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15/11/2011

De retour !

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Le dernier billet vous donnait un indice, j'étais partie pour deux semaines au Japon, ce pays que j'aime tant. La technologie aidant, je vous avais programmé quelques billets en mon absence pour que vous ne vous ennuyez pas trop...

Me voilà de retour, je vous donnerais prochainement quelques zooms sur le Japon côté régals alimentaires et je vais bien sûr répondre dès que possible aux commentaires récents.

11/11/2011

Le riz japonais, savez-vous le préparer ?

Il existe toutes sortes de riz, d'origines diverses, et aussi différentes façons de les préparer : pilaf, vapeur, gluant, ... Le riz japonais a aussi son mode d'emploi particulier. Il s'agit d'un riz aux grains courts, proche des riz italiens. Celui que vous trouverez en France vient rarement du Japon si on veut rester dans des prix abordables : il y en a d'Espagne, d'Italie, de Californie, de Chine, ...

Mais dans tous les cas, je vous recommande le mode de préparation qui suit, certes un peu long mais souhaitable si vous voulez qu'il soit le plus savoureux possible :

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- le laver soigneusement plusieurs fois dans un saladier d'eau jusqu'à ce que l'eau soit transparente (au début elle est blanchâtre du fait de l'amidon) ;

- bien l'égoutter et si possible le laisser sécher,

- ensuite le mettre à tremper dans le volume d'eau indiqué sur le paquet (souvent 1,5 volume d'eau pour 1 volume de riz), pendant une vingtaine de minutes, ce qui permet aux grains de gonfler.

- et le faire cuire dans dans cette eau, dans un rice-cooker ou avec une casserole sur le feu.

- en fin de cuisson, laisser reposer 5 à 10 minutes à couvert.

- puis aérer le riz avec une spatule humide ou une cuillère.

Ensuite, il n'y a plus qu'à servir et déguster.

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09/11/2011

Connaissez-vous la retox ?

Vous connaissez sûrement la detox. Toutes ces cures, ces régimes, cette purification... dont on nous abreuve régulièrement au printemps, après les fêtes, avant ou pendant les vacances... En oubliant sans doute que notre corps, si on lui donne une alimentation saine et variée, est tout à fait compétent pour se "détoxifier" tout seul. Ainsi, pour ma part, je ne ressens pas le besoin de me lancer dans des cures detox car je fais confiance à mon corps et à ses organes.

Mais la retox ? Eh oui, ce terme commence à apparaître deci delà*, pas encore très souvent. Je l'ai par exemple entendu à la radio il y a quelques semaines. Cela pour qualifier une tendance de ras-le-bol de l'hygiénisme exagéré, de la terreur des diktats alimentaires et santé, qui veut se faire plaisir, redonner une place de choix à la gourmandise.

A priori, je devrais adhérer à cette tendance pro-gourmandise et anti-privation.

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Oui s'il s'agit bien de gourmandise, de manger de tout avec plaisir et même volupté, sans culpabilité, de ne pas se priver, de ne pas s'interdire les frites ou le chocolat, de protester contre la présence envahissante et moralisante de l'alimentation santé.

Mais s'il s'agit de s'empiffrer excessivement, d'enchainer non stop tartiflette et gaufre à la chantilly, fast food et barres chocolatées, de ne se nourrir que de nourriture hyper-riche, industrielle, de "junkfood" sans la savourer, alors, non, je ne suis pas du côté de la retox !!!

Donc à suivre pour voir si le mouvement retox prend son envol et avec quel contenu.

*ce que j'ai glané au fil du web sur le sujet :

Madame Figaro

Elleadore 

Potinsdecuisine

Visuel © viperagp - Fotolia.com

07/11/2011

Je me souviens... des pâtes

De temps en temps, je me prends pour Georges Perec ;-)

Ah les pâtes, un de mes grands bonheurs...

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Je me souviens du gratin de coquillettes quand j'étais enfant, rare occasion où nous mangions des pâtes.

Je me souviens des escapades familiales en Italie en voiture et de mes premières lasagnes à Piacenza lors d'un de ces voyages. Ou à Bergame peut-être.

Je me souviens de délicieux "malfatti con panna" chez Giolitti à Rome avec mes amis quand j'étais étudiante.

Je me souviens qu'après on allait souvent chez Pastavino à Paris pour retrouver ce goût.

Je me souviens des pâtes fraîches qu'on faisait à la maison il y a quelques années, tradition belle-familiale.

Je me souviens que c'était fastidieux de farcir la pâte à ravioli avec une petite cuillère.

Je me souviens de moelleux raviolis beurre et sauge sur une merveilleuse place à Ravello.

Je me souviens de succulentes pâtes aux fruits de mer sur le port de Camogli.

Je me souviens d'étonnants raviolis au potiron (zucca en italien, pumpkin en anglais) un automne à New York, la premiere fois que je rencontrais ce mélange.

Je me souviens d'un bol de soba sur un quai de gare au Japon qu'on était bien content de trouver pour déjeuner.

Et des pâtes, je ne suis pas prête d'arrêter d'en manger !

02/11/2011

Neva Cuisine, vive la liberté !

Parfois, j'apprécie les menus dégustation, les restaurants où le menu unique est imposé : pas de choix à faire, on se laisse porter et souvent on découvre des saveurs inconnues qu'on aurait sinon laissées de coté.

Mais j'aime aussi la liberté de choisir selon son humeur du jour et sa faim. Ainsi, de retour chez Neva Cuisine, j'ai eu envie à la lecture du menu d'une entrée et d'un dessert. J'ai constaté avec plaisir qu'on pouvait tout à fait manger à la carte bien qu'il existe des formules : aucun problème. Bien m'en a pris : tout d'abord, je me suis régalée. Ensuite, cela correspondait à ma faim, les portions étant généreuses. J'ai ainsi mangé un délicieux "oeuf de poule croustillant, variation autour du chou-fleur, jus perlé". C'était en effet tout croustillant car entouré de kadaif, ces drôles de filaments qu'on rencontre parfois, notamment autour de crevettes.

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En dessert, j'ai flashé sur le "Coussin au pralin et speculos rafraîchi au café arabica" car il me paraissait réunir plusieurs parfums que j'aime. Tant pis si cela fait encore de l'oeuf ! En effet, c'était un blanc d'oeuf à la neige dense et moelleux, parsemé de speculos, posé sur une nappe de pâte de pralin et garni en son coeur d'une glace au café. Contraste des goûts, des textures, des températures : sophistiqué et délicieux !  Le baba au rhum avait l'air pas mal non plus, pour les amateurs...

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Bref, un excellent repas avec la qualité et la quantité dont j'avais pile envie. Donc, au restaurant, l'important c'est d'écouter à la fois ses envies et son appétit !

Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8ème, 01 45 22 18 91

07:15 Publié dans Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : neva cuisine, menu, manger à la carte, oeuf | |  Facebook | |  Imprimer