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30/11/2011

Leçon japonaise 5 : être végétarien, ce n'est pas forcément triste !

Lors de ce voyage, nous sommes notamment allés à Kyoto, une ville merveilleuse par ses innombrables temples, jardins, ... emplis de sérénité.

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Et du fait de cette culture bouddhiste très présente, la cuisine végétarienne occupe une place importante, inspirée de la cuisine des monastères zen. Le centre de cette cuisine est le tofu, préparé sous diverses formes : frais, bouilli (yudofu), sous forme de yuba (la peau du tofu, bien plus appétissante que celle de notre lait !). On peut se régaler de cette cuisine dans certains restaurants spécialisés.

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Dans les petites entrées, du "sashimi de yuba" et une "brouillade de tofu", ...

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... avant le yudofu (tofu bouilli) et du yuba dans son tonyu (lait de soja)

C'est aussi un grand bonheur de déjeuner végétarien dans certains temples. Cette année, nous en avons découvert un nouveau, qui servait un repas copieux dans une série de bols come celle qu'utilisent traditionnellement les moines (mais ils n'en ont pas forcément autant !). C'était délicieux et très varié : une cuisine végétarienne pas du tout monotone !

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Les tempura (beignets typiquement japonais) sont aussi l'occasion de préparer des légumes et je me suis ainsi régalée d'un assortiment de tempura entièrement végétarien, composé de dix légumes de saison : courge, plusieurs champignons, racine de lotus, petits oignons, noix de gingko, ...

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Comme je l'ai déjà dit, tout en n'ayant pas d'intention de devenir végétarienne, je suis vraiment ravie de me régaler de plats végétariens. Et je n'ai pas de problème à passer une journée sans viande ni poisson. Et vous ?

29/11/2011

De la transmission en cuisine...

Cette fin de semaine (25 et 26 novembre), les 7èmes rencontres François Rabelais de l'IEHCA  traitaient de la transmission en cuisine. Il s'agissait de deux jours de conférences à Tours, avec une multitude d'intervenants travailant dans le domaine du goût, de la gastronomie, de la sociologie... J'y aurais bien participé, j'ai souvenir d'une autre édition riche en partage et en rencontres, mais cela m'était difficile à cette date.

Coïncidence, c'est une vraie transmission familiale qui s'est jouée aussi ce week-end autour des fourneaux. La mamma avait une délicieuse recette italianisante d'"involtini", une sorte de petites paupiettes de veau, qu'elle appelait des "alouettes sans tête". Je m'en étais régalée plusieurs fois mais pas depuis longtemps. Y avait-il nécessité d'un certain temps pour entamer une réappropriation ? Toujours est-il que son fils s'est enfin décidé à remettre la recette en marche. Il s'agit de fines de tranches de veau roulées, farcies de bacon et d'emmenthal suisse, ficelées. Pas très italien tout ça... ! Car elle avait adapté la recette à sa façon. On les fait dorer puis cuire tout doucement dans une sauce à base d'oignons, ail, vin blanc, bouillon et un peu de sauge (une touche nouvelle).

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Au fil des astuces qu'elle lui avait transmis depuis des décennies, il avait tout le savoir-faire nécessaire. Ce fut donc un pur régal avec de la polenta gorgée de sauce, tous les parfums qui s'étaient inscrits dans ma mémoire étant à nouveau là. Merci à l"héritier !

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Et vous, vous en avez des histoires de transmission culinaire ?

NB : la cuillère est aussi une histoire de transmission : de la grand-mère italienne, à sa belle-fille, puis au petit-fils, avec les stigmates d'une forte utilisation.

07:04 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer

27/11/2011

ELLE veut faire grossir les femmes ?

Qu'est-ce qui est le plus grave : dépenser 2 euros ou des minutes de mon précieux temps ? Toujours est-il que je me suis laissée aller à acheter une nouvelle fois le magazine Elle... Il y avait une bonne raison : un titre a attiré mon attention en couv, "Plus belle avec 3 kilos de plus !". Vous en connaissez beaucoup, vous, des féminins qui incitent à prendre du poids ?!

elle,magazines féminins,minceur,3 kilos en plus,prise de poids,prendre du poids l'hiverImpossible de le feuilleter pour cause de plastique pour nous livrer en plus un catalogue de Noël. Donc achat et passage direct à l'article en question : "Plus ronde, plus belle, dix bonnes raisons de prendre 3 kilos" (ou, sans doute sous-entendu, de ne plus chercher à les perdre). Des raisons plus ou moins sérieuses et argumentées mais qui vont globalement dans une saine direction, le fait de s'accepter et de ne pas chercher à ressembler aux mannequins des magazines (présents toutefois partout ailleurs dans ce mag comme dans les autres). Ce serait bon pour la peau, la santé, le moral, la séduction, le vieillissement... Petit bémol, on a un peu l'impression que c'est un papier de saison pour ne pas déprimer celles qui vont prendre quelques kilos avec la raclette ou les fêtes, et que, dès le printemps, on nous reparlera de les perdre... Mais bon, c'est quand même peut-être une petite pierre dans le vaste jardin de la privation.

Plus globalement, la question n'est pas de prendre ou de perdre 3 kilos. Mais de se sentir bien à son poids d'équilibre, ce poids naturel qu'on peut maintenir sans effort. Si vous luttez indéfiniment pour descendre à un poids inférieur, l'article de Elle vous est destiné. Si vous êtes à votre juste poids, ne touchez à rien ! Si vous avez pris du poids pour telle ou telle raison, il pourra être intéressant d'entreprendre une démarche pour perdre ces kilos quand vous sentirez le moment opportun (surtout pas un régime !).

Un autre article semble d'ailleurs aussi vouloir inciter à s'accepter un peu plus même, notamment quand les années passent : une enquête qui se demande si les femmes liftées paraissent réellement plus jeunes...

Si vous êtes du côté de la gourmandise, le bonus, si vous achetez le magazine, c'est que vous aurez l'article délicieusement sucré de la pétillante Esterelle sur les nouvelles pâtissières en vogue, qui n'ont vraiment pas l'air de compter les calories ! On peut en partie le lire en ligne.

Et pour les Parisiennes, il y a un retour sur les tendances 2011 en matière de restaurants dont certains que j'ai évoqués ici :
- le savoureux Neva Cuisine,
- le délicat Galopin,
- la très chic Compagnie de Bretagne,
d'autres me restent à découvrir...ou pas.

26/11/2011

Leçon japonaise 4 : n'ayons pas peur des oeufs !

Vous ne le savez peut-être pas, les oeufs sont omniprésents dans les repas japonais. D'ailleurs, ils leur prêtent une grande attention et leur production est parait-il souvent équivalente à du bio. cela donne des oeufs un peu différents des nôtres, avec un jaune très jaune, quasi-orangé.

Dès le petit déjeuner, on a quasiment tout le temps un oeuf qui peut prendre diverses formes : soit une ou deux tranches d'une omelette légèrement sucrée (tamago) accompagnée de daikon (radis blanc) râpé, soit un oeuf poché par exemple, qu'on peut agrémenter de sauce soja.

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L'oeuf est aussi un composant essentiel d'un plat dont les Japonais raffolent, surtout quand la température baisse : le chawan mushi. Il s'agit d'un flan léger aux oeufs, dans lequel se dissimule quelques délices classiques ou de saison : crevette, poulet, lamelles de champignon shitake, épinards, noix de gingko, ...

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Il arrive aussi qu'on mange l'oeuf cru. Ainsi dans un plat de viande très apprécié, le sukiyaki, la viande cuite en fines tranches dans une sauce légère est ensuite trempée dans un oeuf cru battu avant d'être dégustée et on se régale !

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En revanche, les Japonais n'utilisent pas d'oeufs dans leurs pâtisseries traditionnelles faites à base de haricots rouges, de pâte de riz, de sucre... Même si aujourd'hui on voit de plus en plus de gâteaux inspirés de l'Occident, notamment des génoises aériennes, les "chiffon cakes". Ils ne mangent pas non plus de quiches, tartes salées, oeufs au plat, ...

De notre côté, gardons bien sûr notre usage traditionnel des oeufs, ingrédient bien pratique, peu coûteux et très intéressant d'un point de vue nutrionnel. Et comme je l'ai déjà dit, n'en ayons pas peur, aucune raison de se limiter si l'on n'a pas de souci de cholestérol (et même dans ce cas, il n'y a pas lieu de les éliminer totalement).

25/11/2011

Un bento pour le plaisir

P1040609.JPGComme je l'expliquais pour une petite vidéo récente, je fais souvent des bentos faciles :

- en base : une céréale ou équivalent (petit épeautre, quinoa, quinori, sarrasin, riz, pâtes, lentilles, blé, ...),

- tout un mix d'ingrédients dedans : des légumes, une viande ou poisson, des fruits secs, des graines germées, des graines, des herbes...

Cette fois, est-ce la douceur de la météo, je m'étais concocté un bento croquant et coloré : blé, crevettes, radis, fenouil, épinards, persil plat. Et je me suis régalée.

Car, les bentos, j'adore. Comme je l'ai dit en improvisant pour rire deux pseudo-poèmes sur le blog de noldenol Mangeons des p'tits clous qui propose un concours de poèmes autour du bento. Alors, laissez faire votre inspiration si vous aimez aussi les bentos !

24/11/2011

Leçon japonaise 3 : du thé plutôt que des sodas !

En France, on aime de plus en plus le thé et on en boit de très divers : noir, vert, parfumé, ... Au Japon, on ne boit (quasiment) que du thé vert, et cela depuis des millénaires. Il est venu de Chine comme nombre d'autres éléments de la culture japonaise. Le thé fait partie intégrante de la vie des Japonais en différentes occasions.

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C'est la boisson d'accueil quand on s'installe dans un restaurant (comme le verre d'eau glacée aux USA), en général accompagné de l'oshibori (serviette chaude).

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Ou quand on arrive par exemple dans une auberge, de la plus modeste à la plus chic. On vous offre un thé Sencha le plus souvent, ou un matcha plus cérémonieux, avec un petit gâteau. Et le plus souvent, on vous laisse à disposition du thé et de l'eau chaude pour qu'on puisse boire du thé à volonté dans la chambre.

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C'est aussi un grand plaisir d'entrer dans une boutique de thé (ou de se rendre au rayon de thé d'un grand magasin) et de se voir proposer de goûter différents thés. Les vendeurs sont toujours disposés à vous faire découvrir un ou plusieurs thés et se lancent instantanément dans la préparation. On peut goûter des thés de différentes régions très différents (Uji près de Kyoto ; Shizuoka, grande région de production ; le Kyushu, ...), différentes variétés (Sencha, Gyokuro, Kukicha, ...), ... et c'est important pour faire un choix éclairé.

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Il n'existe pas vraiment, ou très peu, de salon de thé comme les nôtres. Mais on trouve quelques maisons de thé contemporaines, qui donnent une autre vision du thé de cérémonie ou qui offrent des mélanges originaux. Au très beau Cha Ginza, à Tokyo, on peut (pour l'équivalent de 5 euros) s'installer dans une pièce ultra-moderne, goûter une étonnante "crème de matcha" concentrée, puis déguster un petit gâteau et un matcha que prépare sous nos yeux la maîtresse de thé.

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Il existe en revanche de très nombreuses pâtisseries et il est souvent possible de se reposer en savourant un petit gâteau (souvent à base de marron en cette saison) avec un thé. Ce que nous fîmes après avoir longtemps marché dans la belle ville de Kanazawa, où nous avons notamment assisté à un phénomène de saison : l'accrochage des branches d'arbre avec des cordes pour éviter qu'elles ne ploient et rompent sous la neige (c'est une ville réputée très froide en hiver).

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Le thé est aussi la boisson fraîche la plus répandue, plus que l'eau et bien davantage que le sodas que nous connaissons. Il occupe les rayons des supermarchés aussi bien que les distributeurs automatiques, avec plusieurs marques qui se disputent les faveurs des buveurs. Le plus souvent, c'est juste du thé nature non sucré, mais il existe aussi quelques propositions parfumées.

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Et vous, aimez-vous le thé vert ? Pour le goût ou pour de supposées raisons de santé ?! Ou vous préférez les sodas, les jus, l'eau tout simplement ?

22/11/2011

Italie de saison

Dialogue :

- Lui : Dimanche, j'ai prévu de faire des pâtes, cela fait longtemps qu'on n'en a pas mangé.

- Elle : Oh oui, bonne idée !

- Lui (joyeux) : Je vais faire celles que tu préfères, tomate-basilic.

- Elle (soudain agacée) : Mais ce n'est pas du tout la saison !

- Lui : Ne t'inquiète pas, bien sûr, je ne vais pas acheter des tomates... mais j'ai une très bonne sauce tomate au congélateur.

- Elle (grognon) : D'accord, mais ce n'est vraiment pas ce dont j'ai envie en ce moment !

- Lui (commençant à s'énerver) : Tu exagères ! Jamais contente !

- Elle : Ce n'est quand même pas compliqué, tu as des tas de livres de cuisine, cherche une recette ! Pourquoi pas des pâtes aux poireaux ?

- Lui (soupirant) : Bon, je vais voir...

Réalité ou fiction ? A vous de décider ! Toujours est-il que dimanche midi, nous avons savouré des pâtes de saison : tagliatelles aux poireaux, Trévise, saucisse, romarin. C'était tout à fait délicieux.

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Et pour rester dans la saison et l'Italie, le repas s'est conclu par des poires au parmesan et doux vinaigre balsamique. Excellent aussi ! Car il n'y a pas qu'au Japon qu'on suit les saisons...

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NB : c'est une recette de l'appétissant petit livre de recettes de pâtes de Monica Luciani qui officie à l'Oenosteria, savoureuse "cantine-épicerie" toscane.

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21/11/2011

Leçon japonaise 2 : le plaisir de suivre les saisons

Ce thème, je vous en parle assez souvent et il est incontournable au Japon : les Japonais sont très respectueux du rythme des saisons.

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Chaque saison donne l'occasion de célébrations diverses et impacte largement la cuisine. Nous étions au Japon au coeur de l'automne et cela s'est ressenti dans la présentation des mets et dans le type d'aliments que nous avons mangé. A nous les champignons de toutes sortes, la courge, les marrons omniprésents, les noix de gingko, le kaki plus ou moins mûr, les nashis (sorte de poire à la texture de pomme), ...

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Même le riz prend le rythme des saisons et se pare de champignons, de marrons, ...

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Et les feuilles d'érable décorent la vaisselle ou se glissent dans les plats.

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Certaine aliments ne sont consommés qu'à certaines périodes et attendus avec impatience. Ainsi en a-t-il été du crabe d'hiver qui venait d'arriver pendant notre voyage et qu'on a dégusté avec délice sous différentes formes.

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Ici aussi, on peut suivre les saisons et apprécier la variété que cela implique. De nombreuses personnes actuellement ronchonnent contre l'automne et l'hiver et leurs légumes qui seraient peu nombreux. Je proteste ! Il y a les carottes, le poireau, toute la famille des choux (chou vert, chinois, oruge, chou-fleur, brocoli...), celle des courges, le céleri et le céleri-rave, la chataigne, ... Les recettes dont ils peuvent faire l'objet sont innombrables et n'ayez pas d'a priori contre tel ou tel, goûtez-les, mélangez-les, ajoutez herbes et épices... et régalez-vous !

NB : de retour du Japon, je vous livre quelques "Leçons japonaises" imagées. De-ci de-là, pas tous les jours pour ne pas vous lasser.

A venir bientôt : Leçon japonaise 3 : Le thé plutôt que les sodas !

A lire ou relire : Leçon japonaise 1 : On mange aussi avec les yeux

19/11/2011

Leçon japonaise 1: on mange aussi avec les yeux

Je ne compte pas vous raconter en détail mes vacances japonaises car ce pays ne vous passionne pas forcément et de plus, ce blog n'est pas un blog de voyage. Je vais plutot tirer de ce séjour lointain et délicieux quelques enseignements ou sources d'inspiration que la cuisine nippone peut nous apporter, que j'ai parfois déjà évoqués et vous faire découvrir des particularités de leur cuisine en image.

Pour commencer, parlons du visuel.

Les Japonais, vous le savez sans doute, attachent une grande attention à la présentation des plats. L'aspect esthétique est ce que l'on découvre en premier quand on mange et il n'est pas question de le négliger. Cela passe notamment :

- par le choix d'une jolie vaisselle (qui peut parfois coûter des fortunes),

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Cette attention au contexte comprend les sets de table, les porte-baguettes qui sont d'une grande diversité et peuvent être de merveilleuses miniatures ;P1040588_pres.jpg

- par la recherche d'une harmonie de la vaisselle avec le mets servi (en revanche, on dépareille en général les contenants tout au long du repas) et par l'attention portée à la disposition des mets dans l'assiette ou le bol, qui peut parfois ressembler à une oeuvre d'art. C'est tellement joli qu'on ne peut que s'y arrêter un moment avant de savourer ;

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Même sur un plateau de déjeuner assez simple dans une auberge traditionnelle, une attention est portée aux détails, à la découpe et à la mise en place des aliments

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- par l'accord de la vaisselle avec la saison par les couleurs ou les motifs (en automne par exemple, la feuille d'érable, des couleurs chaudes), voire même la forme des aliments (petit gâteau en forme de feuille de gingko) ;P1040206_pres.jpg
Il ne s'agit pas pour nous Occidentaux, avec notre cuisine spécifique, de copier cela mais peut-être de nous en inspirer en prêtant davantage attention à la facon dont on présente les plats, y compris si l'on mange seul.
- l'environnement : la table, des sets de table, de jolies assiettes, un bouquet de fleurs sur la table, ... ;
- au moment de préparer : une diversité de couleurs plutôt qu'une assiette terne, la façon de découper les aliments ;
- l'arrangement des aliments : leur position dans l'assiette.

Faites-vous attention à ces aspects-là ? Prenez-vous le temps de regarder votre repas avant de le manger ?

En conclusion, un délicieux arrangement de petites gourmandises sucrées aperçu dans un grand magasin. C'est-y pas joli ?!

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18/11/2011

Un bento pour bien manger au boulot

P1040203.JPGRécemment, je vous parlais de la préparation des déjeuners pour le bureau à l'occasion de la sortie du livre Bien déjeuner dans ma boite. Eh bien, coïncidence ou actualité du sujet, le site Maviepro qui s'occupe de la vie active des femmes m'a demandé de livrer conseils et recette sur le sujet et est venu me filmer dans ma petite cuisine... C'est à voir ici. Dommage, ils ont coupé le moment où je présentais la diversité de mes céréales et assimilés qu'on peut utiliser comme base d'un déjeuner, du petit épeautre (cf le petit livre récent d'Esterelle Payani)  au sarrasin en passant par le quinoa. Là, j'avais fait une salade de quinori aux crevettes, avocat, concombre, coriandre, graines germées.
Il y a quelque temps, le même site m'avait aussi demandé quelques conseils sur comment bien manger quand on bosse en freelance.