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13/01/2014

Accro aux acronymes !

Eh oui, je l'avoue, je suis (un peu) accro aux acronymes (enfin, peut-être devrais-je parfois parler de sigles ou d'abréviations car un acronyme est censé être un mot en lui-même...). Après quelques années de pratique, je me suis en effet rendue compte que j'avais souvent recours à ces ensembles d'initiales. Dans tous les métiers, on utilise ces raccourcis, en prenant les initiales d'un ensemble de mots, pour gagner du temps, marquer les esprits, produire un son agréable.... Eh bien, je n'échappe pas à la règle !

La démarche 4 C, les 3 AS pour le grignotage, la diversité des corps avec les 3 M, les gourmandes BCBT, le RITE conticinien... J'ai aussi dans mes cartons un vrai acronyme cette fois, avec le mot SAVEURS, je vous en dirai peut-être plus un jour...

Je crois que cela m'amuse comme un jeu avec les mots, que je compte là-dessus parfois pour aider les personnes à prendre conscience de leur comportement et mémoriser un changement d'habitude, que cela permet aussi de clarifier quelques idées. Mais attention à ne pas trop simplifier ce qui est si compliqué, la relation à la nourriture et au corps.

Récemment, on en a même inventé un en consultation avec un patient : les 3 R. Ce patient que j'ai vu quelques fois, a bien retrouvé sa sensation de faim, sent parfois quand il est rassasié mais mange souvent trop vite pour cela, utilise parfois la nourriture pour se détendre et s'apaiser. Du coup, pour résumer les domaines sur lesquels on allait continuer à travailler, on parlé de ces 3 R : Ralentir-Rassasiement-Réconfort. 

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Ralentir dans un café : pour se Rassasier ou se Réconforter avec un gâteau au chocolat ?

En revanche, surtout, OUBLIEZ les 4P, Pain-Pâtes-Patates-Pâtisserie, cette abréviation qu'on donne parfois dans les régimes pour diaboliser ces aliments. Non, non, non, je ne veux pas de ces 4P spécial PRIVATION ! Tous ces aliments sont à garder, à savourer et n'empêchent aucunement la Perte de Poids.

Alors, vous en pensez quoi de cette manie ? Ça vous amuse ou ça vous agace ? Vous avez des idées à me proposer ?

Visuel © velusariot - Fotolia.com

02/07/2013

N'ayez pas peur d'abandonner le contrôle !

Souvent, les personnes en difficulté avec l'alimentation, adeptes des régimes et du contrôle de ce qu'elles mangent, redoutent les occasions de convivialité. Plutôt que se réjouir de partager un bon moment avec des proches, elles s'angoissent : je vais trop manger, je vais manger des aliments que je m'interdis, je vais craquer et me goinfrer ... Toutes choses liées à la peur de grossir. Certaines se lâchent, culpabilisent et se privent rigoureusement après, d'autres restent dans le contrôle et mangent peu, accumulant de la frustration, les plus rigides vont jusqu'à refuser des invitations pour ne pas faire face à des repas qu'elles ne maîtrisent pas. Quel dommage ! Je travaille avec mes patientes à réapprendre à vivre ces occasions tranquillement en en profitant sans pensées perturbantes (cela peut prendre du temps !). Et je leur fais faire des expériences pour réaliser que ne pas maîtriser tout ce qu'on mange ne fait pas forcément grossir. Exemple personnel sur tout un mois où les occasions conviviales ont été particulièrement nombreuses et où je me suis assez peu mise en cuisine ! 

Après avoir fini le mois de mai avec un délicieux diner-dégustation chez Rino que je vous ai déjà raconté, on enchaîne !

Samedi 1er : déjeuner dans notre nouvelle cantine-crêperie montmartroise, dîner chez nos amis Isabelle et Yves où on se régale, notamment avec un gigot de 7 heures et le tiramisu tel que raconté par Floriana.

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Lundi 3 : soirée au Digital FoodLab : beaucoup d'échanges et une petite incursion au buffet plutôt sucré.

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Mardi 4 : buffet de la soirée Imaginaire des céréales.

Jeudi 6: déjeuner d'un pseudo-bento assez banal au bar La Conserverie car j'étais dans les parages.

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Vendredi 7 : merveilleux déjeuner chez Kei.

Samedi 8 : dîner avec notre gourmand ami Philippe à l'Epicuriste, une table traditionnelle d'un bon rapport qualité-prix dans le 15eme : on se lance avec appétit dans la formule entrée-plat-dessert : savoureuse sardine marinée et aubergine, lapin confit et ratatouille (copieux, j'en laisse !), cheesecake à la mûre pour moi (pas très intéressant).

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Mercredi 12 : dîner avec des amis au Père Claude, restaurant pas vraiment réputé pour sa légèreté : je savoure d'originales tomates farcies à la queue de boeuf, je laisse une partie de la purée et on partage une part de profiteroles à quatre.

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Jeudi 13 suite à un atelier d'éducation thérapeutique, près de Belleville, je tombe par hasard sur Zoe Bouillon, petite cantine à l'ambiance sympathique et c'est simple et bon. 

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Samedi 15 : à nouveau, la crêperie montmartroise qui entre dans nos habitudes : une crêpe salée, une sucrée.

Dimanche 16 : Déjeuner pour fêter un anniversaire en famille : champagne, menu imposé et la chance d'avoir un grand soleil en bord de Seine.

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Du lundi 17  au soir au vendredi 21 : séjour à Cucugnan

Samedi 22-dimanche 23 : séminaire du GROS : repas sans aucun intérêt, d'une totale fadeur.

Jeudi 27 : déjeuner avec les fort sympathiques blogueurs Claire et Laurent : excellent bento chez Takara

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Samedi 29 : déjeuner chez Yoshi, assortiment de tempura fines et croustillantes.

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Dimanche 30 : Monsieur se mettant en cuisine pour le dîner, on déjeune thaï : un savoureux bobun chez Aloy Aloy en voisins, puis dîner maison avec nos amis gourmets anciennement ou présentement résidents d'Asie : une déclinaison fromagère italianisante (j'y reviendrai).

Bilan de tout cela (et des autres repas qui n'ont pas été un simple bouillon de légumes !) : un écart de moins 300g soit rien de significatif, la stabilité sur la balance. Pas de raison d'avoir peur donc, il suffit de s'écouter, savourer, réguler naturellement selon son appétit.

Et vous, contrôlez-vous votre nourriture au point que la convivialité vous fasse peur ? Ou en profitez-vous pleinement sans pensées culpabilisantes ?