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15/03/2012

Quand l'ustensile fait la cuisine...

Non, il ne s'agit pas de vous parler de ces fabuleux (et fort coûteux) robots modernes qui préparent un repas de bout en bout tout seuls. Rien de cela chez nous ! Au contraire, il s'agit d'un ustensile sûrement d'ancienne origine, une poêle en fonte noire, au superbe design, qui nous arriva comme un très beau cadeau de Tokyo.

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Sans plus attendre, le cuisinier en chef, impatient de l'expérimenter et voulant rendre hommage à l'ami offreur, trouva une inspiration dans cet ustensile le soir même. Et nous avons eu droit à un savoureux dîner à base de saumon et légumes traités à la japonaise. En accompagnement, il y eut aussi un délicieux riz aux champignons glané sur ce site fort gourmand. Miam ! Et la poêle a sûrement un bel avenir dans notre cuisine...

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C'est ainsi que parfois certains ustensiles sont sources d'inspiration. C'est parfois le cas pour les chefs d'aujourd'hui, qu'il s'agisse de la mandoline, du siphon, ... ou pour nous, dans notre cuisine plus simple.

Et vous, avez-vous des ustensiles qui vous inspirent ?

14/03/2012

Il n'y a pas qu'internet qui conseille des restos !

Très souvent, mes amis me demandent conseil pour choisir un restaurant car ils savent que j'en ai une bonne liste recommandable sous le coude. C'est bien sûr une satisfaction quand ils adorent, qu'ils adoptent l'adresse et y retournent. Mais cela met aussi une certaine pression : vont-ils aimer, ai-je bien ciblé, est-ce dans leur gamme de prix, ...

Alors j'aime bien aussi quand quelqu'un d'autre choisit pour moi. C'est encore mieux quand c'est réussi évidemment. Ce fut le cas deux fois coup sur coup la semaine dernière.

D'abord un déjeuner professionnel au Boudoir, un restaurant ouvert récemment par un jeune chef, Arnaud Nicolas, meilleur ouvrier de France en charcuterie. Le pâté en croûte (le nouveau plat à la mode !) semble fameux et j'aurais pu me concocter une formule sur mesure entrée-dessert. Mais il se trouve que le menu du jour était particulièrement à mon goût : poireau avec lamelles de jambon espagnol, tuile de parmesan et sauce gribiche. Puis des quenelles de brochet maison avec quelques légumes et mini pommes de terre, le tout délicieux.

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Les quenelles étaient bien nourrissantes et, même en touchant à peine aux pommes de terre et en ne sauçant pas mon assiette comme l'avait suggéré le serveur, je n'avais plus très faim pour le dessert et j'en ai laissé une partie. Mais cette panacotta au fruit de la passion avec des quartiers d'agrumes avait une bien douce onctuosité. Ce n'est pas donné pour un déjeuner (29 euros entrée-plat-dessert) mais cela me semble correspondre au niveau de qualité proposé (et sans doute au quartier...).

Autre style, autre ambiance, Agnès, l'"interprète culinaire", nous a fait découvrir un petit restaurant vietnamien authentique de Belleville, le Cyclo. Pas vraiment la peine que je leur fasse de la pub, c'est déjà plein à craquer ! Avant un classique et bon "Tom bun" (bo bun de crevettes), on s'est régalées de différentes petites entrées : moelleux et délicieux petits palets aux crevettes, raviolis, nems croustillants, salade de mangue. Entrée + plat me sont revenus à 15 euros et cela les vaut.

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Et vous, qui vous conseille des restaurants ?

 

Le Boudoir, 25 rue du Colisée, Paris 8ème, 01 43 59 25 29

Le Cyclo, 78 rue de Belleville, Paris 20ème, 01 40 33 48 86

 

12/03/2012

Repas légumier tout vert et pas du tout locavore !

légumes,locavore,printemps,asperges,coût des aliments,budget alimentation,suivre les saisons,repas vert,végétarienBien sûr, on aime acheter des produits de proximité, ne pas faire voyager les aliments d'un bout à l'autre de la planète, que ce soit pour des raisons environnementales, gustatives ou économiques. Cela fait ainsi belle lurette que je n'ai pas acheté de tomates ou de fruits rouges, j'attends leur saison.

Mais, quand on sent le printemps approcher, qu'une envie de verdure vous prend, comment faire ? Il fut ainsi question d'acheter une botte d'asperges. On la vit, émanant d'un "petit producteur" à 13,95 euros à la Grande Epicerie et on s'enfuit en courant ! L'envie étant restée, elle se porta sur des asperges originaires du Pérou que monsieur paya 4 euros et quelque chez son "primeur" et auxquelles il adjoint quelques fèves de même origine.

Cela a donné un repas tout vert et assez italien : asperges aux copeaux de parmesan et lamelles de speck, tartines de fèves au pecorino et à l'origan, salade de roquette. Et nous avons savouré tout cela avec davantage de plaisir que de culpabilité... Nobody's'perfect... et c'est tant mieux !

11/03/2012

Un an après, une pensée pour le Tohoku...

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06:59 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer

09/03/2012

Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi ?

pierre rabhi,sobriété heureuse,colibris,modération,écologie,transformation de la société,planèteJe connaissais Pierre Rabhi, agriculteur et penseur, depuis quelque temps. Au début, je pensais que ses préoccupations étaient très écologiques pures et dures, pas forcément la tasse de thé d'une vraie citadine. Puis je l'ai entendu, notamment sur France Inter, dans l'excellente et éclectique émission Service Public. Sa vision de l'humain et de la planète, son approche de la modération m'ont vraiment parlé. Et j'ai fini par lire un de ses livres, "Vers une sobriété heureuse". Ce livre m'a passionnée car Pierre Rabhi raconte à la fois son itinéraire personnel, sa prise de conscience très précoce de la marche folle du monde dans lequel on vit, son indignation face à un système "omnicrétinisant" et comment il apporte une réponse concrète sur la possibilité d'une autre voie.

Pour vous mettre dans l'ambiance, il cite ainsi par exemple une terrible et si lucide prophétie des peuples premiers : "Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, alors seulement vous découvrirez que l'argent ne se mange pas". Face à cela, Pierre Rabhi est persuadé (citant en quelque sorte Gandhi) que chacun peut agir à son échelle et que c'est ainsi que le monde pourra changer. C'est d'ailleurs le sens du nom de l'association qu'il a initiée, Colibris, d'après une légende selon laquelle le petit colibri fait sa part avec ses modestes moyens pour combattre un désastre.

pierre rabhi,sobriété heureuse,colibris,modération,écologie,transformation de la société,planèteEn effet, chacun peut agir à son niveau en prenant du recul sur son mode de vie et en ayant conscience que la possession exponentielle des biens matériels n'est pas la seule voie possible. Pierre Rabhi regarde d'un oeil très sévère la consommation effrénée qui mène à l'"obésité physique et psychique", qui fabrique des enfants qui s'habituent à avoir tout tout de suite, qui est basé sur l'idée du toujours plus. Il se demande d'ailleurs non seulement "quelle planète nous laisserons à nos enfants" mais aussi "quels enfants nous laisserons à notre planète"... Il plaide pour une toute autre éducation redonnant sa place au manuel, laissé complètement de côté dans l'éducation. Il aborde tous les aspects de ce que peut signifier la modération, même la beauté ! Il déclare par exemple que pour les femmes (qui devraient jouer un rôle bien plus essentiel selon lui),"élégance, charme et beauté ne sont pas incompatibles avec la sobriété et ne sont pas subordonnés au niveau des dépenses que l'on peut y consacrer".

A titre personnel, je me suis partiellement retrouvée dans cette sobriété heureuse sans aller bien sûr aussi loin que lui. Loin de moi l'idée de partir en pleine nature cultiver mon petit coin de terre ! Mais j'ai pris conscience il y a plusieurs années que gagner toujours plus d'argent (en travaillant toujours plus) pour en dépenser toujours plus ne me satisfaisait vraiment pas : j'ai ainsi quitté un travail bien rémunéré pour l'actuel qui me passionne et qui a vraiment un sens pour moi, avec l'idée d'en vivre correctement sans plus. Et je constate depuis que, sans ressentir de privation, je me sens tellement nourrie par les découvertes, les rencontres, ce que j'apprends, que naturellement je suis moins encline à dépenser de l'argent.

Evidemment, la sobriété heureuse a aussi un sens côté nourriture. Il s'agit de se nourrir autrement, avec davantage de produits locaux et avec modération. La sobriété heureuse n'est pas du tout la restriction triste ! Il est question de manger selon ses besoins en respectant et en ne gaspillant pas ce que nous offre la nature.

On trouve dans ce livre de Pierre Rabhi une indignation globale qui me paraît vraiment fondamentale mais aussi des pistes concrètes pour un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre. Donc, une lecture profondément utile à quiconque ne se trouve pas vraiment satisfait du monde d'aujourd'hui.

Et vous, réfléchissez-vous autour de ces sujets ?

Si vous voulez avoir un aperçu complémentaire de la vision de Pierre Rabhi, un "chat" intéressant sur le site du Monde http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/06/03/pierre-r...

07/03/2012

La cuisine : de l'expérience, de l'intuition, du partage (ou une paëlla en famille)

Je me suis éloignée un peu de mon cabinet autour de ce dernier week-end. D'abord pour deux jours de formation à Lyon puis pour deux jours de repos à Nimes, terre de la "belle-famille". La gastronomie a été au rendez-vous mais pas forcément là où l'on s'y attendrait... En effet, rien de bien intéressant dans la ville de Lyon, pourtant réputée en la matière, pour cause de temps, de lieu, de priorités. En revanche, les nourritures intellectuelles furent présentes en quantité et les beaux échanges humains aussi.

Un peu plus au Sud, à Nimes ce fut très chaleureux, plus dans les coeurs que sur le thermomètre ! Là, le bon temps passé ensemble tourne souvent autour de la table car tout le monde est gourmand. On s'est donc régalés. Notamment avec une généreuse paëlla au feu de bois préparée dans les règles de l'art.

Souvent, on dit que la cuisine est affaire d'intuition et la pâtisserie affaire de précision. Et que les bons cuisiniers ne font donc pas forcément de bons pâtissiers... La préparation de cette paëlla fut un bel exemple de cette cuisine d'intuition basée sur l'expérience, sur la répétition des paëllas festives qui apprennent à préparer le feu de bois qui offrira le temps et la puissance de cuisson adéquats, à trouver sans calcul ni recette la bonne dose de safran ou de piment, à verser le riz authentiquement espagnol au bon moment, ...

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L'ordre des choses est optimisé aussi, d'abord les crevettes et les viandes (poulet, lapin, porc ici), puis les légumes, le riz et son bouillon, le piment, les moules, ... On laisse cuire tranquillement, on arrête le feu, on laisse le riz s'imprégner. Et cela donne une paëlla délicieuse, dont chacun se sert selon son envie de terre et de mer et selon son appétit, et que l'on partage avec grand plaisir.

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Et vous, vous avez vos plats festifs et intuitifs ?

15:01 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cuisine, convivialité, paella, espagne, repas de famille, riz | |  Facebook | |  Imprimer

06/03/2012

Un joli concours sur un joli blog avec de jolis cadeaux, ça vous dit ?

Des gourmandes passionnées de Japon, cela ne peut que me séduire. J'avais été ravie de faire la connaissance de Florence "Sucre Glace" au salon Oh My Food 2011, où elle faisait découvrir la jolie vaisselle qu'elle importe du Japon. Et j'ai beaucoup apprécié aussi de découvrir la surprenante Agnès, interprète (un métier qui m'impressionne fortement...) de japonais et cuisinière aventureuse à tendance "veggie" mais pas sectaire pour un sou. C'était lors d'un apéro de blogueurs.

Du coup, je suis ravie de vous parler du joli concours qu'elles viennent de lancer.
Il s'agira, chaque mois, de marier une pièce de vaisselle et un aliment. Autour d'une recette bien sûr ! Cela vient de commencer et, pour la première vague, c'est jusqu'au 31 mars.

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Profitez-en pour naviguer parmi les recettes éclectiques du blog Interprétations culinaires.

En plus, elles m'ont demandé de faire partie du jury : une mission sympathique, sûrement délicate mais je serai en bonne compagnie, avec Mely-"Chaudron Pastel", Tombouctou-"Much more than sushi" et les deux miss ci-devant citées.

Alors à vos recettes, à vos photos !

Et figurez-vous que les esprits gourmands se rencontrant, j'ai moi aussi eu l'idée il y a quelque temps d'un petit concours qui, pur hasard du calendrier, ne devrait pas tarder à voir le jour. Restez attentifs !

*Pour information, il n'y aura malheureusement pas de 2eme édition du salon Oh my Food en juin 2012. C'est reporté pour l'instant. Le site lui reste pleinement actif à ce jour.

05/03/2012

Les consultations vues par...Kokoro

"Kokoro", comme on la surnomme, répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne pas vraiment classique. Son témoignage me ravit car j'ai vraiment le sentiment de lui avoir permis un déclic qui a changé son rapport à l'alimentation. Et comme elle donne envie de goûter sa cuisine !

1ere question : Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

Pour moi, ça a été une thérapie complète. J'étais perdue face à mon alimentation. J'étais encore la petite fille qui ne sait pas quoi faire des aliments. Je suis passée par tellement de phases de régimes, de remises en questions, de dépendances face à certains produits que je me sentais perdue. Au fond de moi, je connais pourtant mes valeurs profondes. La nourriture que je mangeais ne me correspondait pas.

J'ai très vite été mise à l'aise dans le petit cabinet d'Ariane. On se sent bien dans ce cocon et en sécurité. J'ai confié mes doutes, mes peurs. Rien que de parler de ça à une "étrangère", ça m'a fait un bien fou ! J'attendais les prochaines visites avec impatience. Elle a su mettre le point là où ça fait mal. J'ai compris que si je voulais manger autrement et sainement, cela ne tenait qu'à moi.

 

2eme question : Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

Je suis une vraie cuisinière au quotidien. Je ne passe pas des heures entières dans ma cuisine mais j'ai trouvé mon mode de fonctionnement et ce qui me plaît dans la nourriture : la variété à tous les points de vus. Variété de texture (fondant, croquant, croustillant, onctueux, piquant, sucré/salé.....), variété de couleurs (dans mes assiettes, il y a de la vie), variété dans mes courses (chez le primeur, sur le marché, chez le fromager, le boulanger....), variété dans les préparations (mousse, soupe, gratins, crêpes, purée, sucré/salé...) J'ai mon carnet de bonnes adresses. Je bannis les supermarchés. J'y gagne sur tous les points (pouvoir d'achat, plaisir, goût, découverte...). QUE DU BONHEUR !

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Peut-être Kokoro apprécierait-elle la variété de couleurs et de parfums de cette salade...


3eme question : Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

Je prends mon temps pour savourer. Je ne m'oblige plus à jeûner pour garder la ligne. Je mange quand je le décide.

Je découvre des cultures, des aliments très souvent. Lorsque j'ai une envie de cuisine dans la journée, je la note et je la réalise dans la semaine.

Je ne ressens aucune frustration. Je me sens bien dans mon corps. Tous les aliments me plaisent. Je pensais n'être attirée que par le sucré. Je suis une mangeuse variée.

Je partage avec les autres mes recettes et je note leurs idées. Je n'ai plus peur de grossir. J'identifie mieux mes sensations (stress, fatigue, angoisses...)

Je suis enfin moi. C'est un plaisir de se nourrir au quotidien, d'innover, de savourer, de partager.

Merci Ariane.

 

Waouh, que de changements par rapport au premier rendez-vous, quel chemin parcouru, bravo et merci "Kokoro" !

 

 

03/03/2012

Ecouter les autres gourmand(e)s... (ou la découverte d'un thai parfumé)

Il y a quelques semaines, je partageais un très agréable moment avec diverses personnes sympathiques, certaines que je connaissais et appréciais déjà dans "la vraie vie", d'autres que je connaissais virtuellement et que j'ai eu le grand bonheur de découvrir. Parmi elles, "Tanakia", dont le blog me régale d'écriture fine et sensible, parfois teintée d'Asie (et forcément j'adore sa signature "Pour savourer le monde ensemble"...). Nous avions évoqué diverses pistes gourmandes et cela lui avait inspiré un billet suggérant quelques adresses exotiques.

J'avais noté cela dans mes tablettes pour plus tard. Du coup, samedi, étant de "permanence" à mon cabinet, j'avais décidé de ne pas trop m'en éloigner pour déjeuner. Bien sûr, tous les lieux de restauration rapide destinés aux travailleurs de semaine étaient fermés. Et je me suis rappelée cette adresse notée soigneusement dans mon petit carnet de lieux gourmands. Direction la rue de Moscou. L'indien, ce sera pour une autre fois, cette fois, on va se dépayser dans un restaurant thai, Thabthim Siam.

Assez faim mais envie de préserver un peu d'appétit pour un goûter à venir : je choisis deux entrées, accompagnées d'un bol de riz :

- Une classique soupe de poulet à la citronnelle dont les effluves me ravissent quand elle est déposé sur la table, et dont les arômes puissants se savourent agréablement,

- Des nems dont l'alliance de croustillant et de moelleux est réussie et bien pimentée par la sauce. En revanche, la sauce de la salade n'était pas top.

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Bref, une table à l'accueil sympathique, aux plats savoureux sans être exceptionnels (je ne suis pas une spécialiste de la cuisine thai donc mes repères sont peu nombreux), où je reviendrai volontiers goûter le fameux "Tigre qui pleure" recommandé par Tanakia.

Merci à elle pour cette adresse !

 

Thabthim Siam, 28 rue de Moscou, Paris 8ème. 01 43 87 62 56

 

 

02/03/2012

Une diététicienne gourmande en visite au Salon de l'Agriculture...

Mardi, je suis allée passer quelques heures au Salon de l'Agriculture. Avec l'idée de m'informer, de découvrir, d'échanger. J'ai fait le tour de différents halls et stands. Au global, j'ai constaté que le salon est largement tourné vers les enfants, de façon ludique et pédagogique, à la fois pour leur faire découvrir le parcours des aliments "du champ à l'assiette", les familiariser avec les animaux et les plantes, .... D'ailleurs, parmi les visiteurs fort nombreux, beaucoup étaient accompagnés d'enfants et ce n'est sans doute pas par hasard que le salon est positionné pendant des vacances scolaires. Pour ma part, je confesse qu'il m'a fallu attendre de devenir diététicienne sur le tard pour visiter cet événement...

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Parmi les lieux visités, je suis allée observer l'Odyssée végétale, zone verdoyante présentant de nombreuses plantes usuelles de l'agriculture, avec des points de vue variés. Je suis tombée juste à côté sur le stand Lu. J'y ai eu une discussion très intéressante avec la diététicienne de la marque, Agnès Mignonac, notamment à propos du complexe sujet de l'huile de palme.

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Je suis aussi allée rendre visite au stand du Ministère de l'Agriculture, j'y ai revu Cyrielle, ma sympathique intervieweuse de l'année dernière pour leur site consacré à l'alimentation et obtenu par la Direction de l'Alimentation de maigres réponses sur l'avancement du Programme National Alimentation.

J'ai un peu discuté régimes, métaux lourds, bon sens et variété alimentaire avec des personnes accueillantes de l'ANSES ; parlé bio avec une productrice de sel de Guérande ; évoqué leur avenir largement ouvert sur des sujets passionnants avec des étudiants d'AgroParisTech ; visité le stand très animé des Produits Laitiers, en regrettant leur positionnement très ludique, qui a sûrement ravi les petits, et donc peu orienté (du moins pour ce que j'en ai vu) vers des thèmes plus complexes (production, polémiques, intolérance, ..) dont j'aurais aimé discuter ; visité rapidement sur le stand de Bleu Blanc Coeur dont j'apprécie les efforts pour proposer des produits sains au plus grand nombre.

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J'ai voyagé à travers les gastronomies des pays, avec une attention particulière pour le Japon cher à mon coeur et j'ai fait l'acquisition de deux riz particuliers, l'un sans engrais ni pesticides, l'autre complet et germé donc particulièrement nutritif visiblement.

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Puis celle des régions de France : Poitou-Charentes (mais je manquais d'appétit pour leur restaurant gastronomique), Normandie, Bretagne (dont j'aurais bien rapporté quelques belles langoustines...), Provence, Ile-de-France, ... Cette dernière région m'a régalée (oh, la chauvine !) : ayant goûté quelques échantillons à droite à gauche, j'avais peu faim (et les prix pour s'attabler sont vraiment élevés) : en manque de gaufre après les avoir vues fleurir sur internet, je me suis réjouie (et étonnée) de trouver une gaufre du Vexin.

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Son charmant fabriquant s'est avéré être un cultivateur de blé-producteur de farine qui a eu l'idée de s'associer à son voisin producteur de bière pour proposer une gaufre à la bruxelloise, fabriquée à la bière, ce qui lui confère son moelleux. Il produit aussi de l'huile de colza, dans le Parc naturel du Vexin. Je suis restée dans le sucré et ai complété mon "repas" avec un délicieux yaourt à boire au bon goût de vanille de la ferme de Viltain (que j'ai connue dans ma jeunesse estudiantine..). et bien sûr j'ai vu (et respiré...) quelques animaux, emblèmes du Salon !

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