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18/08/2010

Saveurs du Japon (plaisirs gourmands de l'été 2010)

Comme certain(e)s d'entre vous l'avaient peut-être compris, ce blog était un peu en sommeil du fait des vacances comme beaucoup. Et celles-ci m'ont menée au Japon, pays que j'adore et qui me passionne, notamment sur le plan culinaire. Une nouvelle fois, nous nous sommes régalés d'aliments connus et de mets inconnus, ce qui n'enlève rien au plaisir gustatif qu'ils procurent. Je ne peux pas rendre compte de tout ce que nous avons goûté (ou eu envie de manger, car il y a une telle masse d'aliments qu'il ne peut être question de tous les  goûter !).

Les vedettes du voyage

Il fait vraiment très chaud au Japon en été (et très beau) et, pour avoir un temps un peu plus doux, nous avons poussé jusqu'à l'Hokkaido, l'île la plus au Nord du Japon. Le poisson y est d'une fraîcheur extrême et nous y avons mangé de merveilleux sushis, peut-être parmi les meilleurs qu'on peut manger au Japon (et impossible malheureusement de trouver un équivalent en France) : des sushis au restaurant mais aussi du poisson cru, des oeufs de saumon, des oursins d'une douceur inouïe, et cela parfois dès le petit déjeuner au marché aux poissons de Sapporo ou d'Hakodate.

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Cela ne vous dirait pas au petit déjeuner ? Nous, si !
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Manger du poisson et des crustacés n'était pas une surprise mais on a aussi découvert que la spécialité estivale de la région, pas trop dépaysante, était le melon, proposé à toute heure : il parait très mûr de texture mais il est toujours impeccablement à point et sucré. Un régal, qu'on trouve aussi bien au marché en part pré-découpée à manger sur le pouce, que dans les dîners de "ryokan" (auberge traditionnelle) ou décliné en jus, glace, bonbon, ...

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Une autre constante de notre voyage a été le dadacha-mame : une petite fève verte dans une cosse, délicieuse à l'apéritif, cousine proche d'un aliment qu'on commence à connaitre en France, l'eda-mame (on en trouve dans les épiceries japonaises et même depuis quelque temps chez Picard).

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Et bien sûr, omniprésent, le riz (sauf quand on mange un repas à base de pâtes !) et notamment l'excellent riz de la variété koshi-hikari, d'une blancheur nacrée, produit dans la région de Niigata, dont nous avons traversé les grandes étendues vertes.

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Les grands classiques nippons

Au menu, il y a eu aussi bien sûr les grands classiques dont on se lasse pas :

- Les tempura, notamment délicieuses quand elles sont à base de légumes avec une très fine couche de pâte. Leur composition varie car elles utilisent souvent des légumes locaux et de saison. Exemple : les pousses de bambou.

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On trouve aussi très souvent le duo "tempura soba", avec des soba servies froides en ce moment.

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- les yakitori,

- des gyoza (raviolis) frais et goûteux,

- le thé, souvent froid, mais parfois aussi un matcha

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Le plaisir des yeux

Comme je l'ai déjà évoqué, les Japonais accordent une grande importance à l'aspect visuel des plats et certains repas sont un régal pour les yeux avant de l'être pour le goût.

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Autre fête pour les yeux, qui est un des grands plaisirs des gourmands qui se rendent à Tokyo : déambuler dans le sous-sol de grands magasins, dévolu à la nourriture sous toutes ses formes. Cela regorge de produits frais, de spécialités japonaises (miso, algues, ...), de toutes sortes, de plats de traiteur tous plus appétissants les uns que les autres. Et, si on y va en fin de matinée, on peut goûter toutes sortes de mets et quasiment faire ainsi son déjeuner.

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De jolis bentos attendent leurs clients

Les fruits sont traités comme des produits de luxe, et en ont parfois le prix, mais ils sont délicieux.

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Une cuisine de saison

Les Japonais sont très respectueux des saisons et leur cuisine s'adapte à l'été. Ainsi, on peut souvent avoir une petite gelée fraîche à la place d'un gâteau, en accompagnement d'un thé par exemple.

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La gelée est d'ailleurs utilisée aussi dans les plats salés et a un effet rafraîchissant bienvenu. Par ailleurs, les Japonais adorent les glaces, c'est donc un de leurs grands plaisirs d'été, avec la bière : il y a des "beer gardens" partout et des bars à bière branchés où les gens font la queue sous le soleil pendant des heures). Et, très souvent, on nous offre à boire dans les boutiques : du thé glacé ou du mugicha (boisson à base d'orge).

Et un des grands plaisirs de ce voyage culinaire, c'est la variété, qui permet de ne pas ressentir de lassitude ou de manque de ses aliments habituels. 

17/08/2010

Les plaisirs gourmands, cela reprend demain !

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De retour du Japon où la température était propice à une paresse proche de celle qu'on peut imaginer ci-dessus, je vous raconterai demain de multiples plaisirs gourmands vécus là-bas.

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Exemple : un sushi d'oursin d'une douceur exquise

12/08/2010

Comment se passent les consultations ? ?

La première consultation, après la prise de rendez-vous, est consacrée à une écoute approfondie des habitudes alimentaires de la personne, son histoire alimentaire, ses goûts, ses préférences, son mode de vie, sa relation à la nourriture, ses éventuels régimes auparavant, les raisons perçues d'une prise de poids, ...   Cette consultation dure entre 1h00 et 1h15. A l'issue de cette consultation, on commence à tracer les grandes lignes du travail qu'il y aura à conduire ensemble.

Lors de la deuxième consultation, qui dure environ 1 heure, nous approfondissons certains aspects, éventuellement sur la base d'un "carnet alimentaire" que je donne parfois à la fin dela première consultation, pour noter ses consommations alimentaires et un certain nombre de points à observer. Sur cette base, on précise le programme de travail. Celui-ci n'a rien de définitif, il peut bien sûr être amené à évoluer en fonction des consultations suivantes, selon la façon dont les choses se passent.

Entre deux consultations, on se met le plus souvent d'accord pour que la personne réalise un "travail", une réflexion, des observations, des exercices, ... , afin de faire progressivement évoluer son comportement face à l'alimentation, dans les domaines où un besoin a été identifié. Cela passe beaucoup par l'expérimentation, nettement plus utile pour enclencher un changement d'habitude que des grands discours. Il peut s'agir par exemple, de retrouver la sensation de faim, de savoir s'arrêter de manger, de répondre à ses émotions, son stress, ... autrement qu'en mangeant, de se réconcilier avec des aliments qu'on s'interdit, ...

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Réapprendre à manger une pâtisserie, sans culpabilité mais avec attention, peut être un des sujets abordés

Dans certains cas, j'aide également les personnes, si besoin, à diversifier leur alimentation, en leur  donnant des conseils pratiques, des idées, des astuces. 

Le rythme que je propose en général est d'une consultation toutes les deux semaines au début puis c'est davantage espacé, sauf souhait particulier de la personne. Les consultations suivantes durent environ 45 minutes.  Le prix de toutes les consultations est 50 euros.

Les consultations de diététicienne ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. De nombreuses mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant des consultations.  

26/07/2010

L'été, c'est sympa de pique-niquer !

En vacances, on part souvent se promener à la découverte des paysages, villages, sites environnants. A pied, à vélo, en voiture, en bus, ... Parfois, on part à la découverte des petites auberges locales. Mais d'autres fois, par économie ou pour avoir la liberté de s'installer où on veut et le plaisir de manger à n'importe quelle heure, on préfère pique-niquer. Et on se trouve un lieu idyllique pour cela. Pour en faire aussi des moments de grand bonheur gustatif, on peut peut-être changer un peu du saucisson, des œufs durs ou des tomates cerise.

Vous pouvez décider de vous fixer une règle stricte pour que ce soit un pique-nique à déguster en toute facilité : que tout puisse se manger avec les doigts ! Bien sûr, vous allez penser sandwiches et pourquoi pas ? Mais on peut profiter de l'été pour changer du traditionnel jambon-beurre. A vous les sandwiches tomate-mozzarella, jambon de Parme-ricotta-roquette, concombre-oeuf-salade, ratatouille,... A imaginer en fonction des ressources locales et en utilisant des pains variés.

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Le sandwich, un habitué des pique-nique !
Il y a plein d'autres possibilités. Il est peu probable que vous disposiez du matériel pour réaliser muffins et autres mini-cakes charmants dont regorgent les magazines. Mais vous pouvez préparer une quiche que vous découperez à l'avance (chèvre et courgettes, tomates et thon, ...), une tarte à la tomate, un cake salé en tranches, ou une omelette froide à proposer en gros cubes (le plus simple, il suffit d'une poêle !). Une soupe froide dans une thermos et servie dans des gobelets peut être une note de fraîcheur agréable (à acheter toute prête sans doute, il ne s'agit pas non plus de passer des heures en cuisine !). Pour le dessert, il sera préférable d'opter pour des fruits pas trop juteux (abricots, cerises, ...) éventuellement piqués sur des brochettes, ou pour des yaourts à boire.
L'avantage de ce « finger picnic », c'est qu'on peut s'installer un peu n'importe où, pas besoin d'un grand confort. Mais n'oubliez pas les serviettes en papier !
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Pas besoin du panier en osier et de la nappe à carreaux pour réussir son pique-nique !

Si vous préférez un pique-nique plus confortable, avec assiettes et couverts, vous pouvez donner libre cours à votre créativité : salades variées (voir "Tables d'été"), terrine de légumes ou de poisson ; fromage ; compotes, ...

Dans tous les cas :
- Pensez à vous munir d'une glacière ou a minima d'un sac isotherme ;
- Attendez d'avoir une bonne faim pour profiter au mieux de tous les mets préparés ;
- Ne prévoyez pas des quantités pantagruéliques, cela vous évitera de trop manger ou de rapporter des restes.
- Trouvez un endroit calme et agréable ;
- Prévoyez éventuellement une bâche ou un plaid pour vous asseoir.

Et régalez-vous !

Photo pique-nique © lily - fotolia.com

19/07/2010

Je n'ai rien contre la viande ! (plaisir gourmand du 18 juillet)

P1020006.JPGCeux/celles qui lisent régulièrement ce blog ont peut-être remarqué qu'il y a assez peu de plaisirs gourmands à base de viande. Il est vrai que la viande n'est sans doute pas l'élément principal de mon alimentation, je mange davantage de pâtes, riz, légumes, oeufs, poisson ... On parle de mettre en place un "Jour sans viande" et je crois que je n'aurai aucune difficulté à atteindre cet objectif !

Pourtant, je n'ai rien contre la viande et j'en mange avec plaisir mais elle n'occupe pas une place centrale dans mes repas, contrairement à beaucoup de personnes en France qui en mangent une voire deux fois par jour. Et si quand on dit viande, on pense entrecôte grillée, je la pratique vraiment assez peu ! Je consomme plutôt des viandes mijotées (boeuf, veau, ....) ou du poulet sous diverses formes. Vous savez que la viande est un des aliments sources de protéines indispensables à notre organisme mais il y a aussi les oeufs, le poisson, la charcuterie, les produits laitiers, le tofu ... L'important, c'est la variété.

Ce dimanche midi, la viande avait pris la forme de savoureuses "saltimbocca de veau à la sauge", une recette italienne où de petits morceaux de veau sont recouverts d'une fine tranche de jambon de Parme et préparés avec du vin blanc et de la sauge. C'était accompagné de ratatouille et tout cela avait des accents du Sud fort agréables. 

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

 

18/07/2010

Les glaces, le tube de l'été (plaisir gourmand du 17 juillet)

Samedi, le cours de NIA m'avait amenée dans le 7ème arrondissement. Assez faim en sortant et je réalise que je suis près d'un des temples de la gourmandise à Paris, les glaces Martine Lambert. Un peu de marche et m'y voilà. Il y a l'embarras du choix et, connaissant bien ces glaces, je sais qu'elles sont à peu près toutes délicieuses. Pour moi, ce sont les meilleures de Paris, à mon goût, mieux que Grom, Berthillon, Pozzetto, Caramello, Amorino, ... ! Bien sûr, comme dans toutes les bonnes maisons, ce n'est pas donné (4,70 euros pour deux boules !) mais c'est la promesse d'un grand moment de plaisir. Je préfère toujours la qualité avec un peu de rareté à la quantité banalisée.

J'ai trouvé un banc tranquille pour savourer ma glace avec lenteur : le praliné était de la pure noisette onctueuse et la framboise était tout simplement sublime comme si on avait pris les framboises les plus parfumées et qu'on les avait juste mixées et glacées. D'ailleurs, la grande attention à la qualité des ingrédients est une des marques de fabrique de Martine Lambert.

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Certains qualifient la glace de "bombe calorique". C'est exagéré ! Il ne faut surtout pas se l'interdire, c'est un des grands plaisirs de l'été. Le problème sans doute, c'est que c'est onctueux et cela glisse tout seul, donc on peut en manger une très grosse quantité sans s'en rendre compte, un peu machinalement. Je vous livre quelques recommandations :

- la manger quand vous avez faim car vos sens seront davantage en éveil pour apprécier au mieux tous les parfums, donc si c'est à la fin d'un repas, prévoir de lui garder une place.

- la savourer doucement et avec attention et vous verrez que vous n'aurez pas besoin d'une énorme quantité pour avoir un grand plaisir. Ne la mangez pas trop froide, pour avoir le maximum de saveur.

- pas la peine de prendre quatre boules chez le glacier, vous y reviendrez si d'autres parfums vous tentent. Ou, si vous êtes plusieurs, goûtez les parfums des autres pour avoir de la variété. Si vous avez des bacs de glace chez vous, servez-vous dans une coupe et, avant d'y revenir, demandez-vous si vous avez vraiment encore suffisamment faim pour l'apprécier encore.

Bonnes glaces !

Martine Lambert, 192 rue de Grenelle, Paris 7ème, 01 45 51 25 30, métro Ecole Militaire (boutiques d'origine à Deauville et Trouville)

17/07/2010

Comprendre le comportement alimentaire, c'est compliqué !

Il y a quelques jours, j'ai assisté à un très intéressant colloque de l'lNRA (Institut National de Recherche Agronomique). Il s'agissait de la présentation d'une "expertise collective" qui a consisté à analyser et synthétiser 1600 articles traitant des comportements alimentaires.

Les trois enseignements clés que les chercheurs ont tiré de ce travail colossal étaient intéressants. Les voici :

- il est très difficile d'établir un lien de causalité entre l'alimentation globale et la santé. Cela peut paraître étonnant tant on entend de discours sur les bienfaits de tel ou tel aliment ou groupes d'aliments. Mais le fonctionnement du corps humain est tellement complexe, les interactions entre aliments tellement nombreuses, le temps d'apparition de certaines pathologies tellement long qu'on ne peut établir vraiment de relation claire entre les deux.

- les normes sociales ont un poids important sur nos comportements alimentaires. Les habitudes en matière de structure et rythme des repas, les choix alimentaires, le sens qu'on donne à certains aliments, tout cela est très lié au milieu social et à ce qui nous est transmis.

- il y a de sérieuses limites à l'efficacité des actions ciblant les consommateurs (du style "Mangez 5 fruits et légumes chaque jour"...) et visant à accroître leurs connaissances. Il serait préférable de mener des actions globales et agissant notamment aussi sur l'environnement.

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Il ne suffit pas de répéter "Mangez 5 fruits et légumes" pour changer les comportements !

J'ai apprécié qu'il soit beaucoup question de goût dans les interventions des chercheurs et des représentants du Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche (MAAP), en espérant que cela se concrétise  dans des actions, notamment à destination des enfants. Il a en effet été noté l'importance de la petite enfance dans la formation des habitudes alimentaires.

Voilà en tout cas matière à réflexion pour les pouvoirs publics. Ceux-ci ont également reçu récemment un rapport du CNA (Conseil National de l'Alimentation). Attendons maintenant la publication du "Plan National Alimentation" pour voir les grandes lignes de leurs décisions en matière d'alimentation. Ce n'est certes pas facile de définir une politique dans ce domaine tant l'alimentation est au carrefour de préoccupations multiples : économique, sociale, géographique, de santé, patrimoniale, éducative, gastronomique, comportementale, ... Il y aurait tant à faire mais l'argent manquera sûrement !

Si vous êtes intéressé (e) par la synthèse du rapport , il est téléchargeable sur le site de l'INRA.

Si vous voulez lire le rapport du CNA, c'est sur le site du MAAP

On se régale avec les fruits de saison (plaisir gourmand du 16 juillet)

P1010996.JPGLes fruits, il y a plein de façons d'en manger. Un moyen très agréable de varier les plaisirs consiste à cuire un peu les fruits et à les servir tièdes. Vendredi soir, j'ai ainsi cuit légèrement pêches, nectarine, abricots avec un peu d'huile d'olive et de sirop d'agave (pour changer du miel), une pincée de thym (il ne doit pas donner une saveur trop prononcée). J'ai ajouté des framboises, plus fragiles, après cuisson. C'était légèrement inspiré d'une recette d'Alain Ducasse. Les fruits étaient fondants, enrobés d'une sorte de sirop, leur saveur renforcée, c'était tout à fait délicieux. Ce serait vraiment dommage de ne pas profiter des fruits d'été ! 

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

16/07/2010

Une salade Fusitu, ça vous arrive ? (plaisir gourmand du 15 juillet)

P1010994.JPGA première vue, on pourrait croire qu'il s'agit du nom d'une salade tendance japonaise. Mais si on le prononce, cela donne fouzitou, une appellation un peu familière (que j'avais lue un jour je ne sais plus où) pour désigner une salade dans laquelle on met tout ce que l'on a sous la main. Tout en veillant à faire quelque chose de bon bien sûr. Le garde-manger n'était pas complètement vide et il y a donc eu dans cette salade courgette et carotte finement émincées, tomates, laitue, thon + une vinaigrette parfumée. Et un bon pain pour accompagner. Le résultat était tout à fait réussi. Il faut dire que ce n'était pas un mélange très téméraire ! La découpe des légumes m'a paru importante dans l'appréciation. D'ailleurs l'idée est peut-être venue suite à l'achat ce jour d'une mandoline après moult hésitations dues aux propriétés coupantes de l'engin. J'ai fait un investissement premier prix de l'ordre de 7 euros chez Muji : pas la peine de dépenser une fortune si je ne persévère pas. Toutefois, le résultat était plutôt probant et les courgettes toutes fines très plaisantes, ce qui m'encourage à continuer. 

Et vous, vous improvisez aussi des salades du placard ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

 

15/07/2010

Les petits plats mijotés, c'est bon ! (plaisir gourmand du 14 juillet)

Les plats mijotés, on a parfois des a priori à leur sujet. On se dit que c'est ringard, que c'est long à préparer, que c'est lourd, ... Pas du tout ! Je dois avouer que ces plats n'étaient pas trop des habitués de ma cuisine avant mes études de diététicienne, peut-être car ils n'appartenaient pas à l'héritage familial. Je les ai découverts lors de ces études pendant lesquelles on doit réaliser toutes sortes de recettes classiques pour une épreuve de "techniques culinaires". Et cela a contribué à élargir mon répertoire culinaire pour le bonheur de nos papilles. Depuis, je réalise assez souvent des plats mijotés :

- ce n'est pas spécialement long (hormis l'épluchage* et la découpe des légumes, comme dans d'autres recettes),

- on n'a pas trop à surveiller la cuisson qui se fait en douceur,

- on peut en faire une grande quantité car cela se réchauffe, se congèle vraiment très bien. On peut donc le préparer à l'avance.

- c'est une autre façon de manger de la viande, il n'y a pas que le steak ! La viande qui a mijoté longtemps est moelleuse et goûteuse.

- il existe de nombreux plats qui sont tout à fait légers et digestes.

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Ainsi, en ce 14 juillet, j'ai cuisiné un sauté de veau aux poivrons. Une recette que je n'avais pas faite depuis longtemps. C'est un plat de saison qui permet de varier l'utilisation des poivrons. En résumé, les morceaux de veau mijotent tranquillement avec oignon, tomate, poivron vert et rouge et un peu de paprika et on ajoute un peu de crème à la fin pour épaissir la sauce. C'était délicieux, accompagné de riz thaï.

* A ce sujet, connaissez-vous l'instrument magique (marque Zyliss) qui permet d'éplucher tomates ou poivrons crus sans aucune difficulté ? Il change la vie pour seulement quelques euros !

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NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.