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15/04/2010

Les sandwiches, c'est bon ! (plaisir gourmand du 14 avril)

P1010622.JPGQuand on travaille, on a parfois peu de temps pour déjeuner. Ce n'est pas une raison pour mal manger ou trop vite ! Il est préférable d'adapter ce qu'on mange au temps disponible pour pouvoir le manger tranquillement que d'avaler à toute vitesse un repas complet. J'avais peu de temps mercredi midi, donc j'avais prévu un sandwich et je l'ai dégusté tranquillement. Il aurait été dommage de faire autrement car il était vraiment délicieux : un sandwich italianisant avec une baguette croustillante, de la ricotta, de la bresaola, de la roquette, du basilic, des aubergines grillées, quelques copeaux de parmesan.

Comme je l'ai déjà dit, un sandwich maison, c'est bien meilleur et plus économique que ceux qu'on achète. On peut varier les plaisirs, le faire de la taille qu'on veut, le couper en deux (comme ici) : cela peut être plus pratique à manger ou permettre de le manger en deux fois.

Bien sûr, il ne s'agit pas de manger des sandwiches tous les jours mais sans se fixer de règle pour cela, vous constaterez qu'au bout de 3 ou 4 jours de ce régime", vous n'en aurez de toute façon plus envie. Donc, là comme ailleurs, le mieux est d'écouter ses envies !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, clé d'une relation sereine à la nourriture, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion

14/04/2010

Pauvre pomme !

Fotolia_regime.jpgPauvre pomme ! Comme sa perception a changé ! De symbole de la tentation dans le jardin d'Eden, elle est devenue symbole de la tristesse et de la contrainte des régimes. Je le constate très souvent avec mes patientes ayant suivi de nombreux régimes : l'évocation de la pomme les abat tout à coup car elle ne leur rappelle que privations et restrictions. Elles en ont tellement mangé qu'elles en sont dégoûtées ! C'est pourtant un fruit délicieux aux saveurs multiples (Boskoop, Canada, Granny, Golden, Reinette, Gala,  ...) qu'on peut non seulement manger crue (sentez comme elle croque sous la dent, comme elle est sucrée, acidulée, ...) mais aussi en salade de fruits, en compote, en confit, en tarte, au four, en sucré-salé, ... Alors, réconcilions-nous avec les pommes, ce n'est pas de leur faute si elles sont légères ! Et profitons d'elles pendant que c'est encore la saison, avant qu'elles ne soient éclipsées par les fraises, framboises, pêches, abricots, nectarines, melon, ... !

Si vous faites partie des amoureux des pommes parce que c'est bon et pas parce que c'est régime, vous trouverez plein d'infos sur son histoire, les meilleures variétés par saison, les différents styles de pommes sur www.lapomme.org

Boeuf wagyu : plaisir gourmand du 13 avril

P1010621.JPGEncore du Japon dans nos assiettes mais nous, on ne s'en lasse pas, J'espère que vous non plus, de le lire ! Cette fois, c'est un bol de riz avec des légumes variés de saison et de fines tranches d'une viande merveilleuse, du boeuf Wagyu. Kezako ? Du boeuf similaire au fameux boeuf de Kobe, c'est-à-dire très persillé mais made in Spain (voir article dans Elle à table ce mois) et rapatrié en France grâce à un fameux boucher, Yves-Marie Le Bourdonnec, passionné par son métier. Une viande moelleuse, fondante, un délice.
En fait, on ne mange pas très souvent du boeuf, donc, quand on en mange, autant qu'il soit très bon. Et il y en avait une toute petite quantité, de quoi le savourer lentement ! La viande et les légumes avaient cuit séparément dans une sauce sucrée "nikujaga" (dashi/sauce soja/sake/sucre). Un peu de ciboulette sur le bol et place aux baguettes !

Désolée pour les traces de sauce sur le bol, ce n'est pas une présentation grand style ! Un peu d'urgence pour prendre la photo.

En fait, cette cuisine familiale japonaise n'est pas très compliquée à faire, quand on a les ingrédients adéquats et qu'on prend le temps de les apprivoiser, et cela permet de sortir du repas traditionnel entrée/plat/dessert à la française. Mais cela peut être pareil avec de la cuisine thaï, italienne, espagnole, ... selon vos préférences.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, clé d'une relation sereine à la nourriture, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion

13/04/2010

Dix conseils pour bien manger

Pour résumer ce qui me parait important pour garder ou retrouver une alimentation sereine et gourmande, j'ai élaboré 10 principes que je vous livre ici :

1. Manger quand on a faimtomates.jpg

2. S'arrêter de manger quand on n'a plus faim

3. Déguster les aliments avec les cinq sens

4. Manger lentement en mastiquant les aliments

5. Se détendre avant de manger

6. Manger sans autre activité

7. Ne pas s'interdire d'aliment

8. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs

9. Ecouter ses envies

10. Présenter joliment les aliments

Qu'en pensez-vous ? En suivez-vous certains ? Auriez-vous envie d'en intégrer d'autres dans vos habitudes ? Certains vous paraissent-ils difficiles à mettre en pratique ?

Variations sur le cresson : plaisir gourmand du 12 avril

P1010617.JPGCes jours-ci, envie de cresson, suite à la rubrique Foodingues de Jacky Durand dans Libération jeudi dernier et à la dégustation d'un peu de cresson à la japonaise vendredi. Du coup, m'est venue l'idée de variations autour de ce légume, soit un dîner composé de :

- une soupe de cresson, recette que j'ai l'habitude de réaliser, un peu plus dense en goût que d'habitude,

- une petite salade de cresson "ohitashi" (sauce soja-mirin-dashi), reprise de l'entrée goûtée vendredi avec le Palais des thés.

- des petits flans de cresson, une improvisation hyper-simple à réaliser comme un autre flan de légumes (oeuf battu, lait, un peu de crème, le cresson légérement cuit, le tout mixé et cuit dans des petits moules 30 à 40 mn)P1010619.JPG

La déclinaison de ce légume a donné une série d'assiettes toutes vertes et des mets d'une saveur bien marquée (le cresson a beaucoup de goût, d'aucuns le trouveront peut-être amer) et délicieux.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, clé d'une relation sereine à la nourriture, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion

12/04/2010

Des ados plutôt sensées et anti-régime !

Samedi, j'animais un atelier avec des ados sur le thème "Tentations et dangers des régimes".

En fait, pas trop besoin de les convaincre, il s'agissait de jeunes filles avec la tête sur les épaules, conscientes des effets yoyo néfastes des régimes, notamment parce qu'elles ont parfois pu observer cela dans leur environnement. Il y a parfois une envie d'être un petit peu plus mince mais elles étaient gourmandes et n'avaient pas envie de se priver pour perdre quelques kilos.

La discussion était riche, intéressante et pleine de bonne humeur, autour des images des magazines, des modèles qui nous influencent ou pas, des façons de résister aux copines qui se mettent aux régimes, du sport qu'on aime ou pas. Mais on a aussi abordé leur alimentation au quotidien : la difficulté à ne pas se jeter sur le goûter quand le déjeuner a été très limité car la cantine était vraiment trop mauvaise, le goûter qui se prolonge alors qu'on n'a plus faim pour retarder le moment d'aller travailler, la "gourmandise" qui fait continuer à manger peut-être parce qu'on n'est pas assez attentive à ses sensations alimentaires et au goût des aliments.

Du coup, il y a le projet de prolonger cet atelier par un autre autour de la dégustation et des cinq sens. A suivre !

Merci à elles pour leur participation active et rieuse.

La période de l'adolescence est compliquée dans plein de domaines : à propos d'ados, je viens découvrir le blog très intéressant d'une personne qui les coache notamment autour de l'orientation et des relations avec les parents.

 

11/04/2010

Toraya : plaisir gourmand du 10 avril

Samedi midi, déjeuner comme toujours délicieux chez Toraya, salon de thé japonais. Toraya propose toute la journée de délicates pâtisseries japonaises mais aussi quelques plats au déjeuner dont un menu qui change tous les mois. Ce menu comprend un plat de type "donburi" à base de riz agrémenté de poisson, légumes, ..., une petite entrée de légumes, un chawan mushi (consommé aux oeufs cuit à la vapeur typiquement japonais), une soupe miso et une pâtisserie ainsi que deux sortes de thé pour accompagner le salé puis le sucré.

En ce mois d'avril, le plat est composé de riz, saumon fumé, crevettes, anguille grillée à la sauce teriyaki, fines lamelles d'omelette, oeufs de poisson, gingembre, sésame. C'était tout à fait délicieux avec une harmonie de saveurs multiples où aucune n'était trop forte aux dépens des autres.

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Les gâteaux changent aussi tous les mois en accord avec les saisons. La vedette du moment, c'est le Sakura mochi, un gâteau enrobé d'une feuille de cerisier pour fêter le printemps. Pour la part, j'ai choisi un Uji no Sato, réalisé en hommage au thé d'Uji : de la pâte de haricots rouges enrobée d'une fine pâte de riz et de poudre de thé matcha.

Toraya 10 rue St Florentin, Paris Ier, 01 42 60 13 00 (réservation recommandée pour le déjeuner)

10/04/2010

Cuisine japonaise avec le Palais des thés : plaisir gourmand du 9 avril

Vendredi après-midi, nous étions une petite dizaine embarqués dans une très agréable voyage entre thé et cuisine japonaise. Il s'agissait de découvrir certains aspects de la cuisine japonaise et des thés japonais et de voir quels étaient les possibles accords entre les deux, avec Carine Baudry, la directrice de l'Ecole du thé et une charmante cuisinière japonaise, Manami Segawa, qui avait préparé plusieurs petits plats délicats et délicieux, principalement à base de légumes de saison, très peu cuits pour garder toute leur saveur et leurs vitamines :

- Trois petites entrées : cresson juste blanchi, jeunes oignons avec une sauce vinaigrée, brocoli sauce sésame. Thé : Tamaryokucha. Ce type d'entrées correspond au goût des Japonais pour une série de petits plats variés plutôt qu'un gros plat unique.

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- Du riz aux petits pois et shitakes. Thé : Genmaicha

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- De fines tranches de racine de lotus. Thé : Bancha Hojicha

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- Pour conclure, un gâteau de riz et haricots rouges. Thé : Gyokuro

Tout cela était vraiment savoureux et donne envie de se mettre à cuisiner les légumes de façon un peu différente. Et c'était un très bon moment de calme et de gourmandise.

Cerise sur le gâteau: j'ai eu le plaisir de faire la connaissance "en vrai" de l'auteure du gourmand et très nippophile blog Oishii desu.

09/04/2010

Cuisinons les boulettes !

Depuis quelque temps, les boulettes sont furieusement à la mode : deux livres qui leur sont consacrés sont sortis récemment, la Boulettologie moderne a été créée par deux éminents personnages, Stéphane Dubreil et Frédéric Bocquet, elle fait l'objet d'articlces, d'émissions de radio et bientôt de télé. Et je me suis jointe à cet engouement sans vraiment l'avoir prémédité !

boulette.gifJ'avais été ravie de me plonger dans le "Petit Traité de la Boulette" et de rencontrer son auteur, le très gourmand Pierre-Brice Lebrun lors d'une séance de dédicace. Son livre est bien plus qu'un livre de recettes, c'est aussi un voyage historique et géographique.

J'ai également fait la connaissance d'Andrée Zana Murat, l'auteur de "Dix façons de préparer les boulettes", pour qui les boulettes sont ancrées dans la mémoire familiale méditerranéenne. J'avais beaucoup aimé une de ses recettes.

Puis j'ai rencontré les deux fondateurs de la Boulettologie moderne. Et je viens d'avoir le plaisir d'écrire pour eux un article "Boulettologie et diététique" (article et site disparus, suite à l'arrêt de la Boulettologie/mise à jour 2017).

 En y réfléchissant, il me semble que la boulette est un aliment quasi-parfait ! En effet, elle répond à trois dimensions de l'alimentation :

- la dimension énergétique : la nourriture est notre carburant et il faut manger la juste quantité pour rester à son poids d'équilibre : la boulette est pour cela beaucoup plus adaptable que l'entrecôte : on mange 2, 3, 4... boulettes selon sa faim, on peut s'arrêter quand on veut.

- la dimension diversité : on peut réaliser des boulettes avec toutes sortes d'ingrédients : viande, poisson, céréales, légumes, fruits, ... et on peut aussi les accompagner de façon très variée.

- la dimension émotionnelle : parlez de boulettes à quelqu'un et il aura toujours un souvenir personnel  à raconter, un plaisir de voyage à se remémorer : la boulette est de partout et de tous temps et elle se partage, elle est un aliment de la convivialité.

Je me suis aussi lancée il y a quelques jours dans une recette du livre de Pierre-Brice Lebrun : des Keftas aux légumes et c'était tout à fait délicieux : il s'agissait de boulettes de veau, cuites rapidement à la poêle puis au four avec aubergines, tomates et pommes de terre.

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Donc, vous aussi, lancez-vous et cuisinez les boulettes que vous aimez, qu'il s'agisse de recettes de famille ou nouvellement acquises ou inventées de toutes pièces selon l'inspiration du moment.

 

07/04/2010

Fromage de Cîteaux : plaisir gourmand du 6 avril

P1010590.JPGAu menu de mardi soir, un délicieux fromage, du Cîteaux, accompagné d'une salade de mâche. Il avait un parfait équilibre de saveur fruitée sans piquant, d'onctuosité sans être du tout pâteux, de douceur sans être fade. A le voir, il ressemble un peu à un reblochon mais il est différent en saveur, plus doux tout en ayant beaucoup de goût. Le Cîteaux est un fromage rare, fabriqué par les moines de l'abbaye de Cîteaux. Il est assez difficile de s'en procurer, les moines, qui le fabriquent de façon artisanale, n'arrivent pas à répondre à la demande. Nous avons la chance d'avoir une amie (merci Isabelle !), qui nous en rapporte de temps en temps de Bourgogne où on peut l'acheter directement à l'abbaye.

A défaut de Cîteaux, le choix ne manque pas en matière de bons fromages. Là encore, je vous recommande de privilégier la qualité à la quantité. Vous aurez beaucoup de plaisir à manger un bon fromage et pas forcément besoin d'en manger beaucoup.

J'entends un grand nombre de mes patients m'avouer, avec un peu de culpabilité "j'adore le fromage !". C'est bien normal, on est en France ! Il ne faut donc pas se refuser ce plaisir au sein d'une alimentation variée. Mais ils continuent souvent : "le problème, avec le fromage, c'est que je ne sais pas m'arrêter".  Et souvent, en en parlant, on se rend compte qu'ils mangent souvent du fromage un peu machinalement, pas vraiment consciemment. Alors que, comme pour d'autres aliments qui ont beaucoup de parfum et qui vont donc apporter un grand plaisir gustatif, on est assez vite rasssasiés et on peut s'arrêter, pour peu qu'on mange attentivement. Il peut donc arriver que j'organise une dégustation de fromage lors d'une consultation pour travailler ensemble sur le fait de manger en conscience, avec tous ses sens en éveil, et cela peut changer vraiment sa façon de manger.

Par ailleurs, quand vous avez envie de fromage, pourquoi ne pas en faire parfois le coeur du repas (comme nous l'avons fait hier soir) plutôt que de le manger en fin de repas quand vous n'avez plus vraiment faim ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, clé d'une relation sereine à la nourriture, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion ou demander une recette détaillée, une adresse,...