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20/12/2017

Bons repas de fêtes !

Si vous avez des festivités en vue, amicales, familiales, en petit comité ou grande tablée, surtout pensez au plaisir de passer un bon moment et pas aux kilos que vous pourriez prendre. Je suis triste quand je vois des personnes avoir cette pensée inquiète en premier. Si vous mangez trop dans cette période, ce qui est fréquent, ce surplus se régulera naturellement par la suite. Voici toutefois quelques conseils pour que l'inconfort de repas lourds à répétition ne gâche pas la gourmandise de savourer des mets délicieux.

Probablement, je me répète un peu d'année en année. Quelque chose d'un peu nouveau depuis quelque temps toutefois, c'est la plus grande variété des habitudes alimentaires et leur affirmation en toute circonstance : 

- Si certains des convives ne sont plus omnivores, soyez tolérant(e) si ce n'est pas vous qui refusez un plat et soyez un peu souple si c'est possible et rassurez aussi les hôtes sur le fait que vous n'allez pas mourir de faim si c'est vous qui ne voulez pas du chapon pour cause de néo-végétarisme ou de la bûche riche en gluten... 

- Ne vous affamez pas en amont, ne sautez pas de repas, vous risquez d'être mort(e) de faim deux heures avant le repas... Pensez à l'heure à laquelle vous allez dîner/déjeuner réellement pour ne pas vous jeter sur l'apéritif, en le regrettant ensuite devant les plats tentants du repas lui-même. 

- Informez-vous sur le menu pour privilégier les plats que vous préférez et manger peu ou pas de ceux qui vous sont indifférents ou que vous pouvez facilement manger à d'autres moments par exemple le fromage, le pain.

- Pensez que vous n'êtes pas obligé(e) de vous resservir, qu'on n'est pas obligés de finir les plats...

- Affirmez-vous gentiment si on vous sert trop généreusement : parlez de votre faim qui diminue, annoncez votre envie de garder une place pour le dessert. Et surtout, montrez votre appréciation en commentant avec enthousiasme et précision certains plats.

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- Si vous avez trop mangé, ne vous forcez pas à vous remettre à table à heure fixe si vous n'avez pas faim, essayez d'attendre le retour de la faim. Si vous y êtes obligé(e), mangez peu.

- Si vous avez des restes, ne vous forcez pas à tout manger dès le repas suivant, voyez ce qui peut se garder, se congeler, se transformer

- Si le moment est pesant, stressant du fait de relations peu sereines avec les autres convives, je sais que cela arrive, soyez à l'écoute de ce que vous ressentez, de ce qui se passe en vous et essayez, si possible, de ne pas vous réfugier dans le trop-plein de nourriture.

- Quels que soient l'intérêt ou la qualité des échanges, essayez d'être attentif(ve) au goût des plats pour en retirer le maximum de plaisir. Participez aussi aux conversations entre les plats : la convivialité est une part essentielle de ces moments et être plongé(e) dans les échanges vous évitera de vous resservir pas simple inaction. Si vraiment vous vous ennuyez, que vous ne raffolez pas de ces repas à rallonge, proposez d'aider au service, cela vous permettra d'être un peu actif(ve).

Et ne vous inquiétez pas : quelques excès ponctuels  n'ont pas d'impact durable sur votre poids surtout si vous vous écoutez et évitez les sensations désagréables de repas vraiment trop lourds/copieux.

On peut relire mes conseils d'il y a un an

Si vous êtes seul(e), peut-être faites-vous un repas particulier dans sa composition ou pas du tout, vous préférez traiter ces moments de façon banale. Quelque soit votre choix, vous pouvez (re)lire ces réflexions sur manger seul(e).

Belle fin d'année !

Illustration © Fotolia / Futoshi Mayuga

 

04/01/2017

Repas de fête quasi-végétariens ou pas du tout, on s'est régalés !

Dans la période festive qui vient de se terminer, Monsieur et moi avons mis la main à la pâte. Pour ma part, j'ai préparé deux repas quasi-végétariens dont on s'est régalés :

- un brunch de Noël dimanche 25 décembre que j'ai improvisé selon les envies du moment, avec :

. un œuf cocotte à la fameuse saucisse aux algues d'Olivier Hélibert, fameux charcutier des environs de Brest,

. du houmous et du pain pita maison,

. une petite tartine à l'avocat,

. des galettes de patate douce avec une sauce au yaourt à la Ottolenghi,

. de la salade,

. une salade de fruits d'hiver,

. un gâteau poire-ricotta-noisettes.

Ce fut donc à 90% végétarien car j'avais vraiment envie d'intégrer cette délicieuse saucisse avec modération dans ce repas.

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- un dîner de réveillon le samedi 31, un peu plus anticipé. Comme cela m'arrive parfois notamment pour ces repas de fête, j'aime bien choisir un thème qui guide le repas. Celui-ci fut placé sous l'inspiration des châtaigne/marrons dans tous les plats, avec :

. une soupe de potimarron avec une tartine de foie gras au "gomasio de châtaigne" (recette inspirée du magazine Régal),

. une poêlée de fenouil et châtaignes (recette de Anne/Papilles),

. un trio de choux aux marrons (brocoli.chou blanc, chou de Bruxelles) (basé sur une recette du livre Nanashi),

. du riz aux marrons, un classique japonais,

. une salade d'endives, poire, Comté, marrons (recette de Clea dans le livre l'Atelier Bio),

. en dessert, un trio autour du marron : mousse aux marrons glacés (délicieuse recette du magazine Saveurs) / gâteaux roulés à la farine de châtaignes, mi-crème de marron, mi-confiture de cassis (recette de biscuit roulé adaptée de celle de Pascale Weeks dans son livre) / biscuits à la farine de châtaigne (recette d'Edda Onorato).

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En accompagnement, je n'ai pas hésité à prévoir aussi du pain à la châtaigne et noix (déniché chez Bread and Roses) mais aussi un délicieux pain au khorasan de Terroirs d'Avenir).

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Des recettes pas forcément festives mais dont la succession fait de délicieux repas.

Chez Monsieur, ce fut un peu moins végétal mais tout aussi délicieux... Le 24, il nous a préparé un dîner qu'il n'intitula pas "de Noël" mais assez festif quand même et que ne renierait pas l'Amicale du Gras sans doute :

. du foie gras,

. une cassolette de boudin blanc (très fameux d'Olivier Hélibert), sauce au foie gras et cèpes,

. de la "tête de moine"

. un Panettone

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Et vous, quelles gourmandises retenez-vous de cette période festive ?

 

02/01/2016

Réveillon simple, végétarien, bloguesque...et délicieux !

Cette année, j'ai choisi, un peu tardivement, de prendre en charge le dîner de réveillon, comme c'est souvent le cas, qu'il soit fruité, parfumé, orange... Je n'avais pas trop d'idée directrice cette fois. Au fil de l'élaboration du menu, j'ai décidé que le repas serait végétarien et serait guidé par l'idée de faire plaisir à Monsieur, en cuisinant certains de ses aliments préférés : châtaigne, chocolat, pomme de terre, avocat...

J'ai trouvé des recettes sympathiques sur mes blogs favoris, pas forcément festives ou coûteuses, que j'ai parfois adaptées et qui se sont avérées vraiment délicieuses. Ou d'autres selon les thèmes que je cherchais. J'avais choisi des plats que je pouvais majoritairement préparer en avance pour bien profiter du repas sans être bloquée en cuisine. J'ai tout servi en petite quantité afin qu'on apprécie l'ensemble du repas. Mais clairement, l'ensemble in fine fut bien nourrissant !

Voilà le menu, avec les liens si possible vers les recettes puisqu'elles ne sont pas à réserver à des jours de fête.

D'abord, j'ai préparé une jolie table, car le plaisir des yeux compte aussi bien sûr.

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Trio d'entrées fromagères :

- Petites gougères au cumin, recette du livre de Clotilde Dusoulier cette recette proche d'Anne Demay à laquelle on peut ajouter du cumin si on l'aime.

- Dés de polenta au parmesan et à la roquette, inspirées de cette recette mais sans olives et sans chorizo (très bonnes mais la version d'origine est probablement plus forte en goût).

- Tartine d'avocat au chèvre et à l'ume (une garniture de burger végétarien trouvée chez Clea et adaptée sur une tartine).

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Velouté de châtaignes au pecorino et à l'huile de truffe (huile pour Monsieur uniquement, je ne suis pas amatrice), recette d'Edda Onorato.

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Salade de chou-fleur à la grenade, recette d'Edda Onorato d'inspiration Ottolenghi. J'ai adoré cette salade pleine de couleurs, de goûts et de textures. Pour cette recette, j'ai écrasé des graines de coriandre au suribachi (pilon japonais) quel parfum ! Bien plus satisfaisant que de la coriandre en poudre.

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Salade de lentilles à la coriandre, car elles sont censées assurer la prospérité pour l'année qui commence.

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Duo de patates rôties (pomme de terre et patate douce), recette d'Anne Lataillade, dans laquelle j'ai omis le poivron. Avec une petite salade de roquette.

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Trio chocolaté :

- Fondant chocolat-noisettes (recette de de "torta caprese" d'Edda, réalisée avec des noisettes).

- Gâteau marbré (recette de l'auteure de livres de jeunesse Carole Saturno racontée dans le magazine du Monde).

- Crème au chocolat (projet de Chantilly au chocolat mais pas vraiment le résultat escompté, donnant une mousse entre la ganache et la chantilly).

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Voilà un repas délicieux, varié, fort goûteux, qui nous a ravis, et probablement pas ruineux.

Et vous, qu'avez-vous mangé le 31 ?

Très belle année 2016 sereine et gourmande !

18/12/2015

Quelques conseils pour des fêtes gourmandes et pas gloutonnes ?

Sans doute un grand nombre d'entre vous prévoyez un ou plusieurs repas festifs, un peu différents du quotidien et parfois propices aux excès ? Les conseils en la matière abondent dans les magazines ou sur le web : oui aux huîtres, non au foie gras ; oui à la glace, non à la bûche... Vous vous en doutez, rien de ce type chez moi, rien n'est interdit ! Toutefois, si vous préférez passer les fêtes confortablement, peut-être ces quelques conseils vous seront utiles.


Arriver en ayant faim mais pas trop faim

Certaines personnes, quand elles ont en ligne de mire un bon et copieux repas se privent et ne mangent quasiment rien dans les heures qui précèdent. Sauf que le "dosage" est souvent incertain et elles arrivent fréquemment affamées à l'apéritif, voire ont besoin de prendre un en-cas pour tenir deux heures avant. Mangez normalement, un peu légèrement au repas d'avant mais suffisamment...


Se faire plaisir

C'est sans doute le plus important : manger des aliments qu'on aime, des plats préparés avec amour, en bonne compagnie. je vous souhaite tout cela si vous festoyez. Ne vous interdisez rien mais prenez le temps de savourer ce que vous mangez pour être moins tenté(e) de vous resservir.


Avoir une vision globale du repas

Si possible, se renseigner sur le menu pour privilégier ce qu'on préfère et zapper/minorer ce qu'on aime moins. Ce n'est par exemple pas forcément le meilleur moment pour apprécier du fromage... Et si on aime particulièrement le dessert, prévoir de lui garder une place...

Savoir s'arrêter

Si on veut profiter du repas, probablement composé de nombreux plats, il convient de savoir s'arrêter : ne pas se (faire) servir trop copieusement, éviter de se resservir des entrées s'il y a encore beaucoup à venir, savoir dire non gentiment si on suggère de reprendre d'un plat. Et au final, sortir de table sans un inconfort désagréable au point qu'il pourrait faire oublier le plaisir du repas...


Faire confiance à son corps

Ceci dit, bien sûr qu'on va faire des repas trop copieux. Mais ensuite, surtout ne pas se forcer à se mettre à table au repas suivant. Attendre tranquillement le retour de la faim. Il n'est pas interdit de sauter un repas si on n'a pas faim ! Testez votre souplesse en la matière. Et tant pis si les autres mangent, vous pouvez vous distinguer !

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Et si vous voulez entendre ma douce voix, j'ai retrouvé les quelques conseils que j'avais donnés sur BFM l'année dernière !

Tout cela vaut d'ailleurs pour n'importe quel repas convivial, familial, festif, en dehors de cette période...

Très bons repas de fête !

Complément 22 décembre 2015 :

j'ai été interviewée sur ce sujet par Anne du site Ideemiam. L'entretien est là.

Photo © tvetchinina Fotolia.com

20/12/2014

Belle fin d'année gourmande avec PEACE !

Non, je ne me mets pas à parler un étrange mélange franglais ! C'est plutôt, comme je l'ai déjà raconté, que je suis un peu trop fan des acronymes... Celui-ci m'est venu quand j'ai cherché une façon de vous parler des festivités à venir sans que cela soit exactement comme en 2013 ou en 2011. Pas facile ! Et le fond reste un peu le même, ne pas stresser avec ce que l'on mange et la peur de prendre des kilos.

Donc, une belle fin d'année gourmande avec PEACE cela veut dire :

Plaisir

Envies

Affirmation

Confort

Energie

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Vous hésitez ? 

Plaisir de mets inhabituels ou de bons plats maison qu'on a pris le temps de préparer. Plaisir de la convivialité familiale plutôt choisie que subie, ou, si l'on n'aime pas les festivités, d'une tranquille période où l'on traîne en pyjama et l'on mange ce que l'on veut, mets de réveillon ou pas du tout. 

Envies à suivre sans se contraindre à manger absolument comme les autres, pour privilégier ce que l'on préfère, en zappant certains plats si on ne les aime pas, sauf à créer un incident diplomatique.

Affirmation de ce que l'on a envie de manger et en quelle quantité, bien sûr pas toujours facile qu'il s'agisse de la famille, de la belle-famille, qui force un peu la main, mais l'on peut s'entraîner un peu à dire "non merci, c'était vraiment délicieux mais je n'ai plus faim", "merci, je ne me ressers pas, je préfère me réserver pour la suite"...

Confort de bien manger mais ne pas se gaver, d'attendre le retour de la faim si on a trop mangé, d'alterner repas copieux et légers pour ne pas perdre le plaisir de manger. Confort de sortir de table ravi(e) de son dîner plutôt qu'horriblement lourd(e) d'avoir vraiment exagéré.

Energie retrouvée au fil des jours si l'on peut profiter d'une petite pause de vacances pour se détendre, dormir suffisamment, prendre soin de soi, aller à son rythme...

Avec tout cela, je vous souhaite que la fin d'année soit savoureuse.

A lire aussi, les conseils de ma chère collègue Géraldine.

A bientôt !

Visuels Fotolia © RG & © RH10

02/01/2014

Retour sur un réveillon Tutti Frutti jusqu'à minuit !

L'année dernière, on réveillonnait au Japon et ce fut bien agréable. Les années précédentes, c'est moi qui étais en cuisine et depuis quelque temps, j'aime bien donner une thématique à ce dîner de réveillon. En 2010, c'était un réveillon parfumé. En 2011, un réveillon tout orangé.

Car, quand on a plein d'envies de plats pour un bon dîner festif, se donner un thème aide à se canaliser. Cette année, je ne sais plus trop comment c'est arrivé, sans doute une recette que j'avais repérée puis une deuxième, et j'ai pensé à un réveillon "tutti frutti". 100% fruits ? oui, enfin pas que des fruits évidemment mais l'idée qu'il y aurait des fruits dans chaque plat. Et ce n'est pas les idées qui ont manqué, j'ai quand même dû trier. Avec deux autres critères en particulier : des plats de saison, des recettes essentiellement préparées un peu à l'avance pour ne pas être trop sollicitée en cuisine.

Alors, cela a donné quoi ?

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Je tiens à remercier sincèrement Edda et son merveilleux blog qui ont joué un rôle notable dans la réussite de ce dîner.

Un très plaisant amuse-bouche dégôté sur le blog d'une collègue diététicienne (moi, je mange du kaki pour le plaisir pas pour la nutrition !) en cherchant des recettes salées avec ce fruit : un mélange saumon fumé-kaki-endive-citron vert très réussi.

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Un velouté de châtaignes au foie gras (pour la note chic) et pain d'épices à consommer en petite quantité si on ne veut pas se couper l'appétit pour la suite, puis une recette d'entrée fraiche pêchée chez Edda : un "tartare" pamplemousse-avocat-œuf de saumon.

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Ensuite, encore un plat d'Edda dont je n'aurais pas eu l'idée et qui a ravi Monsieur, un rôti de porc à l'orange, à la cuisson parfaitement réussie (assez fière !). Je l'ai servi avec une petite quantité de boulgour à la mangue et au basilic.

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Ensuite, pour rester dans les fruits, j'ai servi deux mini-salades assorties d'alliances classiques : pomme-Comté et poire-Roquefort.

Plus beaucoup de place pour le dessert mais on l'a quand même bien apprécié (en en laissant une partie) : trio autour de la clémentine avec un cake châtaigne-marron glacé-clémentine (une envie venue d'un cake de la "Mère de famille" dont j'avais lu l'intitulé), des clémentines poêlées et une tartelette à la clémentine qui fut une grande réussite : pâte sucrée fabuleuse et "curd" délicieusement onctueux et acidulé (avec juste quelques copeaux de chocolat et sans la confiture de la recette).

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Nous voilà bien rassasiés et prêts à attendre minuit. Car, cerise ou plutôt raisin sur le gâteau, deux jours avant, je découvre grâce à la tonique et culinaresque Valérie une coutume espagnole : les raisins de la chance : on croque douze grains de raisin aux douze coups de minuit et cela nous porte chance pour 2014. Un fruit de plus donc au menu. Et la conclusion d'une délicieuse soirée.

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Et vous, c'était comment votre réveillon ?

Encore une fois, belle et délicieuse année à toutes et tous !

25/12/2013

Joyeux Noël gourmand !

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Joyeux Noël ! Peut-être avez-vous commencé hier soir à vous régaler de mets festifs, à faire un savoureux repas plus que rassasiant. Vous n'avez sans doute pas faim ce matin. Alors écoutez votre corps et oubliez les préceptes nutritionnels trop souvent entendus : "on fait trois repas par jour", "ne jamais sauter de repas" et SAUTEZ LE PETIT DEJEUNER ! Ainsi, vous avez plus de chance de retrouver de l'appétit si un déjeuner copieux vous attend.

BELLE JOURNEE !

 

Visuel © Galina - Fotolia.com

20/12/2013

Vive les fêtes gourmandes sans stress !

Peut-être avez-vous déjà lu mes dix conseils pour bien manger. Eh bien, on peut aussi les garder en tête et les adapter à la période festive qui va commencer pour beaucoup. Rassurez-vous, ce n'est pas si compliqué que ça.

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1. Manger quand on a faim : si vous connaissez votre rythme alimentaire habituel, vous pouvez en déduire si vous aurez normalement faim à l'heure de festoyer ou si vous risquez d'être affamé : en fonction de cela, vous pouvez adapter votre déjeuner, prendre un goûter ou un en-cas pour préserver un bon appétit mais ne pas avoir à vous jeter sur l'apéritif... 

2. S'arrêter de manger quand on n'a plus faim : il y a de fortes chances que cela ne soit pas le cas et que vous alliez au-delà de votre appétit : c'est bien normal mais il est plaisant quand même de ménager un peu son estomac, pour sortir de table sans un trop grand inconfort qui peut gâcher le souvenir des mets, faire passer une mauvaise nuit...

3. Déguster les aliments avec les cinq sens : les mets de fête sont en général savoureux, parfois rares, voire exceptionnels, raison de plus pour prendre le temps de les regarder, humer, goûter avec attention, et ne pas se laisser complètement dévorer par les conversations.

4. Manger lentement : ce type de repas est en général fort long, donc on prend son temps, on ne se presse pas pour finir son assiette, on mange tranquillement... Et quand on attend le prochain plat, c'est le moment de converser, plutôt que se resservir machinalement... Ou éventuellement d'aider en cuisine, de débarrasser, de s'occuper des jeunes convives qui s'ennuient, ....

5. Se détendre avant de manger : qu'est-ce qui vous en empêcherait ? (à condition que vous ayez choisi des convives agréables ;-)). Et si vous avez dû faire du chemin pour arriver à destination, prenez le temps de faire une pause.

6. Manger sans autre activité : sauf parler, échanger, rire, écouter, bien sûr !

7. Ne pas s'interdire d'aliment : l'important, c'est de vous faire plaisir. Ce n'est vraiment pas le moment de compter les calories ! Oubliez les conseilleurs diététiques qui préconisent les huitres plutôt que le foie gras, évitez les frustrations, sans pour autant vous gaver...

8. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs : vous pouvez profiter d'une occasion festive où une autre personne reçoit pour goûter des mets que vous ne connaissez pas, pour être curieux ; peut-être y a-t-il des mets étonnants dont vous vous régalerez ;

9. Ecouter ses envies : pour ne pas trop manger, il peut être intéressant de donner à la priorité à ce dont on a vraiment envie et laisser de côté ce qui nous indiffère ou qu'on remangera facilement : par exemple si vous mangez régulièrement de bons fromages, vous pouvez laisser le pied sur le plateau qui sera présenté. Si la bûche vous indiffère, vous pouvez vous contenter d'une part symbolique.

10. Présenter joliment les aliments : si c'est vous qui recevez, c'est la moindre des choses ! Une jolie vaisselle, un peu de temps pour la présentation, des assiettes non surchargées, ...

(actualisation d'un billet de 2011) 

Vous pouvez lire aussi :

- Des mots que je dis souvent à mes patient(e)s : Envie, confort, régulation

- Quelques autres conseils concrets

Et surtout régalez-vous !

Visuel © Tamir  Teitelbaum - Fotolia.com (boissons alcoolisées à consommer avec modération !)

17/12/2013

Et si on pensait menu de fête délicieux mais pas stéréotypé ?

Vous êtes peut-être en train de penser à votre menu de Noël ou de réveillon. Peut-être avec les grands classiques. Ou peut-être en avez-vous assez des mets obligés. Ou pas les moyens de vous les offrir avec un niveau satisfaisant de qualité. Qu'est-ce qui vous empêche d'imaginer des plats atypiques qui vous feront au moins autant plaisir ?

Cela m'a fait pensé à un billet de fin 2010 que je vous propose à nouveau ici (30 novembre 2010).

Lundi matin, mon emploi du temps m'a permis d'écouter l'émission Service Public sur France Inter, à laquelle participaient deux blogueuses que j'apprécie beaucoup, Esterelle et Clotilde, à propos des repas de fête. Je me souviens de ce que j'avais écrit l'année dernière à propos du réveillon. Je suis tout à fait d'accord avec Esterelle Payani, qui disait de réfléchir à ses vraies envies, qui ne sont pas forcément conformes aux stéréotypes : foie gras, saumon fumé, dinde, ... Elle parlait ainsi d'un Noël en famille autour d'une flamiche aux poireaux ! Car là était leur envie ce jour-là. Il est essentiel de se faire plaisir et cela peut se faire avec des ingrédients plus simples. Toutefois, on peut prendre le temps de les préparer dans des recettes un peu sophistiquées, qui changent du quotidien, en prenant un peu de temps pour cuisiner (surtout, sans se bloquer en cuisine à l'heure du dîner).

L'année dernière, fidèles aux traditions, nous avions notamment dégusté foie gras, langoustines,… mais aussi des plats préparés à base de légumes, d'ingrédients simples. Je m'étais demandé pourquoi on choisissait toujours les mêmes mets pour ces dîners de fête, sans que ce soit peut-être nos mets favoris. On se contente en fait de suivre la tradition, année après année, et de sélectionner des plats coûteux qu’on ne peut pas s'offrir régulièrement.

Bien sûr, j’avais apprécié ces plats mais j’avais réalisé que :
- je m'étais davantage régalée avec des plats que j’avais préparés, notamment un délicieux soufflé au chocolat (très simple à faire) et une soupe de mandarines,
- ces produits très coûteux ne figurent finalement pas forcément parmi le palmarès de mes plats préférés. Et peut-être est-ce le cas pour vous aussi.

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Pourquoi pas un risotto pour les fêtes ?

De plus, après une année de plaisirs gourmands, je persiste à penser qu'on peut se faire plaisir tous les jours et qu'il ne faut pas réserver cela aux jours de fête. Et manger du foie gras ou des huitres à un autre moment permet aussi de les payer moins cher.

Vous êtes-vous déjà demandé quels sont réellement vos plats favoris ? Ceux qui vous font particulièrement plaisir. Faites donc l’exercice et vous réaliserez sans doute qu’ils ne sont pas forcément très coûteux.

Alors, cette année, pourquoi ne pas inviter quelques-uns de vos « intrus » préférés à vos tables de fête, sous réserve qu’ils soient de saison ? Vous êtes prêts à tenter le coup ?

11/01/2013

Réveillons au Japon : tout est possible !

Nous sommes partis au Japon pour la fin d'année, nous y étions à la fois pour Noël et pour le 31 décembre et cela a donné lieu à deux réveillons fort différents.

Noël n'est pas une fête traditionnelle au Japon, elle existe un peu commercialement mais n'est ni importante ni fériée. Mais nous étions chez notre ami de Tokyo, français, et nous avons donc fait un repas de Noël festif purement occidental, avec dressage d'une fort jolie table.

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Nous avions apporté quelques ressources gourmandes de France dans nos bagages. Il y a par ailleurs de multiples possibilités sur place. On a donc dégusté un délicieux foie gras de canard que j'avais choisi à Paris, avec du pain de chez Kayser, une petite assiette de pâtes cèpes et foie gras, un peu de fromage (entamé la veille), des desserts Pierre Hermé (j'ai eu un faible pour le "2000 feuilles" au praliné-noisettes). Bref un festin comme on aurait pu le faire en France.

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Le Réveillon du 31 décembre a une portée très différente. C'est le début d'une période de festivité et de repos pour le passage à la nouvelle année.

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Nous étions cette fois à Kyoto sans projet particulier pour le réveillon et plutôt l'idée de manger "normalement". Mais une grande partie des restaurants avait fermé, les Japonais fêtant plutot cela chez eux, en famille. Nous étions presque résignés à manger du très basique acheté à la superette locale quand nous sommes rappelés d'un restaurant du quartier de Gion, tout près de notre lieu de résidence, où nous avions très bien mangé il y a quelques années. Le restaurant était ouvert, plein mais on nous a proposé de nous servir au sushi-bar où nous étions seuls. Le menu était assez coûteux (beaucoup moins que les repas de réveillon en France toutefois...) mais du coup, on a finalement eu l'impression de vraiment réveillonner. Car le repas s'est avéré tout à fait délicieux avec de nombreux produits de la mer mis en valeur avec finesse et raffinement, ainsi qu'une sorte de pot-au-feu de canard. De plus, le chef sushi ainsi que le patron-sommelier francophile étaient aux petits soins pour que tout se passe au mieux. On s'est régalés et on passé un très bon moment. Toutefois, cela n'avait rien à voir avec le réveillon des Japonais, très codifié, avec des aliments incontournables qui ont tous une signification symbolique.

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Et vous, il vous est déjà arrivé de réveillonner à l'étranger ? En suivant les moeurs locales ou pas ?

Petit complément sur la tradition du Nouvel An :

Comme je le disais, c’est le réveillon et le 1er janvier qui sont des moments importants pour les Japonais. Je connaissais quelques éléments sur le Nouvel An et j'ai eu 2-3 fois l'occasion de goûter le repas qui est proposé chaque année chez Toraya à Paris dans les tout premiers jours de Janvier et qui respecte scrupuleusement la tradition : soupe o-zoni et assiette o-sechi, cf un billet d’il y a un an : http://ariane.blogspirit.com/archive/2012/01/01/tradition...
 
J’ai lu là-bas un papier intéressant du Japan Times (chance, je l’ai retrouvé en ligne : http://www.japantimes.co.jp/text/fg20121228mi.html) sur la composition et les symboles du repas, très anciens, dont je vais reprendre quelques éléments. D’abord, avant minuit (et pas après, cela porterait malheur), on mange des soba et leur longueur est signe de longévité. Le repas de Nouvel An a été préparé à l’avance car on ne doit pas cuisiner ces jours-là. Du coup, puisque le contenu date d’une époque sans frigo, on avait des éléments salés, sucrés, saumurés, ... pour qu’ils se conservent. Il semble que beaucoup de personnes en aient un peu assez de ces goûts et aient envie de varier davantage. Elles gardent quelques éléments traditionnels pour le symbole et elles en ajoutent d’autres.
 
On consomme une soupe o-zoni comprenant des mochi (une sorte de "pâté" de riz gluant et élastique) : les mochi sont incontournables là-bas dans cette période, on en voit partout (cf photo d’une fabrique artisanale). Pour ma part, je ne raffole pas, c’est assez indigeste à manger. J’ai eu l’occasion d’en manger un grillé et cela passe déjà mieux. On raconte d'ailleurs que, chaque année, quelques vieillards meurent étouffés le Jour de l'An en mangeant le mochi... Dans l’assiette o-sechi, il y a par exemple le '”gobo kobumaki”, une algue kombu farcie de racine de bardane qui symbolise une vie longue et stable comme cette racine, un morceau de racine de lotus dont les trous aident à regarder l’année qui commence, divers légumes et des oeufs de saumon synonymes de fertilité, de la purée de patate douce et marron dont la couleur dorée symbolise le souhait de prospérité, des haricots noirs signes de bonne santé, ... C'est donc très codifié (plus de détails dans l’article pour ceux qui lisent l’anglais).

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Des Japonais se rendent dans un temple pour entendre les coups de cloche à minuit et surtout, ils sont hyper-nombreux (on l'a constaté à Kyoto, Kobe, Tokyo) à aller au temple (shinto) soit le 1er janvier au matin soit dans les jours suivants pour exprimer leurs voeux et faire des offrandes (photo : des draps sont tendus au Meiji Jingu à Tokyo pour recueillir les pièces tant elles sont nombreuses)

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