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30/03/2012

J'ai testé pour vous : le Power Plate ! (Stop au sport qui fait mal !)

Mon sport préféré, c'est la natation. Sans doute car je la pratique depuis toute petite. J'aime glisser dans l'eau, enchaîner les longueurs sans penser à autre chose, cela me vide la tête et me détend.

J'ai déjà écrit ici qu'il ne faut pas faire du sport par pure contrainte mais écouter ses envies, se faire plaisir, voir si cela nous détend. Les préférences en la matière sont très personnelles. Pour me faire une opinion et pouvoir parfois donner un éclairage à mes patientes qui le souhaitent, j'ai décidé de tester certaines activités en vogue.

Première expérience : le Power Plate

sport,activité physique,bouger,bien dans son corps,power plate,gym suédoise,nia,natationFait essentiellement pour se muscler, très orienté vers le résultat, cela était a priori éloigné de mes goûts mais je n'avais aucune idée de ce que c'était. En ayant beaucoup entendu parler, j'étais curieuse de voir. J'ai profité d'une super promo d'un site d'achats groupés pour tester cela dans une petite salle spécialisée. Je me change, un "prof" s'occupe de moi, en même temps que de deux autres personnes. En fait, il s'agit de tenir des positions un certain temps sur une sorte de plate-forme vibrante.

Je trouve cela hyper-désagréable ! Non seulement tenir des positions immobiles simplement pour se muscler ne me parait pas très intéressant, carrément ennuyeux, mais la vibration que je ressens jusque dans la tête est vraiment insupportable. Je tiens une demi-heure, la durée du cours mais pars en me promettant de ne plus jamais essayer. Alors que j'avais un bon pour deux autres séances à prix cassé ! Cela m'étonnerait que quiconque fasse cela pour le plaisir... Le Power plate est pour moi la traduction exacte du principe stupide "il faut souffrir pour être belle" (si tant est qu'être très musclée, c'est être belle... ceci est un autre sujet...).

J'ai aimé ? Pas du tout !

J'y retournerai ? Sûrement pas !

Et vous, vous avez déjà testé le Powerplate ? Vous avez aimé ?

Voilà, je vous parlerai d'autres activités prochainement. 

17/07/2010

Stop aux corps normés !

Ce samedi, j'étais à un cours de NIA, donné par la co-créatrice de cette discipline, Debbie Rosas-Stewart. Ce qui est bien avec le NIA, outre le bien-être énergisant qu'il procure, dont j'ai déjà parlé ici, c'est qu'on y cultive la diversité des corps : pas des corps normés comme en danse classique, pas des corps sur-musclés comme en aérobic, pas des corps tous pareils et androgynes comme dans les magazines : non,  ici, il y a des corps grands, des petits, des minces, des ronds, des maigres : tous les corps ont droit de cité et la règle est bienveillance et non jugement. Car le problème des normes, c'est qu'on veut y ressembler alors que nos corps sont faits pour être différents. Et on se met au régime, on se met sous contrôle, en restriction permanente pour atteindre un poids, une silhouette qui ne nous sont pas naturels, et pour le plus souvent prendre du poids in fine. Alors, ne pourrait-on s'inspirer du NIA pour la vraie vie et cultiver la diversité des corps ?

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18:01 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nia, danse, corps, femme, minceur, régime, normes, sport, modèles féminins | |  Facebook | |  Imprimer

11/01/2010

Bienveillance et non jugement

Je participe assez régulièrement à des cours ou stages de NIA, une discipline source de bien-être dont j'ai déjà parlé ici.

La prof rappelle à chaque fois, notamment pour les nouveaux participants, certains des principes du NIA, la bienveillance et le non jugement. Chacun bouge, danse la chorégraphie en fonction de ses possibilités, de son envie du moment  et on n'est pas là pour juger les autres.

Cela a fait écho en moi car la bienveillance et le non jugement, ce sont aussi deux règles que j'essaie, modestement, d'appliquer dans mes consultations.

En effet, je suis là pour recevoir dans les meilleures conditions d'écoute possible les personnes qui viennent me voir, pour les aider à comprendre leur comportement alimentaire et à s'engager dans la voie de certains changements. Je ne suis pas là pour leur imposer des diktats, leur dire que ceci est bien et que cela est mal dans leur façon de manger. Je ne suis pas un « gendarme » de la nutrition, qui serait là pour donner des bons ou des mauvais points. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne pèse pas les personnes à mon cabinet. Car ce serait introduire une zone de jugement qui ne me parait pas souhaitable. Il y a d'autres moyens de suivre l'évolution du comportement alimentaire. Je suis là pour accompagner les personnes sur le chemin de nouvelles habitudes et d'une plus grande sérénité par rapport à l'alimentation, chemin qui peut parfois prendre bien des détours et nécessiter du temps, cela dépend de l'histoire de chacun.