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20/08/2010

Du simple, du brut, du bon : une pêche ! (plaisir gourmand du 19 août)

Une petite collation pour une petite faim : une pêche sans rien y ajouter, mais aussi sans la peau, c'est tellement meilleur pour avoir le seul goût du fruit. Elle était délicieuse, juteuse, sucrée.

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Car, contrairement à ce que dit la critique gastronomique Chihiro Masui dans son très intéressant article sur la cuisine fusion et les différences entre Français et Japonais, dans le dernier numéro de Wasabi, tous les Français ne mangent pas les fruits avec la peau ! (extrait : "Le Français a l'habitude de manger avec un couteau (...). Il mange, assis à une table avec ses chaussures aux pieds, du beurre, du fromage, une pêche avec la peau et des gâteaux à la crème et au chocolat. Le Japonais a l'habitude de fignoler, de couper petit, (..) d'enlever ses chaussures à l'entrée et de manger avec des baguettes assis sur un tatami. D'éplucher tous les fruits et ne jamais manger les pépins (des raisins, par exemple)").

Et rien de plus facile que de l'éplucher si vous disposez de ce fabuleux outil qu'est l'épluche-tomates dont j'ai déjà parlé.

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Pour lire l'article en entier, c'est ici, ou sinon, vous pouvez trouver le magazine gratuit Wasabi dans de nombreux restaurants japonais.

19/08/2010

Back to basics ! Une salade crudités et poulet (plaisir gourmand du 18 août)

P1020479.JPGAu retour de ces belles vacances, l'envie de retrouver des crudités, assez peu consommées pendant ce voyage : les Japonais mangent beaucoup de légumes mais le plus souvent cuits, saumurés, ... et assez peu crus. 

Je les ai mariées avec du poulet et c'était délicieux : mesclun, tomates, concombre, basilic, poulet grillé, huile d'olive. Avec une baguette de pain croustillante, c'était un régal qui facilite la reprise ! Et pour vous, c'est comment le retour ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

18/08/2010

Saveurs du Japon (plaisirs gourmands de l'été 2010)

Comme certain(e)s d'entre vous l'avaient peut-être compris, ce blog était un peu en sommeil du fait des vacances comme beaucoup. Et celles-ci m'ont menée au Japon, pays que j'adore et qui me passionne, notamment sur le plan culinaire. Une nouvelle fois, nous nous sommes régalés d'aliments connus et de mets inconnus, ce qui n'enlève rien au plaisir gustatif qu'ils procurent. Je ne peux pas rendre compte de tout ce que nous avons goûté (ou eu envie de manger, car il y a une telle masse d'aliments qu'il ne peut être question de tous les  goûter !).

Les vedettes du voyage

Il fait vraiment très chaud au Japon en été (et très beau) et, pour avoir un temps un peu plus doux, nous avons poussé jusqu'à l'Hokkaido, l'île la plus au Nord du Japon. Le poisson y est d'une fraîcheur extrême et nous y avons mangé de merveilleux sushis, peut-être parmi les meilleurs qu'on peut manger au Japon (et impossible malheureusement de trouver un équivalent en France) : des sushis au restaurant mais aussi du poisson cru, des oeufs de saumon, des oursins d'une douceur inouïe, et cela parfois dès le petit déjeuner au marché aux poissons de Sapporo ou d'Hakodate.

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Cela ne vous dirait pas au petit déjeuner ? Nous, si !
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Manger du poisson et des crustacés n'était pas une surprise mais on a aussi découvert que la spécialité estivale de la région, pas trop dépaysante, était le melon, proposé à toute heure : il parait très mûr de texture mais il est toujours impeccablement à point et sucré. Un régal, qu'on trouve aussi bien au marché en part pré-découpée à manger sur le pouce, que dans les dîners de "ryokan" (auberge traditionnelle) ou décliné en jus, glace, bonbon, ...

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Une autre constante de notre voyage a été le dadacha-mame : une petite fève verte dans une cosse, délicieuse à l'apéritif, cousine proche d'un aliment qu'on commence à connaitre en France, l'eda-mame (on en trouve dans les épiceries japonaises et même depuis quelque temps chez Picard).

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Et bien sûr, omniprésent, le riz (sauf quand on mange un repas à base de pâtes !) et notamment l'excellent riz de la variété koshi-hikari, d'une blancheur nacrée, produit dans la région de Niigata, dont nous avons traversé les grandes étendues vertes.

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Les grands classiques nippons

Au menu, il y a eu aussi bien sûr les grands classiques dont on se lasse pas :

- Les tempura, notamment délicieuses quand elles sont à base de légumes avec une très fine couche de pâte. Leur composition varie car elles utilisent souvent des légumes locaux et de saison. Exemple : les pousses de bambou.

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On trouve aussi très souvent le duo "tempura soba", avec des soba servies froides en ce moment.

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- les yakitori,

- des gyoza (raviolis) frais et goûteux,

- le thé, souvent froid, mais parfois aussi un matcha

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Le plaisir des yeux

Comme je l'ai déjà évoqué, les Japonais accordent une grande importance à l'aspect visuel des plats et certains repas sont un régal pour les yeux avant de l'être pour le goût.

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Autre fête pour les yeux, qui est un des grands plaisirs des gourmands qui se rendent à Tokyo : déambuler dans le sous-sol de grands magasins, dévolu à la nourriture sous toutes ses formes. Cela regorge de produits frais, de spécialités japonaises (miso, algues, ...), de toutes sortes, de plats de traiteur tous plus appétissants les uns que les autres. Et, si on y va en fin de matinée, on peut goûter toutes sortes de mets et quasiment faire ainsi son déjeuner.

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De jolis bentos attendent leurs clients

Les fruits sont traités comme des produits de luxe, et en ont parfois le prix, mais ils sont délicieux.

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Une cuisine de saison

Les Japonais sont très respectueux des saisons et leur cuisine s'adapte à l'été. Ainsi, on peut souvent avoir une petite gelée fraîche à la place d'un gâteau, en accompagnement d'un thé par exemple.

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La gelée est d'ailleurs utilisée aussi dans les plats salés et a un effet rafraîchissant bienvenu. Par ailleurs, les Japonais adorent les glaces, c'est donc un de leurs grands plaisirs d'été, avec la bière : il y a des "beer gardens" partout et des bars à bière branchés où les gens font la queue sous le soleil pendant des heures). Et, très souvent, on nous offre à boire dans les boutiques : du thé glacé ou du mugicha (boisson à base d'orge).

Et un des grands plaisirs de ce voyage culinaire, c'est la variété, qui permet de ne pas ressentir de lassitude ou de manque de ses aliments habituels. 

17/08/2010

Les plaisirs gourmands, cela reprend demain !

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De retour du Japon où la température était propice à une paresse proche de celle qu'on peut imaginer ci-dessus, je vous raconterai demain de multiples plaisirs gourmands vécus là-bas.

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Exemple : un sushi d'oursin d'une douceur exquise

12/08/2010

Comment se passent les consultations ? ?

La première consultation, après la prise de rendez-vous, est consacrée à une écoute approfondie des habitudes alimentaires de la personne, son histoire alimentaire, ses goûts, ses préférences, son mode de vie, sa relation à la nourriture, ses éventuels régimes auparavant, les raisons perçues d'une prise de poids, ...   Cette consultation dure entre 1h00 et 1h15. A l'issue de cette consultation, on commence à tracer les grandes lignes du travail qu'il y aura à conduire ensemble.

Lors de la deuxième consultation, qui dure environ 1 heure, nous approfondissons certains aspects, éventuellement sur la base d'un "carnet alimentaire" que je donne parfois à la fin dela première consultation, pour noter ses consommations alimentaires et un certain nombre de points à observer. Sur cette base, on précise le programme de travail. Celui-ci n'a rien de définitif, il peut bien sûr être amené à évoluer en fonction des consultations suivantes, selon la façon dont les choses se passent.

Entre deux consultations, on se met le plus souvent d'accord pour que la personne réalise un "travail", une réflexion, des observations, des exercices, ... , afin de faire progressivement évoluer son comportement face à l'alimentation, dans les domaines où un besoin a été identifié. Cela passe beaucoup par l'expérimentation, nettement plus utile pour enclencher un changement d'habitude que des grands discours. Il peut s'agir par exemple, de retrouver la sensation de faim, de savoir s'arrêter de manger, de répondre à ses émotions, son stress, ... autrement qu'en mangeant, de se réconcilier avec des aliments qu'on s'interdit, ...

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Réapprendre à manger une pâtisserie, sans culpabilité mais avec attention, peut être un des sujets abordés

Dans certains cas, j'aide également les personnes, si besoin, à diversifier leur alimentation, en leur  donnant des conseils pratiques, des idées, des astuces. 

Le rythme que je propose en général est d'une consultation toutes les deux semaines au début puis c'est davantage espacé, sauf souhait particulier de la personne. Les consultations suivantes durent environ 45 minutes.  Le prix de toutes les consultations est 50 euros.

Les consultations de diététicienne ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. De nombreuses mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant des consultations.