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02/11/2008

Locavore, c'est quoi ça ?

Avez-vous déjà entendu parler des locavores ? Ceux qui ont quelques souvenirs d'étymologie latine traduiront : ceux qui mangent local. En effet. Il s'agit d'une mode venue des Etats-Unis, apparue à San Francisco en 2005. Elle est basée sur le principe du "100-mile diet" : on ne mange que ce qui est produit à moins de 100 miles (160 km environ) de chez soi. A New York, de multiples épiceries ont fleuri sur ce thème, on s’adapte toujours aux tendances !
L’intérêt est d'économiser le transport de denrées venues de l'autre bout du monde et la consommation d’énergie qui va avec. Effectivement, je commence à culpabiliser quand je vois que parfois mes kiwis viennent de Nouvelle Zélande ! En France, il y a quelques adeptes mais c’est quand même assez compliqué à mettre en œuvre. Et cela implique de se priver de beaucoup de bonnes choses. D’ailleurs, pour ne pas décourager les bonnes volontés, elles ont le droit à cinq « jokers » ou exceptions : cinq aliments qui ne sont pas produits dans le périmètre mais dont on ne peut absolument pas se passer. Effectivement, comment se passer de thé, café, chocolat, épices ("l’exception Marco Polo"), parmesan...? Et un farouche opposant a fait remarquer à juste titre que la cuisine est aussi un moyen d’ouverture sur le monde et de partage de cultures.
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Cette démarche assez farfelue, qui agace beaucoup de monde, présente quand même un intérêt : elle devrait nous amener à réfléchir sur nos propres habitudes de consommation. Et notamment ce serait plutôt bien de nous remettre à respecter vraiment les saisons et à manger les aliments dont c'est le moment en ayant ainsi le plaisir de les retrouver après les avoir quittés quelques mois.

Au fait, attention, manger bio et être locavore, ce n’est pas du tout la même chose : j’ai vu récemment des paniers bio avec des fruits et légumes venant des 4 coins du monde !

13/10/2008

C'est la Semaine du goût !

Cette semaine, c’est la Semaine du Goût, soit une multitude d’animations autour du goût dans les écoles, les restos, … C’est très bien mais ce serait tellement mieux si on se préoccupait du goût toute l’année !

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Toutefois, ne boudons pas notre plaisir. Par exemple, si vous avez des enfants, pensez à leur demander ce qui s’est passé à l’école et profitez-en pour parler alimentation avec eux.
Et si vous n’avez pas l’occasion de participer à une quelconque animation, ce n’est pas grave. Faites-vous votre propre semaine du goût à vous, maintenant ou plus tard.

Quelques idées :

- des dégustations à l’aveugle en couple ou en famille, pour comparer des produits que vous aimez en prenant le temps de les savourer : plusieurs chocolats, jus d’orange, produits laitiers, fromages, biscuits, ... Sans les voir, on est plus attentifs à leur goût et on a souvent des surprises quant à nos préférences.

- des ateliers cuisine à la maison : pas besoin d’un chef qui nous met la pression, il suffit d’un bon livre de cuisine et de quelques ingrédients et tout le monde met la main à la pâte. C’est le moment de cuisiner par exemple les champignons (en fricassée avec un peu d'échalote, en omelette, en risotto, dans les pâtes, avec de la polenta, dans une sauce sur la viande), les coquilles St Jacques, …

- un resto sympa hors des sentiers battus que vous vouliez essayer depuis longtemps.

- la découverte de nouveaux aliments que vous ne connaissiez pas. Par exemple, avez-vous déjà goûté le kaki, un fruit au goût sucré ?
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- une promenade gourmande pour repérer les bons fournisseurs en aliments divers de votre ville.

- etc. laissez parler vos papilles !



19:29 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goût, alimentation, gourmandise, restaurant | |  Facebook | |  Imprimer

09/09/2008

Chocolat noir ou chocolat au lait ?

Lequel choisir ?
Réponse : celui que vous préférez !

Il ne faut surtout pas choisir l'un plutôt que l'autre pour des raisons bêtement caloriques : ils sont équivalents, l'un avec un peu plus de gras, l'autre avec un peu plus de sucre.

Alors, faites-vous plaisir avec les chocolats que vous aimez. Goûtez-en différents pour affiner les saveurs que vous préférez. Et surtout, n'avalez pas quelques carrés à la va-vite, faites une pause et prenez le temps de le savourer.
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Pour un maximum de plaisir gustatif, n'hésitez pas à acheter des tablettes de très bonne qualité. Bien sûr, c'est un peu plus cher que celles qu'on trouve en grandes surfaces, mais c'est tellement meilleur. Ne vaut-il mieux manger un peu de très bon chocolat plutôt que beaucoup de moyen ?

Mes préférées (de façon très subjective) :
celles de Bonnat 

Boutiques sympathiques à Paris :
Chocolatitudes, dans le 14ème : une multitude de tablettes, noires ou au lait, bio, qui vous font voyager.
Via Chocolat, dans le 9ème : pour découvrir une sélection de chocolats d'artisans de toute la France.

07:25 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chocolat, gourmandise, sucré, dessert, goût | |  Facebook | |  Imprimer

20/07/2008

Est-ce qu'on peut vraiment manger de tout ?

Souvent, les personnes qui viennent me voir expriment un peu de scepticisme quand je leur explique que, dans mon approche, il n'y a aucun aliment interdit. Habituées qu'elles sont des régimes, elles doutent et demandent "Mais est-ce qu'on peut vraiment manger de tout ?"

La réponse est OUI !

Même des gâteaux, des biscuits, des barres chocolatées !!!

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Pourquoi ? parce que l'interdit crée la frustration et, un jour ou l'autre, le "craquage".

Mais on ne les mange pas n'importe comment :

- on travaille sur la faim et la satiété pour mieux respecter ses sensations alimentaires et manger ces aliments quand on a faim et en s'arrêtant quand on est rassasié,

- on est attentif à ce qui peut faire manger ces aliments quand on n'a pas faim et on met en place des moyens d'éviter que le stress, l'énervement, ... orientent automatiquement vers le grignotage,

- on se concentre sur le goût et la dégustation pour voir si, finalement, quand on savoure lentement et avec attention ces aliments, on les aime tant que ça. Et on essaie de trouver les aliments qu'on aime vraiment.

Pour profiter du plaisir si vaste de manger des aliments variés et savoureux !

11:05 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régime, aliments, interdit, nutrition, grignotage | |  Facebook | |  Imprimer

22/06/2008

Bien manger : une question d'argent, de temps ou de culture culinaire ?

4ac79b554fb671f35a635beae5ee5025.jpgOn sait aujourd'hui qu'il y a une rupture économique dans les problèmes de surpoids et d'obésité : il est plus difficile d'avoir une alimentation adaptée à ses besoins lorsqu'on n'a pas beaucoup de moyens, toutes les études le montrent.

Mais en fait, je me demande, et je livre cela au débat, si c'est principalement une question d'argent. Est-ce que ce ne serait pas plutôt une question à la fois de temps disponible et d'éducation culinaire ?

Par exemple, comparons le prix d'une pizza surgelée, plat usuel, qu'on a juste à mettre au micro-ondes, et celui d'un repas simple avec un tout petit peu de préparation maison.

Pizza surgelée 1er prix : environ 2 euros, à partager en 2 (200g de pizza par personne), soit 1 euro par personne.

En face, prenons par exemple un repas composé d'un oeuf (poché ou brouillé ou au plat) et d'une ratatouille, même pas forcément faite maison (je reconnais que c'est très long de découper les légumes) mais à base d'un mélange de légumes tout prêt surgelé de chez P...d (avec 250 g de ratatouille par personne). On accompagne cela d'un peu de pain et cela revient à 0,90 euro par personne.

Et à votre avis, lequel est le plus savoureux et le plus intéressant nutritivement ?!

25/05/2008

Quand fera-t-on de la vraie prévention ?

da26cae5d8d79c0b9b39fa649bef4b82.jpgJ'ai été assez abasourdie récemment en lisant le chiffre de ce que coûte et va coûter le traitement du diabète à la Sécu : environ 2 milliards d'euros par an aujourd'hui et cela va continuer à croître avec le nombre de malades. Et on a l'air d'être résignés à ce que ça continue à augmenter non stop !

Il faut y ajouter le coût du cholestérol (rien que les statines, principal médicament anti-cholestérol, coûtent plus d'un milliard par an), celui des maladies cardio-vasculaires, etc. Toutes affections de longue durée pour lesquelles il est clairement établi que l'alimentation joue un rôle clé.

Alors, pourquoi la Sécu ne consacrerait-elle pas une toute petite part de cet argent à faire de la véritable prévention en amont, c'est-à-dire à aider les personnes à avoir une alimentation agréable et saine. Il ne s'agit surtout pas de mettre tout le monde au régime, au contraire, mais de valoriser notre culture culinaire, de donner une véritable éducation alimentaire (et non nutritionnelle) aux enfants, et à tous ceux qui n'en ont pas pu en avoir.

Pourquoi ne crée-t-on pas par exemple quelques centaines de postes de diététiciennes, dans les écoles, les collectivités, voire rattachées à la Sécu, etc. qui mèneraient des actions en ce sens ? Par exemple, pour créer 200 nouveaux postes (environ 10 par région, ce n'est pas rien, pour mener des actions d'information, d'éducation, d'animation, ...), cela coûterait une goutte d'eau face aux chiffres précédents ! Est-ce seulement un rêve ?

10:45 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nutrition, prévention, maladie, diabète, santé | |  Facebook | |  Imprimer

23/05/2008

Qui suis-je ?

A 41 ans, je suis devenue diététicienne, animée par une double passion : d’une part, l’écoute et l’accompagnement des personnes, d’autre part, la nourriture et tout ce qu’elle signifie.

Je suis l’exemple d’un changement de vie professionnelle complet car mon parcours ne me prédisposait pas vraiment à cela.

Après des études à HEC, ma première vie professionnelle, qui a duré plus de onze ans, s’est déroulée au sein d’une grande entreprise, dans la communication et les études marketing. Ma deuxième vie professionnelle, pendant huit ans s’est passée dans un cabinet de conseil. Toutes ces années d’expérience m’ont donné le goût du contact, de l’écoute et de l’accompagnement des individus, qu’ils soient clients ou salariés.

Mais, le temps passant, on évolue. Tout m’en m’appuyant sur les compétences acquises, j’ai souhaité en développer de nouvelles. Et j’ai eu un jour un déclic.

Mon intérêt pour l’alimentation et le plaisir de bien manger m’a conduite au métier de diététicienne. Rapidement, c’est devenu une évidence et après deux ans d’études me donnant l’occasion de stages passionnants, j’ai obtenu mon BTS Diététique en octobre 2007 et je suis donc aujourd’hui diététicienne.

Pour moi, diététicienne ne signifie en aucun cas régime. Ce que je propose, c’est de transformer durablement le comportement alimentaire. Ma démarche vise à redonner le plaisir de manger sans culpabilité, sans frustration, à sa faim, ce qu’on aime, pour arriver à son poids d’équilibre, avec lequel l’on se sentira bien, dans son corps comme dans sa tête.

Je suis membre du G.R.O.S. (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids), dont je partage tout à fait les convictions sur l’échec de la quasi-totalité des régimes.

Vous trouverez sur ce blog quelques commentaires de l’actualité culinaire et nutritionnelle, ainsi que des liens vers des sites que je souhaite vous faire partager.

Bonne lecture !

Ariane Grumbach, diététicienne, Paris

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