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19/04/2009

La pomme de terre, quelle polyvalence !

L’année de la pomme de terre vient de se terminer, ce n’est pas une raison pour arrêter de manger des pommes de terre sous toutes les formes : au four, à la vapeur, en salade, en soupe, et même en frites bien sûr !

La pomme de terre est un pilier assez incontournable de l’alimentation, c’est un féculent peu calorique contrairement à ce qu'on croit souvent et il y a de multiples façons de la préparer : à la vapeur avec quelques herbes, en salade accompagnée d’ingrédients variés, au four, en soupe, en gratin, en robe des champs, … soupe.jpg Par exemple, pourquoi ne pas prévoir une salade pommes de terre/saumon fumé pour un dîner plaisant et vite prêt ? Ou des pommes de terre au four avec quelques tranches de viande des Grisons ? Ou une soupe poivrons-pommes de terre ?

Il y a bien sûr aussi les frites ! C’est bien sûr un peu plus gras (pas tant que ça insiste le célèbre fabricant de frites McCain). Des frites, ce n’est que de la pomme de terre et un peu de matière grasse.

Si vous aimez ça, n’hésitez donc pas à vous en offrir de temps en temps. Tout d’abord, il est peu probable que vous ayez envie d’en manger tous les jours. Elles ont tout à fait leur place dans une alimentation variée et équilibrée. Par ailleurs, soyez attentif(ve) la prochaine fois que vous aurez devant vous une assiette de frites. Il me semble que cet aliment est un de ceux, avec la pizza notamment, qui illustre le mieux le fait que les premières bouchés sont les meilleures et qu’on n’est donc pas obligé(e) de finir son assiette ! En effet, au début, les frites sont bien chaudes et croustillantes, mais, plus le temps passe, plus elles refroidissent évidemment et ramollissent. Donc si vous les mangez lentement, peu de risque de les finir si vous privilégiez votre plaisir gustatif.

Fotolia_frites.jpg
Quand on les finit, c’est plutôt en général parce qu’on tombe dans un geste automatique qui va de l’assiette à la bouche sans trop penser à ce qu’on fait. On y est particulièrement incités par la saveur salée. Mais posez-vous la question : avez-vous réellement du plaisir jusqu’à la fin de l’assiette ou est-ce un geste machinal ou encore faites-vous partie de la grande famille des disciples de l’assiette vide ?! Alors une bonne assiette de frites de temps en temps au restaurant ne serait-elle pas le plat idéal à partager avec votre complice de table ? Ou osez demander au serveur un mix légumes/frites.


Chez vous, vous pouvez tout à fait doser la quantité qui vous convient, notamment si vous utilisez des frites surgelées (mais qui sont à mon sens bien moins bonnes que les vraies frites maison) : pas de gaspillage, pas de surconsommation ! Si vous n’avez pas de friteuse, vous pouvez essayer les frites au four même si, pour les puristes ce ne sont pas tout à fait de vraies frites !

Donc ne diabolisons surtout pas cet aliment et mangez-en de temps en temps sans culpabilité si vous aimez ça. Diversité oblige, pas tous les jours !

22/03/2009

Le brocoli bientôt au prix du caviar ?

On nous abreuve régulièrement d’informations sur les fantastiques bienfaits du brocoli ; qui serait un de ces fameux aliments anti-cancer (notion qui n’existe pas, aucun aliment ne protège à coup sûr du cancer !). Du coup, je suis étonnée que le prix de ce légume n’ait pas atteint des sommets et remplace dans nos fantasmes le caviar !

Cela n’arrive pas, d'après moi, car il appartient à la famille des légumes. Du coup, pour une grande partie des mangeurs, cela devient un aliment à manger par obligation et non par plaisir. Donc, on ne se jette pas dessus. Or, le brocoli, c’est délicieux et, de mon côté, j’en mange pour cette raison et non pour me protéger de telle ou telle maladie !

brocoli.jpg


Je me permets donc de vous faire quelques suggestions pour le cuisiner :

- cuit à la vapeur avec un filet d’une excellente huile d’olive,
- pour accompagner un poisson, un filet de poulet, une viande,
- dans des pâtes : à associer par exemple à des pignons ou des anchois,
- en soupe, à mixer avec du fromage frais (St Moret, ricotta, Vache qui rit...)
- en gratin, seul ou à combiner avec son ami le chou-fleur,
- en salade avec des pommes de terre,
- dans une omelette,
- en purée,
- cru, à tremper dans une sauce pour un buffet.

A noter : le brocoli vit très bien surgelé, c’est donc bien pratique d’en avoir un sachet au congélateur.

Parmi les enfants, il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Pour ces derniers, c’est en général une question d’aspect et de texture plus que de goût. On peut donc privilégier purée, soupe, ... mais on peut aussi en profiter pour sensibiliser les enfants à la texture des aliments, en faisant une dégustation d’aliments de différentes consistances : lisse, granuleux, mousseux, ... et leur faire commenter. Allez-y, lancez-vous !

12:42 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : légumes, régime, minceur, santé, anti-oxydant, cancer | |  Facebook | |  Imprimer

13/01/2009

Le poisson, c'est bon ?

Le poisson, on en parle beaucoup et parfois, on ne sait plus trop quoi penser.

Petit échantillon de ce qu'on entend :
Le poisson, il faut en manger 2 fois par semaine.
Le poisson, il ne faut plus en manger car les mers se vident.
Le poisson sauvage, il n'y a que ça de vrai, le poisson d'élevage c'est mauvais.
Le poisson il faut en manger car c'est plein de bon gras.
Le poisson, c'est dangereux car ça récupère plein de pollution de la mer.
etc.
C'est pourquoi j'ai assisté avec beaucoup d'intérêt à une conférence de l'Institut Français de la Nutrition (IFN) dans laquelle intervenaient des spécialistes du sujet, venus de l'INRA, l'AFSSA et l'IFREMER*.

Quelques informations que j'en ai retirées, sans exhaustivité :

- oui, bien sûr, il faut manger du poisson au même titre que les autres aliments puisqu'une grande diversité alimentaire est une clé à la fois du plaisir et de la forme.
Le poisson est riche en protéines, comme la viande, la volaille, les oeufs.
Les poissons gras sont riches en omega 3 (j'en reparlerai prochainement), mais il y a une grande variation de la teneur en lipides ("le gras") entre espèces et donc en omega 3.
Les poissons apportent aussi des vitamines et des minéraux.
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On se dit : que de bienfaits !

Mais l'AFSSA vient de mener une étude visant à comparer les bénéfices et les risques à manger du poisson. Les bénéfices, on vient de les voir, mais malheureusement, les risques ne sont pas nuls. Le poisson présente deux risques, pas négligeables. Il absorbe d'une part des métaux lourds, en particulier, du méthyl-mercure, et par ailleurs de la dioxine, des PCB (PolyChloroBiphényles, des dérivés chimiques). Moyennement appétissant ! Les PCB sont interdits aujourd'hui mais ils subsistent dans l'eau, se décomposent très lentement et s’accumulent dans les tissus graisseux, notamment ceux du poisson.
Le méthyl de mercure, lui, provient d'une transformation du mercure, il peut être absorbé rapidement par la plupart des organismes et notamment ceux des poissons en absorbent des quantités importantes dans les eaux de surfaces.

Pas de panique toutefois !

En fait, à ce stade, il semblerait que le risque, tout en n'étant pas nul, concerne surtout :
- les gros mangeurs de poisson (ils sont peu nombreux vu la difficulté à faire manger à la population du poisson 2 fois par semaine mais sont peut-être plus présents en bord de mer),
- certains poissons plus particulièrement (en attente de précisions fiables),
- certaines personnes plus fragiles : les femmes enceintes ou en période d'allaitement.

Les résultats de cette étude devraient être publiés en 2009 et j'y reviendrai dès que possible.

Donc, j'y reviens toujours, privilégions une alimentation variée, mangeons de tout et alors, on ne consommera pas des quantités gigantesques d'une catégorie d'aliments, aucune n'étant parfaite.

Suite au prochain épisode, autour de la diversité en matière de poisson.


*INRA : Institut national de recherche agro-alimentaire
AFSSA : Agence Française de sécurité sanitaire des aliments
IFREMER : Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer

08:37 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poisson, pêche, nutrition, omega 3, ifn, thon, inra | |  Facebook | |  Imprimer

09/09/2008

Chocolat noir ou chocolat au lait ?

Lequel choisir ?
Réponse : celui que vous préférez !

Il ne faut surtout pas choisir l'un plutôt que l'autre pour des raisons bêtement caloriques : ils sont équivalents, l'un avec un peu plus de gras, l'autre avec un peu plus de sucre.

Alors, faites-vous plaisir avec les chocolats que vous aimez. Goûtez-en différents pour affiner les saveurs que vous préférez. Et surtout, n'avalez pas quelques carrés à la va-vite, faites une pause et prenez le temps de le savourer.
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Pour un maximum de plaisir gustatif, n'hésitez pas à acheter des tablettes de très bonne qualité. Bien sûr, c'est un peu plus cher que celles qu'on trouve en grandes surfaces, mais c'est tellement meilleur. Ne vaut-il mieux manger un peu de très bon chocolat plutôt que beaucoup de moyen ?

Mes préférées (de façon très subjective) :
celles de Bonnat 

Boutiques sympathiques à Paris :
Chocolatitudes, dans le 14ème : une multitude de tablettes, noires ou au lait, bio, qui vous font voyager.
Via Chocolat, dans le 9ème : pour découvrir une sélection de chocolats d'artisans de toute la France.

07:25 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chocolat, gourmandise, sucré, dessert, goût | |  Facebook | |  Imprimer