou d'une autre etc. En ce sens-là, c'est un sujet d'étude passionnant et un magnifique vecteur d'échanges culturels. Ca, c'est ce que je tente d'étudier sur mon blog.
De manière plus concrète, dans mon quotidien un peu bizarre entre plusieurs continents, la cuisine c'est avant tout arriver à me débrouiller avec ce que je trouve dans chaque endroit pour me créer un petit confort, celui de m'offrir des goûts que j'aime. Si je ne fais pas l'effort de comprendre où je suis, culinairement parlant, ce que j'ai à disposition et comment m'en servir, je n'ai plus qu'à aller chez McDo. Bref, la cuisine, c'est aussi avoir la modestie de simplement faire avec ce qu'on a.
Et puis il y a autre chose : il y a la cuisine comme objet médiatique. Je crois qu'à ce niveau-là, en France, on se monte un peu le chou en ce moment. Beaucoup de gens essaient subitement de faire de la grande cuisine chez eux, de tester tous les meilleurs restaurants de leur ville, d'être incollables en grands crus. On en parle partout, les cuisiniers sont starisés... Relax ! La haute gastronomie c'est comme la haute couture, ce n'est pas forcément pour tous les jours.
Le but pour moi n'est pas d'être un grand chef. Ou de manger quotidiennement chez des grands chefs. Ni même de “bien cuisiner”. J'aime manger chez moi. Et je cuisine plein de trucs au degré zéro de la complexité. L'important, c'est que ça me plaise. Même si c'est juste du brocoli bouilli avec un peu d'huile d'olive et du sel. Parce que c'est trop bon.
D’où vient ton tempérament gourmand ?
Je ne sais pas si j'ai vraiment un tempérament gourmand. Je suis curieuse. J'aime les explorateurs, les aventures. Quand j'étais petite, je n'aimais rien. Ca exaspérait mes parents mais c'était surtout dur pour moi. C'est déprimant de ne jamais apprécier ce que l'on mange. Il y a une quinzaine d'années, j'ai mangé japonais pour la première fois, et ça m'a ouvert des horizons merveilleux et terriblement rassurants : oui, c'était possible de trouver de nouvelles choses que j'aime.
Depuis, je tente en permanence d'en trouver d'autres et je goûte un peu à tout. Quand je n'aime pas, je n'aime pas, mais au moins j'aurai essayé. Et puis quand je vis dans des coins perdus d'Asie, notamment dans les villages traditionnels où la nourriture est limitée, je n'ai que très peu de choix. Alors j'ai tendance à compenser le reste du temps.
Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?
Bon, mon cas est un peu compliqué car j'ai passé l'année dernière entre trois pays : les Philippines, Taïwan et le Japon. J'ai changé d'appart plusieurs fois, bref, je n'ai pas vraiment de placard-type, puisque je ne mange pas la même chose d'un pays à l'autre – et puis aux Philippines, j'habitais avec une tribu, je n'avais ni placard ni frigo !
A Paris, mes fonds de placards sont assez particuliers. Il y a toujours des câpres, de la sauce soja, du mirin, du miso, du sake, de la bonite (rapportés du Japon), toutes sortes de vinaigres, de la levure de bière, des herbes de Provence ramassées par mes soins, et du beurre. C'est la base. En revanche, je n'ai quasiment jamais de pâtes, de sucre, de boîtes de conserves etc... Et je n'ai pas de café, je n'en bois pas.
Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?
Les bonbons à l'anis que je mangeais enfant. Ils ont aujourd'hui disparu, ou sont de plus en plus rares.
Ta recette super-express et super-bonne ?
J'adore cuire des légumes ou racines en utilisant une technique japonaise appelée “kinpira”. On les coupe en julienne et on les fait mijoter à couvert avec du mirin, de la sauce soja, du gingembre et un peu d'huile de sésame pendant une quinzaine de minutes. Les légumes restent croquants, on les mange froids en salade avec quelques graines de sésame. Ma manière préférée d'accommoder la bardane, les panais, les poireaux...
L’effort que tu fais pour ta ligne ?
Je ne fais pas d'efforts pour ça, je ne reste jamais inactive.
C’est quoi les régimes pour toi ?
Quand je parle de régimes alimentaires sur mon blog, je parle d'interdits religieux, de géographie, de ressources... Les régimes culturels sont intéressants. Savoir d'où viennent les interdits alimentaires juifs, musulmans, bouddhistes par exemple, ça me plaît. En revanche, les régimes au sens où on l'entend dans la presse féminine, je trouve ça un peu étrange. Je n'aime pas l'idée de frustration.
Ta meilleure façon de bouger ?
Travailler dehors et voyager ! Ou bien faire du bateau, pêcher et faire de l'apnée (et parfois tout cela va ensemble.) Et puis marcher, je marche plusieurs kilomètres par jour. J'adore ça.
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
Ce serait chouette si tout le monde, au moins une fois par semaine, essayait un nouvel aliment ou un plat dont il n'a jamais entendu parler. Je ne parle pas d'exotisme, nous avons tous plein de choses à découvrir au sein de notre terroir natal. La curiosité appelle la curiosité !
Oh, grand merci Camille pour cette belle rencontre et bravo pour ton insatiable curiosité !
08:20 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gourmande bcbt, curiosité alimentaire, traditions alimentaires, asie, cuisine, aliments, goût, blog le manger | | Facebook | | Imprimer
08/03/2013
Rencontre avec Lucie, gourmande BCBT
Aujourd'hui, 8 mars, c'est la Journée Internationale des Droits des Femmes. Et cela inclut le droit d'être bien dans son corps quelle que soit sa silhouette. Le droit de ne pas se conformer aux diktats de la minceur et d'aimer manger sans se priver. C'est ainsi que j'ai conçu cette rubrique des Gourmandes "Bien dans leur Corps, Bien dans Leur Tête". Aujourd'hui, c'est une rencontre avec Lucie.
Lucie est une toute jeune femme qui a plusieurs casquettes. Journaliste freelance, elle écrit pour plusieurs supports et anime l'excellent blog orienté alimentation du site Slate.fr, "Quand l'appétit va". Elle a aussi créé avec une amie un site gourmand et rigolo, la Super Supérette, où elles s'amusent à cuisiner des déclinaisons maison de produits emblématiques du commerce, le plus souvent sucrés.
On a d'abord fait connaissance virtuellement via twitter, il lui est arrivé de me demander mon avis de diététicienne pour des articles, puis nous nous sommes rencontrées au hasard d'événements gourmets. Tout cela a constitué un faisceau de présomptions pour imaginer qu'elle avait le profil d'une gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête). Interview !
Ta définition de la gourmandise
La gourmandise, c'est se faire plaisir en mangeant, si possible avec d'autres, de bonnes choses faites par soi ou les autres.
Ta gourmandise favorite
Les confitures ! Faites maison ou très bonnes. J'en consomme des quantités ! Et aussi la tarte Tatin et le reblochon.
Ta dernière découverte gourmande
La véritable mozzarella à l'Epicerie Musicale, avec un goût et une texture incroyables !
Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer
Le seul, c'est les huitres, vraiment pas !
Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument ?
Des pâtes ! Je fais du feu avec des silex et je prends de l'eau de mer pour les cuire : elle est déjà salée ! Ou alors des biscuits super énergétiques : la priorité, c'est de survivre !
Que consommes-tu sans modération ?
En hiver, les soupes. Et en toute saison, l'eau, le thé, le café. Et les très bonnes viennoiseries, des brioches maison par exemple.
D’où vient ton tempérament gourmand ?
J'ai toujours été gourmande. Et c'est de famille. Mes parents aiment bien manger, mon père adore cuisiner et le fait très bien, mes grands-mères cuisinent. Donc, je m'y suis mise enfant, en faisant d'abord des gâteaux le mercredi, et aussi avec mes. grands-mères. L'une d'elles fait notamment des bugnes merveilleuses
Ta gourmandise inavouable ?
Je n'en ai pas vraiment. Bon, il m'arrive de manger des biscuits industriels mais cela n'a rien d'inavouable...
La cuisine, c’est quoi pour toi ?
C'est prendre un moment pour fabriquer quelque chose de ses mains pour soi et les autres et faire plaisir. C'est aussi un moment de détente qui peut parfois 2me calmer si je suis énervée. Mais je n'ai pas trop envie de passer 4 heures en cuisine non plus !
Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?
Des oeufs, de la farine, du sucre : de quoi pouvoir faire de la patisserie si l'envie m'en prend. Et aussi de la tapenade, du beurre, des lardons, des pâtes, des légumes basiques, du bon pain, de quoi improviser un apéro, ...
Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?
Ce sont plutôt des goûts liés aux voyages, par exemple des empanadas chiliennes ou des rouleaux à la cannelle norvégiens, que je n'arrive ni à reproduire ni à retrouver identiques ici... Question vraiment de goût ou de contexte ?
Ta recette super-express et super-bonne ?
Les brioches maison dont je parlais. On les prépare le soir avec 20cl de lait, un sachet de levure de boulanger, 50g de beurre fondu, 350g de farine, 50g de sucre. On petrit la pâte (avec tous les ingrédients), on la fait lever dans un saladier 30 minutes, on forme des boules sur une plaque de four et on fait à nouveau lever au moins 30 minutes, on les fait gonfler dans le four laa 100 (facultatif) puis on fait les fait cuire 20 mn environ à 180 jusqu'à ce qu'elles dorent. Le lendemain matin, on les passe 2 mn dans le four et on se régale !
L’effort que tu fais pour ta ligne ?
Le seul : quand j'ai fait un repas excessif, simplement faire un repas léger ensuite : ça se fait naturellement.
C’est quoi les régimes pour toi ?
C'est une alimentation ennuyeuse, avec des obligations, des restrictions. Je n'en ai jamais fait mais je vois des amies qui en font : cela pourrit un peu la vie et ce n'est pas utile sur le long terme.
Ta meilleure façon de bouger ?
Je fais un peu de sport et ça me fait du bien : un peu de gym suédoise, de course, de natation. Ça, c'est plutôt pour Paris, sinon, j'adore la randonnée, le ski, le VTT.
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
D'abord se prévoir un petit déjeuner gourmand, c'est vraiment important pour embellir la journée.
Ensuite, penser à tous les petits ajouts qui vont embellir les plats, les salades : du gomasio, du
sésame grillé, des amandes, ...
Merci Lucie pour ce joli partage et je vous recommande vivement d'aller visiter les allées de la Super Superette !
08:17 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gourmande bcbt, anti-régime, lucie de la heronniere, la super superette, blog quand l'appetit va, diététicienne gourmande, gastronomie, pâtisserie | | Facebook | | Imprimer
17/12/2012
Rencontre avec Eva, gourmande BCBT
Régulièrement, je donne la parole à des gourmandes BCBT (Bien dans leur Corps, Bien dans leur Tête), des femmes qui aiment manger mais ne sont ni dans l'excès sans limite, ni dans la restriction virant à l'obsession alimentaire.
Bizarrement (vous comprendrez en lisant), c'est à deux occasions sucrées que j'ai croisé Eva, souriante et enthousiaste. D'abord, lors d'un fameux goûter au Plaza Athénée où nous avions été invitées par Pascale et Stéphanie. Puis à la Pâtisserie des Rêves. Eva tient un blog consacré au vin, Oenos, et travaille dans la communication, souvent gastronomique. Au fil des discussions et des échanges virtuels, j'ai eu l'intuition qu'elle répondait à ce profil. Allez, rendez-vous fut pris pour une interview : je crois que j'avais vu juste...
Ta définition de la gourmandise
La gourmandise, c'est prendre du plaisir avec ce qu'on mange ou ce qu'on boit.
Ta gourmandise favorite
Le fromage ! Tous mais surtout les fromages très affinés, forts en goût : un Comté très vieux où l'on sent les cristaux de sel ou un chèvre très affiné et très sec, c'est vraiment à découvrir. Et, pour accompagner, si on choisit un vin du même coin, on a peu de chances de se tromper !
Ta dernière découverte gourmande ?
Etonnamment, le sucré. Je n'ai jamais aimé cela, je ne finissais jamais les desserts, sauf les tartes aux fruits de ma mère... Jusqu'à ce qu'une copine blogueuse me fasse découvrir Philippe Conticini. Son Paris-Brest, waouh, une révélation ! Tout le reste était trop sucré en fait alors que là, c'est parfaitement équilibré. Et maintenant, je commence aussi à decouvrir le chocolat. A suivre...
Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer ?
Les choux de Bruxelles, rien à faire, blocage total !
Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument ?
De l'eau ! Une patate (j'aurai un briquet !). Ou une banane, de quoi tenir..
Que consommes-tu sans modération ?
L'eau. Et les soupes en ce moment.
D’où vient ton tempérament gourmand ?
C'est vraiment de famille : tout le monde aime manger. Mes parents ont un jardin-potager et m'ont toujours fait tout goûter : je mangeais du Bleu à deux ans !
Ta gourmandise inavouable ?
De temps en temps des bonbons au boulot pour se détendre et si c'est des M&M's, j'ai du mal à arrêter !
La cuisine, c’est quoi pour toi ?
Faire la cuisine, c'est décider de se faire plaisir en mangeant, se poser, y penser, et aussi faire à manger pour l'autre, partager : un vrai moment de plaisir dans un monde plutôt maussade...
Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?
Du fromage, des pâtes de toutes formes, de la sauce tomate, des lardons, de la crème (oh Eva, ne me dis pas que tu fais des carbonara à la française ?! Ou alors va faire un tour sur le blog de Floriana !)...
Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?
Celui de la crème au praliné de ma mère, jamais retrouvé. Quoique... je pense que ce n'est pas étranger à mon goût pour le praliné de Conticini...
Ta recette super-express et super-bonne ?
Une recette improvisée récemment : des chaussons pomme-praliné : une pâte feuilletée coupée en quatre, dessus, de la compote de pommes sans sucre, des dés de pomme granny, du "praliné Conticini" (reste d'une autre recette), je referme, je mets au four, je sors les chaussons quand ils sont dorés : mangés tièdes, un régal !
L’effort que tu fais pour ta ligne ?
Ne pas boire tout le temps ! Manger sain le midi le plus souvent et ne pas faire trop d'excès le soir.
C’est quoi les régimes pour toi ?
C'est chiant ! (Pardon, je retranscris tel quel) !. J'en ai fait un seul il y a 2-3 ans : j'avais vraiment exagéré pendant les fêtes, pris quelques kilos : une copine m'a parlé du régime Dukan, je l'ai fait, j'ai tenu 10 jours et c'était vraiment horrible : pour moi, la nourriture n'avait jamais été un problème et tout à coup elle devenait une obsession, j'appréhendais le moment des repas, je n'avais pas envie de ce que je devais manger, j'étais de mauvaise humeur. J'ai perdu du poids anormalement vite puis j'en ai repris une partie. Plus jamais ! Il me suffit de moins sortir et de diminuer un peu le fromage et tout va bien.
Ta meilleure façon de bouger ?
Je n'ai jamais été sportive, j'aime faire du vélo mais seulement à la campagne, je marche pas mal, je songe à aller à la piscine...
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
Une petite part de fromage le soir : c'est mon carré de chocolat à moi !
Merci beaucoup Eva pour ce partage plus solide que liquide et pour ce deuxième point, on peut aller faire un tour sur son blog.
Pour découvrir d'autres gourmandes BCBT, c'est là : http://ariane.blogspirit.com/la-parole-aux-gourmandes/
Le vin et autres boissons alcoolisées sont à consommer avec modération !
08:20 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : gourmande bcbt, bien dans sa tête bien dans son corps, gourmandise, vin, blog sur le vin, fromage, oenos | | Facebook | | Imprimer