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05/01/2011

J'aime pas la galette ! (Stop à la galetto-mania)

J'exagère un peu mais, vraiment, cela ne fait pas partie de mes aliments préférés. Rien à voir avec une peur de leurs calories, j'aime beaucoup d'autres pâtisseries. Cela m'irait si on la réservait au dimanche d'Epiphanie pour suivre la tradition. Mais ce qui m'agace vraiment, c'est la succession de galettes plus ou moins médiocres que les personnes se sentent obligées de proposer pendant tout le mois de janvier. J'ai l'impression que c'est vraiment une solution de facilité : pendant un mois complet, on n'a plus à se poser la question du dessert ou de quoi servir à un pot ou un goûter, on propose une galette. On m'a même raconté que certains avaient commencé en décembre !

Quand je travaillais en entreprise, il y avait ainsi une succession de pots pour les voeux des uns et des autres et à chaque fois, c'était de la galette sans intérêt. Maintenant que je suis indépendante, j'arrive quasiment à y échapper et je m'en réjouis !

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A peine les bûches parties, les galettes envahissent les vitrines des boulangers

Si vous êtes un peu comme moi (je ne dois pas être toute seule, il y a même un groupe sur facebook !) et que vous ne goûtez pas particulèrement ce mets, quelques pistes car vous risquez d'être confronté (e) au sujet prochainement :

- refuser poliment : vous avez le droit de dire que vous n'aimez pas trop ça (et non, ne dites pas que vous êtes au régime, cela manque un peu d'originalité et cela vous empêcherait de goûter d'autres éventuelles gourmandises qui se trouveraient là),

- s'il vous parait délicat de dire non dans le contexte où vous vous trouvez, demander une toute petite part, ou partager une part à deux,

- si vous avez le choix, préférer au moins une galette nature car la frangipane, c'est vraiment rarement réussi,

- si c'est vous qui invitez, faire au moins tiédir la galette, cela sera nettement mieux,

- si c'est vous qui organisez (fête familiale, ...), choisir une autre option : couronne des Rois briochée comme dans le Sud (c'est bien meilleur à mon goût), panettone italien (même si c'est plutôt un dessert de Noël), ....

En revanche, pas la peine d'aller chez un grand pâtissier. Certes, ils innovent et c'est peut-être bon mais les prix sont vraiment prohibitifs (de l'ordre de 30 à 50 euros pour une galette pour 6/8 personnes) !

Et vous, que pensez-vous de la galette des Rois ? 

18/04/2010

Stop aux cupcakes !

Ne croyez pas que ce soit le cri du coeur d'une diététicienne effrayée par le compteur calorique de ces pâtisseries ! Cela ne me fait pas peur : si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez que je suis contre les interdits, je pense qu'il faut manger de tout, je suis gourmande, y compris de pâtisseries. Donc pourquoi pas un cupcake de temps en temps ? Eh bien, non !

D'abord, pourquoi un tel engouement ?  Comme s'il n'y avait pas déjà toutes sortes de bons gâteaux ? Bon, je comprends qu'il faut toujours suivre la mode. Surtout quand elle a été inspirée par "Sex in the city". Mais s'il s'agit de succomber à la tentation et d'abandonner l'éternel "je dois faire attention" que pratiquent de nombreuses femmes, que ce soit pour quelque chose de bon ! 

A titre personnel, je n'étais pas du tout attirée par ces pâtisseries et leur coiffe crémeuse (je déteste depuis toujours la crème au beurre). Mais je n'aime pas critiquer ce que je ne connais pas et je me suis dit que je ratais peut-être quelque chose. Donc j'ai décidé de goûter enfin des cupcakes. Je n'ai pas eu à aller loin : en quelques semaines, deux boutiques entièrement dédiées à ces pâtisseries ont poussé dans mon quartier ! Il y a un choix très large, le vendeur m'a orienté vers des modèles sans crème au beurre (à la place, crème fouettée, cheesecake, ...) et j'ai choisi deux cupcakes miniatures avec des parfums a priori à mon goût. Rentrée chez moi, je les ai disposés sur une jolie assiette, toutes les conditions étaient donc réunies pour la dégustation. Eh bien, c'était ignoble ! Une espèce de génoise sans aucun intérêt surmontée d'une énorme couche de crème et glaçage totalement écoeurante et archi-sucrée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mangé quelque chose d'aussi mauvais ! Les deux se valaient et je ne les ai pas terminés.

D'aucuns m'objecteront que je suis sans doute tombée sur une mauvaise marque. Peut-être mais je n'ai aucune envie de recommencer l'expérience ailleurs ! A moi les éclairs au café, Paris-Brest, tarte aux pommes, madeleines, ... !

PS : pas de photo de cupcakes, ils ne le méritent pas ;)

28/07/2009

Ne manger que pour le plaisir !

Dimanche matin, j'ai entendu une interview de l'excellent chocolatier Patrick Roger sur France Inter et plusieurs choses qu'il a dites ont retenu mon attention.

blog&tplf.jpgTout d'abord, il a dit qu'il ne mangeait que pour le plaisir ! Comme il a raison ! C'est le plaisir qu'il faut privilégier dans notre alimentation et on le trouvera en achetant de bons produits (mieux vaut un peu d'un très bon chocolat que beaucoup d'un médiocre par exemple !) Et c'est aussi le plaisir qui nous évite de trop manger car ce plaisir est concentré dans les premières bouchées (soyez attentif, vous verrez) et souvent plus vraiment dans la fin de l'assiette qu'on mange machinalement.

Ensuite, il a dit qu'il aimait les choses très simples, par exemple une bonne pomme de terre très bien cuite. Effectivement, on n'a pas forcément besoin de mets ultra-sophistiqués quand on est gourmand : parmi mes mets préférés, par exemple, il y a une très bonne baguette de pain bien croustillante avec du beurre, ou une salade de tomates avec une huile d'olive goûteuse et du basilic, ...

Enfin, notion très intéressante, il défend l'idée de manger le dessert en début de repas ou en dehors des repas vers 11h ou 18h. Il a bien raison encore une fois : comment apprécier la saveur d'un dessert quand on est rassasié et qu'on a les papilles saturées ? C'est du gâchis ! A ce sujet, je vous conseille de tenter une expérience que je fais parfois faire à mes clients gourmands : achetez deux exemplaires d'un même gâteau que vous aimez beaucoup, mangez-en un avant le déjeuner quand vous avez bien faim, et mangez l'autre le soir après un dîner complet y compris le dessert, et comparez le plaisir que vous donnent ces deux gâteaux. Est-il le même, honnêtement ?
Malheureusement, les chefs cuisiniers ne semblent pas selon lui très réceptifs à cette idée un peu iconoclaste.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

 Vous pouvez écouter l'émission jusqu'à samedi prochain sur le site de France Inter :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/ete/personna...