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09/05/2010

Goûtons les spécialités locales : la praline rose de Lyon (plaisir gourmand du 8 mai)

P1010702.JPGCe week end, j'étais à Lyon pour cause de séminaire de travail avec l'association dont je fais partie, le G.R.O.S. (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids). Pas trop l'occasion de flâner à la découverte des spécialités lyonnaises mais quand même un petit plaisir gourmand offert par une de mes gentilles collègues : une véritable praline lyonnaise, bien rose, bien croquante. Elle avait un petit goût d'enfance car cela ressemble aux "pralines" ou autres "chouchous" (qui contiennent en général une cacahuète) qu'on mangeait sur la plage. La différence, c'est que c'est une amande au milieu. La vraie praline de Lyon est toute rose car l'amande est recouverte d'une couche de sucre coloré avec un colorant naturel, la cochenille (nous a-t-on dit). Les bonnes pralines ont une petite couche de sucre pas trop épaisse pour préserver l'équilibre gustatif entre le sucre et l'amande. Donc, il vaut mieux se méfier si les pralines sont très grosses... C'est vraiment une spécialité et on trouve dans toutes les boulangeries-pâtisseries des brioches aux pralines, des tartes aux pralines toutes roses, ... J'étais contente de goûter et une a suffi à me faire plaisir.

05/10/2009

Messieurs, non, la brioche n'est pas une fatalité !

En prenant de l'âge, beaucoup d'hommes se retrouvent progressivement avec quelques rondeurs localisées, souvent joliment nommées : poignées d'amour, brioche, ... Les hommes, le plus souvent, n'ont pas l'obsession de la minceur de femmes, et c'est heureux. Donc ils l'acceptent et les kilos peuvent s'installer durablement, à coup de repas d'affaires, dîners entre amis bien arrosés, souvent couplés avec un abandon du sport des jeunes années...

Même si ce n'est plus une marque de prospérité comme au 19ème siècle, ils s'en accomodent et considèrent un peu que c'est une fatalité.ingres_bertin.jpg Du coup, nombreux sont ceux qui attendent jusqu'au jour où leur ventre devenu assez proéminent alerte leur médecin, qui leur assène de grands mots : syndrome métabolique, risque cardio-vasculaire, limite de l'obésité, ... alors que jusqu'alors, tout allait bien ! Et s'ils prennent peur, ils se lancent dans un régime strict où il faut oublier le beurre, le fromage, la charcuterie, le sucre et choisir le poisson vapeur au restaurant !

Mais non, cette brioche n'est pas une fatalité. D'abord, on peut rester à son poids d'équilibre, son poids naturel, longtemps, sans effort, sans privation, simplement en ayant une alimentation variée et en restant à l'écoute de ses sensations de faim et de rassasiement, en prêtant attention à ce que l'on mange.

On peut aussi essayer de retrouver ce poids d'équilibre. Pour ma part, je suis ravie quand mes patients me disent : "moi, je suis gourmand, j'aime manger" pour expliquer les kilos en trop. Je les prends au mot et on essaie de définir ce qu'est la gourmandise : la gourmandise, ce n'est pas  la gloutonnerie ! Ce n'est pas manger des quantités énormes mais c'est avoir un grand plaisir gustatif car on prend le temps de savourer les aliments et de les manger quand on a faim et qu'on est le plus disponible pour les apprécier. Ainsi, en revenant à l'écoute de ses sensations, on réduit les quantités et on revient à ses besoins réels, qui ne nécessitent pas toujours de se resservir ou de finir le plat ! On apprend aussi à se détendre et, le cas échéant, à ne pas gérer le stress par le grignotage. Et petit à petit, on s'achemine vers un poids d'équilibre auquel on se sent bien. Et ce n'est pas plus mal pour la santé !

 

29/04/2009

Le 6 mai, Journée internationale sans Régime !

jisr2009-fr.jpgMercredi 6 mai 2009, c’est la Journée Internationale sans Régime !

Il s’agit pendant cette journée de dénoncer l’inefficacité des régimes, les dangers liés à l’obsession de la minceur et les préjugés dont font l’objet les personnes en surpoids.

Cette journée a été initiée en 1992 par une anglaise, ancienne anorexique, qui voulait dénoncer la dictature de la minceur à tout prix et les régimes associés.

La Journée s'est progressivement répandue dans de nombreux pays où elle est célébrée chaque année le 6 mai : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Norvège, Russie... et la France depuis 2003. C’est devenu le International No Diet Day dans les pays anglophones, la Journée Internationale sans Diète (JISD) au Canada, et la Journée Internationale sans Régime en France (JISR). Le GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le surpoids) et Allegro Fortissimo, entre autres, soutiennent cette journée.

A cette occasion, le 6 mai (après-midi et soir), j’anime à mon cabinet deux ateliers conviviaux (gratuits !) sur le thème « Place à la diversité corporelle », en liaison avec des collègues canadiens très actifs et engagés sur les sujets du poids et de l’alimentation, le groupe Equilibre (www.equilibre.ca).

Ces ateliers, destinés plutôt aux femmes et jeunes filles (les hommes sont bienvenus mais ils restent quand même pour l’instant moins concernés par cette obsession de la minceur !) visent à les inciter à remettre en question le modèle unique de beauté présenté dans la mode et les medias et à se soucier plutôt de leur bien-être quel que soit leur poids.

Si vous voulez plus d’informations, y participer ou en parler à quelqu’un que cela peut intéresser, contactez-moi à l’adresse mail indiquée sur ce blog (ariane.grumbach@club-internet.fr)

Et, ce jour-là, surtout, faites-vous plaisir en mangeant et zéro privation !

09:45 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : minceur, regime, jisd, nutrition, surpoids, santé | |  Facebook | |  Imprimer