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09/10/2010

Incursion africaine (plaisir gourmand du 8 octobre)

Vendredi, dans le cadre de la Fête des Vendanges de Montmartre, était organisée la première Journée mondiale de la Boulette à l'initiative du collège de Boulettologie moderne dont je vous ai déjà parlé et pour qui j'avais écrit un article "Boulettologie et diététique". Prise par d'autres engagements, je n'ai pas pu rester toute la journée mais j'ai eu le plaisir de participer à une visite découverte des saveurs d'Afrique de l'Ouest au travers des marchés de la Goutte d'Or (Paris 18eme). J'étais curieuse de découvrir ces produits car je connais assez peu la cuisine africaine à part quelques rares incursions dans des restaurants africains ou discussions autour de la cuisine avec des femmes africaines. Je la connais en tout cas beaucoup moins que la japonaise !

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Cette visite était animée par la fort sympathique et compétente Hélène Tavera, de l'association Mea Gusta, passionnée de cuisine. Elle nous a présenté (et parfois fait goûter) de nombreux ingrédients de la cuisine africaine et leurs usages (le mil, le manioc, ...), expliqué certaines pratiques culinaires, fait des recommandations d'utilisation. On a ainsi goûté un savoureux et nourrissant dessert, le "dègué", fait à base de graines de mil, de yaourt, de lait fermenté et de sucre vanillé. C'était très bon mais bien dense, quelques cuillères suffisent. Il y a peu de desserts en Afrique mais elle nous disait que quand celui-ci est proposé, on prévient à l'avance les convives pour qu'ils lui gardernt une place !

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On goûte le dessert avec curiosité et gourmandise

Comme beaucoup de plats, il est maintenant plus souvent acheté tout fait que préparé à la maison. On a aussi goûté du "pain de singe", le fruit du baobab, qu'on peut faire macérer pour obtenir une boisson fraîche acidulée. On a découvert des fruits et légumes particuliers, qu'on n'utilise pas dans notre cuisine : la banane plantain dont l'usage varie selon son stade de mûrissement, des petites aubergines vertes, différents légumes-feuilles issus de la patate douce, du baobab, du manioc, ... qu'on fait cuire avec de l'ail, de l'oignon,du gingembre.

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Dommage, la visite était un peu rapide mais néanmoins instructive et gourmande. Merci à Hélène pour sa passion.

09/04/2010

Cuisinons les boulettes !

Depuis quelque temps, les boulettes sont furieusement à la mode : deux livres qui leur sont consacrés sont sortis récemment, la Boulettologie moderne a été créée par deux éminents personnages, Stéphane Dubreil et Frédéric Bocquet, elle fait l'objet d'articlces, d'émissions de radio et bientôt de télé. Et je me suis jointe à cet engouement sans vraiment l'avoir prémédité !

boulette.gifJ'avais été ravie de me plonger dans le "Petit Traité de la Boulette" et de rencontrer son auteur, le très gourmand Pierre-Brice Lebrun lors d'une séance de dédicace. Son livre est bien plus qu'un livre de recettes, c'est aussi un voyage historique et géographique.

J'ai également fait la connaissance d'Andrée Zana Murat, l'auteur de "Dix façons de préparer les boulettes", pour qui les boulettes sont ancrées dans la mémoire familiale méditerranéenne. J'avais beaucoup aimé une de ses recettes.

Puis j'ai rencontré les deux fondateurs de la Boulettologie moderne. Et je viens d'avoir le plaisir d'écrire pour eux un article "Boulettologie et diététique" (article et site disparus, suite à l'arrêt de la Boulettologie/mise à jour 2017).

 En y réfléchissant, il me semble que la boulette est un aliment quasi-parfait ! En effet, elle répond à trois dimensions de l'alimentation :

- la dimension énergétique : la nourriture est notre carburant et il faut manger la juste quantité pour rester à son poids d'équilibre : la boulette est pour cela beaucoup plus adaptable que l'entrecôte : on mange 2, 3, 4... boulettes selon sa faim, on peut s'arrêter quand on veut.

- la dimension diversité : on peut réaliser des boulettes avec toutes sortes d'ingrédients : viande, poisson, céréales, légumes, fruits, ... et on peut aussi les accompagner de façon très variée.

- la dimension émotionnelle : parlez de boulettes à quelqu'un et il aura toujours un souvenir personnel  à raconter, un plaisir de voyage à se remémorer : la boulette est de partout et de tous temps et elle se partage, elle est un aliment de la convivialité.

Je me suis aussi lancée il y a quelques jours dans une recette du livre de Pierre-Brice Lebrun : des Keftas aux légumes et c'était tout à fait délicieux : il s'agissait de boulettes de veau, cuites rapidement à la poêle puis au four avec aubergines, tomates et pommes de terre.

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Donc, vous aussi, lancez-vous et cuisinez les boulettes que vous aimez, qu'il s'agisse de recettes de famille ou nouvellement acquises ou inventées de toutes pièces selon l'inspiration du moment.