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17/04/2010

Stop aux alicaments !

P1010634.JPGDepuis quelques années, le groupe Danone s'est clairement positionné sur le domaine de l'alimentation santé. Il met en avant les bénéfices de certains de ses produits pour la santé. Dans ce cadre, Danone avait déposé des dossiers pour faire valider les bienfaits santé supposés de ses produits Activia et Actimel auprès de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). Or, le groupe vient d'annoncer qu'il retirait (provisoirement a priori) ces dossiers (source Reuters). Cela signifie-t-il que le groupe Danone n'est pas très sûr de lui concernant les preuves scientifiques des bienfaits de ces produits ?

Pour ma part, je ne goûte pas vraiment cette stratégie très orientée santé : je préfère qu'on mange des aliments et non des alicaments. J'aimerais qu'on arrête un peu de parler d'alicaments, de vanter le bien que feraient certains produits à notre santé. Car cela amène par exemple des personnes qui n'ont aucun problème de santé à manger de la margarine ou des yaourts "anti-cholestérol", en pensant se faire du bien. Ces produits sont bien sûr plus chers que les autres produits.

La santé (pour ce qu'on en maîtrise) est liée à une alimentation saine et variée, avec des aliments "normaux", pas besoin d'alicaments. Bien sûr, quand on a une maladie, on se soigne avec des médicaments adaptés. Mais, quand on est en bonne santé, qu'on pense d'abord plaisir de manger sans être obsédés par la santé. Le fait d'avoir de plus en plus une préoccupation santé pour choisir son alimentation introduit une pression supplémentaire, encore des "il faut...". IL FAUT manger bio, IL FAUT manger 5 fruits et légumes, IL FAUT manger ce qui est bon pour sa santé, IL FAUT faire attention,  IL FAUT manger moins de viande, etc.

Arrêtons les "IL FAUT" et disons plutôt "J'AI ENVIE DE" !

 

23/02/2010

Mesdames, acceptez vos rondeurs pour votre santé !

Fotolia_2502415_XS.JPGLes études en matière de nutrition et de maladies associées sont foison, souvent contradictoires, parfois un peu superficielles, ... La nutrition est une science récente et très complexe et on est loin d'avoir tout compris au fonctionnement du corps humain. Ce qui explique la succession de messages nutritionnels pas toujours cohérents.
C'est la raison pour laquelle je prône surtout une alimentation variée en étant à l'écoute de ses besoins et de ses envies plutôt qu'une alimentation scientifiquement structurée en se prenant la tête.

Mais je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager les résultats d'une étude dont les résultats étaient présentés sur le site canadien www.Passeportsante.net avec le titre : "Des fesses généreuses protégeraient contre les maladies cardiovasculaires". Voilà qui devrait ravir quelques femmes de profil dit méditerranéen ou en forme de poire.

En effet, alors qu'il est assez reconnu qu'un embonpoint au niveau du ventre peut être un facteur de risque cardio-vasculaire, des fesses rondes protègeraient plutôt contre ce risque. D'après l'étude citée dans l'article, le gras qui s’accumule autour des hanches aiderait à capter des acides gras nocifs qui circulent dans le sang. Si on cumule les deux types d'embonpoint, ce bénéfice ne serait plus présent. Mais beaucoup de femmes, sans avoir de problèmes de poids, ont, car c'est leur morphologie, des hanches et des fesses généreuses. Malheureusement, elles s'en lamentent car elles rêvent au profil irréaliste de mannequins androgynes, qui est le modèle qu'on nous impose.

Et si la préoccupation santé pouvait aider à mieux s'accepter ?

Pour lire l'article complet, c'est ici.

Image © Laetitia Bouaziz

27/12/2009

Belle et savoureuse année 2010 !

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11/11/2009

Vive les pâtes !

Certaines personnes qui viennent me voir m'annoncent parfois d'un air penaud : hier, j'ai encore fait des pâtes ! Et alors ? Il ne faut surtout pas en avoir honte ! Les pâtes, c'est délicieux, c'est source d'énergie, tout le monde aime ça et rappelons-le une bonne fois pour toutes, cela ne fait pas grossir ! De plus, c'est simple à préparer et cela peut constituer un plat unique le soir. Tant mieux ! Il faudrait arrêter de culpabiliser de ne pas passer 2 heures en cuisine quand on rentre de son travail : c'est normal !

En revanche, ce qui serait dommage, c'est de manger toujours les mêmes pâtes. J'entends beaucoup parler de pâtes à la sauce tomate ou bolognaise. On pourrait varier un peu les plaisirs et cela n'est pas plus compliqué. Il suffit d'un tout petit peu d'organisation pour avoir tous les ingrédients sous la main, en utilisant frigo, placard et congélateur.

Pour commencer, dans son placard, on peut avoir plusieurs variétés de pâtes sèches : spaghetti, penne, macaroni, farfalle, conchiglie, ... c'est plus sympa et ce n'est pas pour rien que les Italiens ont inventé une multitude de formes : elles captent la sauce différemment. Vous avez aussi dans le frigo un morceau de parmesan à râper, bien utile si la sauce s'y prête.pates 003.jpg

Quelques exemples :

Penne aux légumes en ratatouille : ils sont tout prêts au congélateur.

Pâtes aux courgettes et pignons : rondelles de courgettes au congélateur, sachet de pignons dans le placard.

Penne thon-tomate-olives : boite de thon dans le placard, olives au frigo, tomates en dés au congélateur ou en sauce toute faite.

Spaghetti brocoli-anchois-pignons : fleurettes de brocoli au congélateur, anchois en bocal, pignons dans le placard.

Tagliatelles courgettes-crevettes : le tout est prêt au congélateur.

De façon générale, la plupart des légumes existent sous forme surgelée,épluchés et pré-découpés, c'est très pratique, bon et finalement pas plus cher. De même pour le poisson, les crevettes, ... Vous pouvez aussi avoir au frigo du jambon de Parme ou d'autres charcuteries italiennes (il en existe de très bonnes au rayon frais), du saumon fumé, ..

Quelques autres pistes de garnitures :

Petits pois-jambon de Parme ; saumon fumé-courgettes ; moules et tomates ; champignons-jambon et persil plat ; poulet-champignons-épinards ; aubergines-tomates-ricotta ; dés d'espadon et tomate ; langoustines et courgettes ; saumon fumé et saumon frais ; artichauts et pancetta, etc. : vous pouvez faire preuve d'une créativité infinie dans les assemblages selon votre inspiration et ce que vous avez sous la main.

Et les pâtes ont encore d'autres avantages :

- vous pouvez moduler la portion selon votre appétit. Si vous êtes plusieurs, chacun en mange à sa faim (à titre de repère, à adapter à chacun, une portion usuelle est de 80 à 100 g).

- vous avez la possibilité de garder quelques pâtes froides (non assaisonnées) pour une salade de pâtes le lendemain si vous êtes du style "lunchbox".

Ce n'est pas long à préparer : pendant que les pâtes cuisent, vous préparez, assemblez, réchauffez la sauce. 

C'est prêt ? Prenez le temps de humer votre plat ! Puis de le déguster tranquillement.

Donc, pourquoi pas un repas pâtes par semaine ? Sans aucune culpabilité, que pour le plaisir !

01/11/2009

De retour de Brides-les-Bains !

J'ai beaucoup entendu parlé ou vu des cures thermales ou thalasso orientées minceur et il me semble que le plus souvent, ce type de séjour se situe plus dans la restriction calorique temporaire permettant de perdre 1 à 3 kilos que dans la modification réelle du comportement alimentaire. Est-ce dû à une croyance dans les régimes ou à un cynisme économique qui voudrait que la rentabilité est justement de faire revenir les personnes régulièrement en cure car elles reprennent tout le poids perdu voire plus ?

Dans cette catégorie des cures thermales, Bride-les-Bains a orienté une grande partie de son activité sur la minceur et est devenu le numéro 1 des cures dans ce domaine, avec de nombreuses animations associées. La station s'est même intitulée le "Village pour maigrir".

J'avais a priori un avis un peu différent sur la cure de Brides-les-Bains car une collègue du GROS (Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids), psychologue, avait insisté sur tout l'accompagnement prodigué sur place pour justement obtenir des résultats durables et mettre en avant le bien-être plus que la minceur à tout prix. En même temps, j'avais quelques témoignages de patientes, ayant fait une cure à Brides les Bains, mais n'ayant rien changé à leur comportement source de surpoids et se sentant perdues à leur retour hors du cocon tranquille de la cure. C'est donc avec curiosité que je me suis rendue à Bride-les-Bains, ayant la chance d'être invitée à l'occasion des Journées Rondeur et Bien-être (comme chroniqueuse nutrition du site www.toutpourlesfemmes.com ).

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Le village de Brides propose certaines cures thermales remboursées par la Sécurité sociale, en liaison avec les bienfaits admis de son eau thermale pour l'amaigrissement. Les curistes ont de nombreux soins et boivent plusieurs fois par jour cette eau, réputée coupe-faim. D'autres cures, plus courtes, proposent des services différents, avec une triple approche : soins thermaux, alimentation, activité physique. Le but est de créer un déclic de changement, qui donne envie aux curistes de poursuivre la démarche, une fois rentrés chez eux. Ces cures donnent accès à un très beau spa où de nombreux soins sont proposés.

Le séjour à Brides apparaît vraiment comme une parenthèse de bien-être où les personnes goûtent à de nombreuses activités nouvelles, de la salsa au stretching, de la marche nordique aux massages. Elles redécouvrent le plaisir de bouger et de s'occuper de leur corps et ont souvent envie de continuer en rentrant chez elles.

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Les Journées Rondeur et Bien-être se déroulent à Brides deux fois par an. A cette occasion, la station thermale propose un grand nombre de conférences, ateliers, ... avec une grande richesse  d'intervenants. Si bien que certains curistes réservent leur date de cure en fonction de ces journées. En effet, il y a une réelle richesse d'ateliers, autour de la cuisine, du look (comment se valoriser avec le maquillage, la coiffure, les couleurs, les vêtements), des activités de détente (intervention d'une sophrologue, danse, réflexion sur le stress, ...). J'ai particulièrement apprécié différents ateliers qui essayaient vraiment de fournir des outils concrets pour envisager sereinement le retour à la maison, que ce soit des astuces pratiques pour cuisiner simplement ou des conseils pour s'habiller autrement, en ayant un regard plus objectif sur sa silhouette, sans se dévaloriser systématiquement !

De même, les diététiciennes qui reçoivent les curistes (hors cure « Sécurité sociale ») les incitent à considérer le moment de Brides comme un déclic engageant la démarche de changement. Le problème, c'est qu'elles ne sont pas toujours écoutées ! De nombreuses personnes continuent après leur séjour à suivre le même régime, à se priver, plus ou moins durablement, et perdent l'idée de plaisir dans l'alimentation. Une démarche plus axée sur la durée serait nécessaire, avec notamment peut-être un accompagnement renforcé pour comprendre pourquoi on a pris du poids afin d'agir sur les aspects adéquats.

La station a visiblement pris conscience de cela et des réflexions sont en cours pour améliorer encore la prise en charge, que ce soit sur place ou en allant plus loin dans l'après-cure. Cet aspect me parait particulièrement important afin que les personnes ne se sentent pas « lâchées dans la nature » et puissent engager un changement durable de leurs habitudes alimentaires sans privation.

 

 Photos copyright Thermes de Brides-les-Bains

 

05/10/2009

Messieurs, non, la brioche n'est pas une fatalité !

En prenant de l'âge, beaucoup d'hommes se retrouvent progressivement avec quelques rondeurs localisées, souvent joliment nommées : poignées d'amour, brioche, ... Les hommes, le plus souvent, n'ont pas l'obsession de la minceur de femmes, et c'est heureux. Donc ils l'acceptent et les kilos peuvent s'installer durablement, à coup de repas d'affaires, dîners entre amis bien arrosés, souvent couplés avec un abandon du sport des jeunes années...

Même si ce n'est plus une marque de prospérité comme au 19ème siècle, ils s'en accomodent et considèrent un peu que c'est une fatalité.ingres_bertin.jpg Du coup, nombreux sont ceux qui attendent jusqu'au jour où leur ventre devenu assez proéminent alerte leur médecin, qui leur assène de grands mots : syndrome métabolique, risque cardio-vasculaire, limite de l'obésité, ... alors que jusqu'alors, tout allait bien ! Et s'ils prennent peur, ils se lancent dans un régime strict où il faut oublier le beurre, le fromage, la charcuterie, le sucre et choisir le poisson vapeur au restaurant !

Mais non, cette brioche n'est pas une fatalité. D'abord, on peut rester à son poids d'équilibre, son poids naturel, longtemps, sans effort, sans privation, simplement en ayant une alimentation variée et en restant à l'écoute de ses sensations de faim et de rassasiement, en prêtant attention à ce que l'on mange.

On peut aussi essayer de retrouver ce poids d'équilibre. Pour ma part, je suis ravie quand mes patients me disent : "moi, je suis gourmand, j'aime manger" pour expliquer les kilos en trop. Je les prends au mot et on essaie de définir ce qu'est la gourmandise : la gourmandise, ce n'est pas  la gloutonnerie ! Ce n'est pas manger des quantités énormes mais c'est avoir un grand plaisir gustatif car on prend le temps de savourer les aliments et de les manger quand on a faim et qu'on est le plus disponible pour les apprécier. Ainsi, en revenant à l'écoute de ses sensations, on réduit les quantités et on revient à ses besoins réels, qui ne nécessitent pas toujours de se resservir ou de finir le plat ! On apprend aussi à se détendre et, le cas échéant, à ne pas gérer le stress par le grignotage. Et petit à petit, on s'achemine vers un poids d'équilibre auquel on se sent bien. Et ce n'est pas plus mal pour la santé !

 

28/09/2009

Folie bento suite (et sans doute pas fin !)

La folie bento continue de plus belle !

- La blogosphère bentophile m'a signalé que 100% Mag sur M6 aujourd'hui proposait un reportage sur les bentos. A revoir sur M6 replay.
- Aujourd'hui encore, LCI m'a contactée car ils voulaient filmer un/une bento-addict en train de manger son bento préparé avec amour à midi. Je n'avais pas ce genre d'énergumène sous la main dans le délai imparti, je ne sais pas s'ils ont trouvé !

- Et le site de consommation responsable http://www.mescoursespourlaplanete.com/ vient de relayer mon blog sur le sujet, bien sûr sous l'angle un peu écolo de la chose.

Toutefois, je me demande si cela ne tient pas un peu de l'emballement médiatique. Quand je me promène dans les quartiers de bureaux parisiens ou à la Défense, je vois encore beaucoup beaucoup d'adeptes des sandwiches, salades toutes prêtes et cie des lieux de restauration rapide !

Et vous, où en êtes-vous pour vos déjeuners ?

29/04/2009

Le 6 mai, Journée internationale sans Régime !

jisr2009-fr.jpgMercredi 6 mai 2009, c’est la Journée Internationale sans Régime !

Il s’agit pendant cette journée de dénoncer l’inefficacité des régimes, les dangers liés à l’obsession de la minceur et les préjugés dont font l’objet les personnes en surpoids.

Cette journée a été initiée en 1992 par une anglaise, ancienne anorexique, qui voulait dénoncer la dictature de la minceur à tout prix et les régimes associés.

La Journée s'est progressivement répandue dans de nombreux pays où elle est célébrée chaque année le 6 mai : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Norvège, Russie... et la France depuis 2003. C’est devenu le International No Diet Day dans les pays anglophones, la Journée Internationale sans Diète (JISD) au Canada, et la Journée Internationale sans Régime en France (JISR). Le GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le surpoids) et Allegro Fortissimo, entre autres, soutiennent cette journée.

A cette occasion, le 6 mai (après-midi et soir), j’anime à mon cabinet deux ateliers conviviaux (gratuits !) sur le thème « Place à la diversité corporelle », en liaison avec des collègues canadiens très actifs et engagés sur les sujets du poids et de l’alimentation, le groupe Equilibre (www.equilibre.ca).

Ces ateliers, destinés plutôt aux femmes et jeunes filles (les hommes sont bienvenus mais ils restent quand même pour l’instant moins concernés par cette obsession de la minceur !) visent à les inciter à remettre en question le modèle unique de beauté présenté dans la mode et les medias et à se soucier plutôt de leur bien-être quel que soit leur poids.

Si vous voulez plus d’informations, y participer ou en parler à quelqu’un que cela peut intéresser, contactez-moi à l’adresse mail indiquée sur ce blog (ariane.grumbach@club-internet.fr)

Et, ce jour-là, surtout, faites-vous plaisir en mangeant et zéro privation !

09:45 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : minceur, regime, jisd, nutrition, surpoids, santé | |  Facebook | |  Imprimer

19/04/2009

Finis ton assiette : non !

Finis ton assiette ! Combien de parents entament régulièrement cette rengaine, croyant bien faire pour l'équilibre alimentaire de leur enfant ou voulant éviter tout gaspillage. C'est une erreur ! Car la taille de l'assiette n'est pas toujours adaptée à l'appétit de l'enfant. Et lui seul le sait. Tout bébé, il sait très bien agir en fonction de sa faim et demander à manger, ou s'arrêter de manger dès qu'il n'a plus faim. Il écoute ses sensations internes. Alors, il faudrait laisser les enfants continuer à agir ainsi. Leur appétit n'est pas toujours le même : selon les jours, selon le repas précédent, selon la dépense énergétique de la journée, ... Bien sûr, il y a des enfants capricieux, des enfants qui ne veulent rien manger mais disons nous qu'il y a assez peu d'enfants qui se laissent mourir de faim ! Et quand un enfant a peu d'appétit, ce n'est sûrement pas la contrainte qui le motivera.

Donc, n'obligeons pas les enfants à finir leur assiette car cela les éloigne peu à peu de leurs sensations internes et les fait manger en fonction de repères externes, ce qui peut les amener rapidement à trop manger. Cela a souvent des conséquences sur le comportement alimentaire à long terme et on retrouve les personnes des années plus tard toujours habituées à finir leur assiette, quelle que soit sa taille !
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Laissons-les manger à leur faim et en revanche, développons leur curiosité gustative en leur faisant goûter un maximum d'aliments, et ce le plus tôt possible, et en leur montrant l'exemple par la diversité de nos propres repas.

Je recommande souvent un livre de recettes spécialement destinées aux enfants, classées par âge et très simples à réaliser, qui donne des idées pour varier les menus des apprentis gourmets dès 3 mois et leur faire découvrir de nouvelles saveurs : c'est "Recettes des tout petits" d'Eventhia Senderens, la femme du célèbre chef Alain Senderens.

16:24 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nutrition, santé, enfants, parents, repas | |  Facebook | |  Imprimer

La pomme de terre, quelle polyvalence !

L’année de la pomme de terre vient de se terminer, ce n’est pas une raison pour arrêter de manger des pommes de terre sous toutes les formes : au four, à la vapeur, en salade, en soupe, et même en frites bien sûr !

La pomme de terre est un pilier assez incontournable de l’alimentation, c’est un féculent peu calorique contrairement à ce qu'on croit souvent et il y a de multiples façons de la préparer : à la vapeur avec quelques herbes, en salade accompagnée d’ingrédients variés, au four, en soupe, en gratin, en robe des champs, … soupe.jpg Par exemple, pourquoi ne pas prévoir une salade pommes de terre/saumon fumé pour un dîner plaisant et vite prêt ? Ou des pommes de terre au four avec quelques tranches de viande des Grisons ? Ou une soupe poivrons-pommes de terre ?

Il y a bien sûr aussi les frites ! C’est bien sûr un peu plus gras (pas tant que ça insiste le célèbre fabricant de frites McCain). Des frites, ce n’est que de la pomme de terre et un peu de matière grasse.

Si vous aimez ça, n’hésitez donc pas à vous en offrir de temps en temps. Tout d’abord, il est peu probable que vous ayez envie d’en manger tous les jours. Elles ont tout à fait leur place dans une alimentation variée et équilibrée. Par ailleurs, soyez attentif(ve) la prochaine fois que vous aurez devant vous une assiette de frites. Il me semble que cet aliment est un de ceux, avec la pizza notamment, qui illustre le mieux le fait que les premières bouchés sont les meilleures et qu’on n’est donc pas obligé(e) de finir son assiette ! En effet, au début, les frites sont bien chaudes et croustillantes, mais, plus le temps passe, plus elles refroidissent évidemment et ramollissent. Donc si vous les mangez lentement, peu de risque de les finir si vous privilégiez votre plaisir gustatif.

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Quand on les finit, c’est plutôt en général parce qu’on tombe dans un geste automatique qui va de l’assiette à la bouche sans trop penser à ce qu’on fait. On y est particulièrement incités par la saveur salée. Mais posez-vous la question : avez-vous réellement du plaisir jusqu’à la fin de l’assiette ou est-ce un geste machinal ou encore faites-vous partie de la grande famille des disciples de l’assiette vide ?! Alors une bonne assiette de frites de temps en temps au restaurant ne serait-elle pas le plat idéal à partager avec votre complice de table ? Ou osez demander au serveur un mix légumes/frites.


Chez vous, vous pouvez tout à fait doser la quantité qui vous convient, notamment si vous utilisez des frites surgelées (mais qui sont à mon sens bien moins bonnes que les vraies frites maison) : pas de gaspillage, pas de surconsommation ! Si vous n’avez pas de friteuse, vous pouvez essayer les frites au four même si, pour les puristes ce ne sont pas tout à fait de vraies frites !

Donc ne diabolisons surtout pas cet aliment et mangez-en de temps en temps sans culpabilité si vous aimez ça. Diversité oblige, pas tous les jours !