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20/12/2011

Repas de fête sans excès : je l'ai fait !

Ce dimanche, c'était repas festif en famille pour cause d'anniversaires multiples et de Noël anticipé. L'occasion de mettre en pratique ce que je vous répète : pas question de rester dans la théorie, je m'applique bien sûr à moi-même mes préceptes ! s'écouter, se faire plaisir, savourer, réguler, ... Récit.

Le repas commença comme c'est souvent le cas par un apéritif avec petits fours salés. Envie d'en déguster quelques-uns car je les sais bons (plus tentants que des cacahuètes) mais sans se laisser influencer par le plat qui passe et repasse : je sais que la suite est copieuse.

Mais les hôtes ont été raisonnables et ont conçu un repas où la liberté règne en maître, prenez-en de la graine si vous êtes maître de cérémonie !

Nous commençons par du foie gras de canard et du saumon fumé, de grands classiques, accompagnés de pains divers. Chacun se sert et se ressert comme il l'entend, nulle obligation de finir le plat. Alors, se servir une petite part de chacun, goûter, apprécier, savourer, ne pas manger trop de pain, ne pas forcément y revenir ou très légèrement (en revanche, emporter une tranche de saumon fumé en pensant qu'il fera bonne figure dans le sandwich du lendemain !).

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Ensuite, les hôtes ayant considéré que cette entrée riche peut aussi faire office de plat, ce qui ne me gêne aucunement, on passe directement aux légumes : assortiment délicieux d'haricots verts, pommes dauphine et girolles. Chacun se sert et se régale. 

Un superbe plateau de fromages avec une grande variété est servi ensuite. Le choix est difficile tellement il y en a de différents. Prendre son temps, réfléchir à ses envies, ne pas se laisser impressionner, du fromage, on en mange régulièrement, en choisir deux ou trois et prendre de tout petits morceaux, avec un peu de pain. Là encore, la liberté est de mise et le plateau de fromages repartira encore bien garni.

Car il convient, si on aime le sucré, comme cela est mon cas, de garder une petite place pour le dessert. D'autant que je sais qu'il s'agit d'un bon gâteau...

Quelques fruits de saison pour ceux qui en ont envie, avant une petite pause et la conclusion donc : un superbe Opéra au glaçage lisse et brillant, de la pâtisserie Grandin, fondée en 1822, et que je connais depuis quasiment ma naissance ! Chacun peut avoir une part selon son envie. Même les enfants présents savent se réguler et n'ont pas les yeux plus gros que le ventre ! L'appétit diminue, une petite part me suffira, elle est tout à fait délicieuse avec ses parfums de café et de chocolat et je la savoure avec lenteur.

Côté boissons, j'ai bu un peu de champagne en apéritif et de vin blanc à table mais aussi beaucoup d'eau, présentée dans de jolies bouteilles (eh oui, le marketing des fêtes avait frappé !). Car il y avait bien sûr deux verres pour faciliter l'alternance.

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Voilà un bon repas, copieux mais sans excès. Il est clair que je n'ai plus faim, que j'ai mangé davantage que d'habitude, mais je ne ressens pas de lourdeur. Pas besoin d'anticiper, dans quelques heures, je ferai le point de ce que mon estomac réclame au dîner. Et, à aucun moment, on ne m'a obligée à manger plus que mon envie, c'est donc à moi qu'il revenait de décider. Je vous souhaite de pouvoir faire de même !

18/12/2011

Bientôt les fêtes, le plaisir n'est pas l'ennemi de la ligne !

L'année dernière, j'avais animé un atelier Spécial Fêtes. Je n'ai pas réédité cela cette année mais je crois que les circonstances sont souvent assez similaires d'une année sur l'autre, n'est-ce pas ?!

J'en ai donc repris quelques éléments, assortis de réflexions complémentaires :

Avant un repas de fête :

- si on est responsable du menu, ne pas programmer un menu avec une quantité de plats astronomique qui laissera des restes pendant une bonne semaine ; penser bon plutôt que trop ; prévoir des petites portions des plats (ou la liberté de se servir) pour que chacun (e) puisse goûter tout ce dont il (elle) a envie ;

- si on est invité (e), manger plutôt léger mais normalement pour ne pas arriver affamé (e) et ne pas se jeter sur l'apéro et se couper ainsi la faim ;

- quand on connait bien la partie invitante (souvent, c'est la famille...), se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et ainsi garder "de la place" pour les apprécier (surtout quand on aime les desserts !). Eh oui, on n'est pas absolument obligé (e) de manger de tout ! Ainsi plusieurs patientes avouent ne pas aimer le foie gras, les huitres ou la bûche. Ne nous forçons pas !

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Une jolie table, cela compte aussi bien sûr

Pendant le repas :

 - prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir forcément ;

- savoir dire non agréablement (quand on propose un deuxième service), en complimentant sur le plat avec des mots choisis exprimant ce qu'on a ressenti,

- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,

- ne pas se focaliser sur des aliments coûteux si on ne les aime pas, on a le droit ! Préférer ce dont on a vraiment envie, et ce n'est pas ça qui empêchera de profiter du plaisir de la fête !

- manger selon ses vraies envies et non de pseudo-injonctions diététiques : ainsi, certaines personnes préfèrent manger une douzaine d'huitres plutôt qu'une petite tranche de foie gras sous prétexte que ce serait plus léger et non par goût... Privilégier le plaisir ! 

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L'année dernière, un délicieux carpaccio de St Jacques. Et cette année ? Mystère !

Après le repas :

- faire confiance à son corps qui sait réguler ses apports : après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim. Ne pas se focaliser sur le respect d'un nombre de repas obligé (on peut peut-être zapper le petit déj post-réveillon, non ?!). Et, après des agapes à répétition, très naturellement, sans se forcer, on aura sûrement assez vite envie de légèreté, d'une soupe, ...

- ne pas se précipiter sur les boites de chocolat qui sont souvent largement exposées, elles pourront attendre quelques jours et on les appréciera d'autant plus.

Si on se fait ainsi plaisir en savourant et en écoutant son corps, pas de risque d'accumuler des kilos en plus. Toutefois, je recommande volontiers aux accros de la chose de ne pas se précipiter sur la balance le lendemain d'un repas de fête, c'est plus sage, non ?

03/12/2011

Noël avant l'heure (ou On n'est jamais si bien servie que par soi-même !)

Sans attendre le moment des cadeaux et ayant envie de me faire plaisir avec quelques gourmandises livresques repérées deci delà, j'ai passé en quelques clics une commande sur Amazon. Et 3-4 jours plus tard, le colis était sur mon paillasson (les colis ont droit à quelques livraisons fantaisistes par chez moi). Je l'ai ouvert en me réjouissant d'avance des régals de lecture à venir. Et cela peut éventuellement, modestement, vous donner quelques idées de cadeaux pour des ami(e)s gourmands, gourmets, gastronomes, cuisiniers, ... au milieu de la jungle des rayons livres de cuisine des librairies.

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Un autre plaisir que je ne manquerai pas de m'offrir bientôt toutefois, c'est d'aller faire un tour à la Librairie Gourmande pour d'autres découvertes bien choisies.

Dans ce colis, il y avait :

- Umami, de Laurent Seminel, qui est parti à la découverte de cette "cinquième saveur" chère aux Japonais (qui vient s'ajouter aux quatre habituelles, salé, sucré, acide, amer, que nous connaissons bien) et donne explications, conseils, recettes, ... : pour un gourmet curieux et exigeant ;

- Une initiation à la cuisine des champignons, de Philippe Emmanuelli, célèbre bruxellois passionné : un légume que j'adore et que jai donc envie de mieux connaître, même si la diversité présentée dans le livre risque de créer un peu de frustration chez le marchand de légumes... : pour un fin gastronome amoureux des bons produits ;

- Nature, Mers & océans, d'Alain Ducasse et Paule Neyrat, dans la lignée de leur "Nature" que j'aime beaucoup, achat encouragé aussi par la chaude recommandation de la food-addict Esterelle : pour un(e) cuisinier(e) soucieux de manger sain et respectueux de l'environnement ;

- Le petit épeautre, d'Esterelle Payani justement, de quoi me donner de nouvelles idées pour cuisiner cette petite graine savoureuse ; dans une sympathique petite collection des éditions La Plage, "Toqués de Bio", dont quelques ouvrages rassemblés pourraient réjouir un(e) bio-phile ou flexitarien (ne) revendiqué(e).

Question quand même : quand vais-je trouver le temps de lire/expérimenter tout ça ?!

28/12/2010

C'est tous les jours la fête !

J'espère que vous vous êtes régalés le 24 au soir et/ou le 25 décembre. Moi, oui ! Et aussi les jours suivants, dans différents registres. Il y a eu par exemple un foie gras fondant et parfumé ; des coquilles St Jacques juste saisies ; des oeufs brouillés au saumon fumé tout onctueux ; un sublime kouglof de la maison Landemaine ; un pain de chou-fleur au curry qui fut un nouveau régal du livre "Le Bonheur de cuisiner" ; un bouillon de soba comme celui qui conclut les fêtes de Nouvel an au Japon ; une salade de chou rouge tout à fait de saison avec pomme et noisettes ; des poireaux vinaigrette (à l'orange) que j'adore. Il n'y a donc pas qu'au réveillon qu'on se fait plaisir !

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Tout cela en attendant le réveillon du 31 où c'est moi qui serai en cuisine, mais sans prévoir des plats trop compliqués.

12/12/2010

Repas de fêtes sans stress - un atelier utile et agréable

Fotolia_orane_noel.jpgJeudi, j'animais un atelier en vue des fêtes et des repas en famille ou avec les amis, qui sont en général d'actualité en cette période. Le but était d'enlever du stress à ces moments pour n'en garder que le plaisir d'être ensemble. Je pensais à plusieurs types de stress et les participantes en étaient assez représentatives, dans des styles différents :

- le stress d'organiser, que tout se passe bien, que les invités soient contents, que le menu leur plaise,

- le stress de prendre des kilos en enchaînant sans fin (et sans faim) les repas à rallonge, ou se lâchant car on se restreint le reste du temps,

- le stress de trop manger et d'avoir des suites de repas pénibles,

- le stress d'être mal vu(e) si on dit non trop souvent pour se resservir ou pour refuser un n-ième plat.

On a échangé beaucoup autour de ces sujets ; on a réalisé que, parfois, on se comportait en tant que personne invitante comme les personnes qui nous reçoivent et nous "gavent" ; on a réfléchi aux moyens de faire autrement ; on a passé en revue idées, contraintes, astuces des unes et des autres. Je vous livre quelques pistes :

- ne pas arriver affamé (e) pour ne pas se jeter sur l'apéro et se couper la faim ;

- se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et garder "de la place" pour les apprécier (surtout si c'est les desserts qu'on préfère !) ;

- écouter ses envies pour privilégier l'entrée qu'on apprécie le plus (il y en a souvent 2, 3 ou 4) et prendre une moindre quantité (ou pas) des autres,

 - prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir,

- ne pas avoir peur des aliments « riches », on en mange peu,

- savoir dire non agréablement, en complimentant avec précision sur le plat, si l'on n'a pas envie d'en reprendre,

- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,

 - après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim.

 

Claire, spécialiste es fêtes en tous genres m'avait fait le plaisir d'être là et l'atelier l'a fait réfléchir en vue du réveillon qu'elle prépare pour une grande famille. C'est à lire ici.

Merci beaucoup à toutes les participantes pour les échanges riches et sincères.

Visuel copyright Fotolia_Orane

 

09/12/2010

Achats gourmands de Noël

P1020962.JPGVous êtes peut-être en pleine réflexion sur les cadeaux de Noël ou dans le tourbillon des courses. Pour ma part, vu ma passion pour l'alimentation, je fais maintenant très souvent des cadeaux gourmands. Comme le proposent de nombreux magazines, on peut les confectionner soi-même (biscuits, bonbons, confitures, épices, ...). Je dois avouer que je suis un peu paresseuse en la matière et je me tourne plutôt vers de bons produits pour concocter des "paniers" gourmands personnalisés, en fonction des goûts du destinataire. Pour cela, je vais dans quelques boutiques , par exemple :

- Chocolatitudes, qui propose toutes sortes de délicieux cadeaux chocolatés originaux,

- L'Epicerie du 4, rue de la Villette, qui a installé ses jolies vitrines de Noël (ci-contre) et est allée chercher dans toute la France et au-delà, des gourmandises salées et sucrées, des thés Cannon et Tamayura, des jus de fruits, ...

- l'Epicerie Lion, rue des Abbesses, initiatrice des fameux kits de riz au lait que vous connaissez peut-être et autres gourmandises toujours végétales.

L'avantage de ces lieux, c'est la variété des produits, la possibilité de trouver des produits à tous les prix, l'accueil sympathique et personnalisé.

Il y a bien sûr d'autres épiceries de ce type, à vous de dénicher quelques trésors à Paris et ailleurs.

30/11/2010

Réveillon sans aliments obligés

Lundi matin, mon emploi du temps m'a permis d'écouter l'émission Service Public sur France Inter, à laquelle participaient deux bloggueuses que j'apprécie beaucoup, Esterelle et Clotilde, à propos des repas de fête. Je me souviens de ce que j'avais écrit l'année dernière à propos du réveillon. Je suis tout à fait d'accord avec Esterelle Payani, qui disait de réfléchir à se vraies envies, qui ne sont pas forcément conformes aux stéréotypes : foie gras, saumon fumé, dinde, ... Elle parlait ainsi d'un Noël en famille autour d'une flamiche aux poireaux ! Car là était leur envie ce jour-là. Il est essentiel de se faire plaisir et cela peut se faire avec des ingrédients plus simples. Toutefois, on peut prendre le temps de les préparer dans des recettes un peu sophistiquées, qui changent du quotidien, en prenant un peu de temps pour cuisiner (surtout, sans se bloquer en cuisine à l'heure du dîner).

L'année dernière, fidèles aux traditions, nous avions notamment dégusté foie gras, langoustines,… mais aussi des plats préparés à base de légumes, d'ingrédients simples. Je m'étais demandé pourquoi on choisissait toujours les mêmes mets pour ces dîners de fête, sans que ce soit peut-être nos mets favoris. On se contente en fait de suivre la tradition, année après année, et de sélectionner des plats coûteux qu’on ne peut pas s'offrir régulièrement.

Bien sûr, j’avais apprécié ces plats mais j’avais réalisé que :
- je m'étais davantage régalée avec des plats que j’avais préparés, notamment un délicieux soufflé au chocolat (très simple à faire) et une soupe de mandarines,
- ces produits très coûteux ne figurent finalement pas forcément parmi le palmarès de mes plats préférés. Et peut-être est-ce le cas pour vous aussi.

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Pourquoi pas un risotto pour les fêtes ?

De plus, après une année de plaisirs gourmands, je persiste à penser qu'on peut se faire plaisir tous les jours et qu'il ne faut pas réserver cela aux jours de fête. Et manger du foie gras ou des huitres à un autre moment permet aussi de les payer moins cher.

Vous êtes-vous déjà demandé quels sont réellement vos plats favoris ? Ceux qui vous font particulièrement plaisir. Faites donc l’exercice et vous réaliserez sans doute qu’ils ne sont pas forcément très coûteux.

Alors, cette année, pourquoi ne pas inviter quelques-uns de vos « intrus » préférés à vos tables de fête, sous réserve qu’ils soient de saison ? Vous êtes prêts à tenter le coup ?

20/12/2009

Repas de fête chez les autres : comment en profiter ?

quenelles turbot voltaire.jpgCette année, pour les fêtes, vous n'avez pas de repas grandiose à préparer, vous êtes invité (e). Dans la famille, chez des amis peut-être. Cela devrait être plus reposant pour vous, mais pas nécessairement pour votre estomac, pensez-vous peut-être : vos hôtes sont bons vivants, on vous servira copieusement, vous ne décidez pas du menu, vous êtes toute la soirée à table avec la tentation de vous resservir en cas de temps mort, vous ne maîtrisez pas le rythme... Est-ce finalement une situation plus enviable ?

A vous de juger mais, en tout cas, il n'y a pas de raison de vous inquiéter. L'important est de penser à vos envies, de veiller à votre confort, d'affirmer vos préférences si besoin. Quelques conseils pour chacun de ces repas festifs :

- D'abord ne sautez pas de repas avant, sous prétexte de faire des « réserves » de faim. Le risque est fort que vous arriviez affamé(e) au dîner et que vous vous « lâchiez » sur l'apéritif, en le regrettant ensuite devant les plats tentants du repas lui-même. L'apéritif est rarement le moment le plus intéressant gustativement mais il correspond à la plus grande faim, c'est injuste !

- Essayez d'écouter votre faim et de sentir le moment où vous allez être rassasié(e) pour vous arrêter sans trop le dépasser. Ainsi, essayez de vous renseigner sur le menu pour garder de l'appétit pour vos plats préférés. Prenez des petites parts de chaque plat, en particulier de ceux qui ne vous ravissent pas spécialement. Soyez raisonnable avec les plats modulables où vous avez la main sur la quantité (des huîtres par exemple). Faites honneur aux plats que vous appréciez particulièrement et complimentez la maîtresse de maison.

- Surtout, mangez lentement, dégustez les mets, soyez attentif(ve) aux saveurs pour en retirer le maximum de plaisir sans avoir besoin de vous resservir. Ne mangez pas machinalement.

- Participez activement aux conversations entre les plats : la convivialité est peut-être la part la plus agréable de ces repas et être plongé(e) dans les conversations vous évitera de vous resservir pas simple inaction.

huitres 001.jpg- N'abusez pas du pain qui est souvent servi largement dans ces occasions, qu'il s'agisse des canapés de l'apéritif, du pain de seigle compagnon des huîtres, des toasts du foie gras, ... Pourquoi pas un peu mais faites aussi l'expérience que la saveur de ces mets de choix est bien intéressante aussi quand elle vit seule.

- Affirmez-vous vis-à-vis de la maîtresse de maison si elle vous sert trop généreusement : demandez une petite part en parlant de votre faim qui diminue, refusez d'être resservi(e) d'un plat, annoncez votre envie de garder une place pour le dessert. Tout cela passera mieux si vous commentez avec enthousiasme et précision certains plats.

- Proposez d'aider la maîtresse de maison dans le service, cela vous permettra d'être un peu actif(ve) dans ces repas qui sont en général à rallonge, ce dont vous ne raffolez peut-être pas.

Tout cela devrait vous amener à ne pas manger de façon trop excessive. Mais soyez rassuré(e) : quelques excès de bouche ponctuels n'auront pas de conséquence sur votre poids si vous ne vous forcez pas à manger sans faim les jours suivants, si vous écoutez vos envies ensuite pour manger plus léger. Et surtout pensez à votre confort digestif : faut-il rechercher les sensations pénibles de repas trop lourds qui perturbent votre sommeil et peuvent même gâcher le souvenir d'une belle soirée ?

Je vous souhaite des repas de fête gourmands et sereins !

Retrouvez ma chronique Nutrition sur le site Toutpourlesfemmes

09/12/2009

Préparons les repas de fêtes !

Les fêtes approchent à grands pas et vous êtes probablement dans l'une des situations suivantes, voire les deux :
- vous êtes le maître ou la maîtresse de maison qui reçoit,
- vous êtes invité(e) à festoyer dans votre famille ou chez des amis.

Imaginons aujourd'hui que c'est vous qui recevez. Début décembre, déjà vous commencez à penser au menu de Noël ou du réveillon de Nouvel an. Sauf si vous ne vous posez aucune question car, chaque année, c'est le même menu immuable. Si c'est le cas, vous pouvez éventuellement arrêter votre lecture !

Mais pourquoi proposer toujours les mêmes mets de fête : foie gras, saumon fumé, homard, langouste, ... Leurs prix bondissent simplement du fait de la période ? Et il n'y a plus aucun plaisir de la découverte, de la surprise. Si vous aimez le foie gras ou le saumon fumé (largement banalisé, malheureusement souvent au détriment de la qualité), vous pouvez en manger à d'autres périodes. Pensez par exemple de temps en temps au plaisir d'une salade folle (haricots verts-foie gras) pour un dîner festif improvisé sans autre raison que votre envie. Et, pour les fêtes, réfléchissez là aussi à vos envies : si l'idée est de se faire plaisir, de quoi avez-vous vraiment envie, vous et vos convives ?Mais peut-être craignez-vous de décevoir vos convives en ne convoquant pas ces mets obligés ? Non, car vous les recevrez de plus belle manière si vous avez cherché des recettes originales et que vous y avez consacré ce que vous avez peut-être de plus précieux, votre temps et votre attention.

Alors, vous pouvez par exemple vous replonger dans vos livres ou cahiers de recettes, dans les magazines culinaires qui bien sûr ont tous mis à la Une des menus de fêtes. Un aspect important de ce repas est la convivalité et donc il s'agit de ne pas passer tout votre temps en cuisine. Deux critères de choix devraient vous guider :
- des plats qui se préparent à l'avance ou qui finissent tranquillement de mijoter pendant que le repas commence ;
- des plats qui nécessitent peu de temps de préparation.

Par ailleurs, il serait de bon ton de ne pas contraindre les convives à un repas gargantuesque, à l'issue duquel ils risquent de se souvenir plus de leur digestion difficile que de la saveur des mets. Le menu pourrait donc se composer de trois plats de taille normale ou cinq ou six mini-plats dans une logique de dégustation.

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Une terrine de poisson se prépare à l'avance et fait belle impression

Il peut être agréable par exemple de commencer par une mini-soupe (potiron, champignons, châtaignes, chou-fleur, ...) qui sera « glamourisée » par quelques œufs de saumon ou éclats de foie gras. Ensuite, une entrée légère pourrait consister en un carpaccio de Saint-Jacques ou de poisson très finement émincés, ou quelques huîtres traitées de façon originale, ou une salade de langoustines. Vous pouvez aussi imaginer une terrine de poisson ou de crustacés, cela se prépare à l'avance, et cela fait son petit effet. Vous pourriez ainsi concevoir tout votre repas autour des produits de la mer, mais vous pouvez aussi combiner harmonieusement terre et mer(sans forcément recourir à la dinde aux marrons...).

Côté desserts, ne voyez pas trop grand, il est rare qu'on ait encore faim à ce moment du repas. Prévoyez peut-être un dessert à base de fruits (salade de fruits exotiques, carpaccio d'ananas, poires pochées au vin rouge, fruits infusés au thé, ...) ou de glaces et sorbets, plutôt qu'une pâtisserie (ou à côté, pour laisser le choix) et dans tout les cas, proposez des petites portions.

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Pensez à proposer des sorbets en dessert

Votre objectif n'est-il pas que vos convives se régalent et se rappellent avec plaisir ce délicieux repas de fête ? Alors, n'hésitez pas à innover ! Et venez ici partager vos idées !

Retouvez ma chronique sur www.toutpourlesfemmes.com

 

16:45 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, recettes, fêtes, noel, reveillon, dietetique, nutrition | |  Facebook | |  Imprimer

31/12/2008

Réveillonnez sans vous priver !

La période de fin d'année, les soirées de réveillon, c'est bien sûr le moment de faire la fête et en France, cela rime bien souvent avec bonne chère. C'est heureux et synonyme de plaisir gourmand. Aucune raison de se priver mais cela sera d'autant plus agréable qu'on mangera ce qu'on aime et qu'on ne se sentira pas "plombés" par des repas trop lourds et à répétition.

Fotolia_orane_noel.jpg Quelques petites suggestions.

Au repas précédent le réveillon, il vaut mieux manger plutôt léger pour avoir faim au moment du repas de fête. Oui mais pas trop faim quand même, car sinon, on risque de se jeter sur l'apéritif. ce serait dommage car peut-être qu'attendent, juste derrière, huitres, langouste, homard, Saint Jacques et autres merveilles de la mer.

Quand on est en famille, c'est en général un repas qui prend du temps et c'est aussi bien car on a le temps de savourer tranquillement les mets proposés. Et surtout de discuter, s'amuser, ... plutôt que se resservir du plat en cours, pour avoir faim pour la suite.

Régalez vous s'il y a un bon foie gras, c'est tellement délicieux et faites le constat que le goût peut être rassasié sans en manger des kilos.

Un conseil de bon sens : il est préférable d'avoir la main légère sur tous les accompagnements : pain, fromage, biscuts apéritif, mayonnaise, ... pour concentrer l'attention de ses papilles sur le coeur du repas.

Il est plutôt fréquent de recevoir en ces occasions des chocolats. Ils peuvent bien attendre 2-3 jours pour être dégustés, on les appréciera d'autant mieux. Car rappelez-vous cette règle de base, que vous pouvez expérimenter : tous les mets sont meilleurs quand on a faim, et quand on est plus que rassasié, on ne peut pas apprécier complètement leur saveur.

Quant à la bûche à la crème au beurre, je crois vraiment que c'est démodé. Une option plus légère : la bûche glacée peut-être, ou une omelette norvégienne ou une dessert à base de fruits : quelques desserts que j'ai testés : de l'ananas rôti avec une glace (un contraste chaud-froid très agréable), une soupe de fruits exotiques ou de mandarines, un soufflé glacé qui attend tranquillement son heure au froid.

Enfin, ne prévoyez pas un repas pantagruélique pour 15 si vous êtes 4 ou 5. Car cela amène soit à manger vraiment trop, soit à devoir finir les restes pendant les repas suivants. Or, après un tel festin, on a souvent envie de mets différents : soupe, salade, ... et on n'apprécie que modérément ces restes qui n'ont plus leur cadre fastueux. Et oubliez votre rythme habituel de repas : attendez de retrouver une sensation de faim pour manger.

Bonnes fêtes gourmandes !

10:31 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : noel, fêtes, réveillon, nouvel an, repas, gourmandise | |  Facebook | |  Imprimer