22/03/2009
Le brocoli bientôt au prix du caviar ?
On nous abreuve régulièrement d’informations sur les fantastiques bienfaits du brocoli ; qui serait un de ces fameux aliments anti-cancer (notion qui n’existe pas, aucun aliment ne protège à coup sûr du cancer !). Du coup, je suis étonnée que le prix de ce légume n’ait pas atteint des sommets et remplace dans nos fantasmes le caviar !
Cela n’arrive pas, d'après moi, car il appartient à la famille des légumes. Du coup, pour une grande partie des mangeurs, cela devient un aliment à manger par obligation et non par plaisir. Donc, on ne se jette pas dessus. Or, le brocoli, c’est délicieux et, de mon côté, j’en mange pour cette raison et non pour me protéger de telle ou telle maladie !
Je me permets donc de vous faire quelques suggestions pour le cuisiner :
- cuit à la vapeur avec un filet d’une excellente huile d’olive,
- pour accompagner un poisson, un filet de poulet, une viande,
- dans des pâtes : à associer par exemple à des pignons ou des anchois,
- en soupe, à mixer avec du fromage frais (St Moret, ricotta, Vache qui rit...)
- en gratin, seul ou à combiner avec son ami le chou-fleur,
- en salade avec des pommes de terre,
- dans une omelette,
- en purée,
- cru, à tremper dans une sauce pour un buffet.
A noter : le brocoli vit très bien surgelé, c’est donc bien pratique d’en avoir un sachet au congélateur.
Parmi les enfants, il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Pour ces derniers, c’est en général une question d’aspect et de texture plus que de goût. On peut donc privilégier purée, soupe, ... mais on peut aussi en profiter pour sensibiliser les enfants à la texture des aliments, en faisant une dégustation d’aliments de différentes consistances : lisse, granuleux, mousseux, ... et leur faire commenter. Allez-y, lancez-vous !
12:42 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : légumes, régime, minceur, santé, anti-oxydant, cancer | | Facebook | | Imprimer
14/03/2009
Grignoter, qu'est-ce que ça cache ?
Le mot grignotage est entré dans nos vies depuis pas mal d'années. Quand on parle de grignoter, on pense spontanément au fait de manger de petites choses, souvent avec les doigts, de façon un peu machinale, sans vraiment s’arrêter de faire ce qu’on est en train de faire. On parle de grignotage quand on s’empare d'un paquet de biscuits ou de quelques fruits secs, bonbons, ..., pas quand on se met à table. Ce comportement est parfois entaché de culpabilité et considéré comme anormal. Et il est fort répandu.
Dans notre société, les tentations sont pléthoriques, des rayons de l’épicerie au distributeur automatique, du tiroir du bureau au placard de la cuisine. Alors, c’est parfois dur de résister. Grignoter de temps en temps, se faire plaisir avec des friandises qui parfois nous ramènent en enfance n’est en rien anormal. Mais si c’est un comportement très fréquent, qui s'est banalisé, cela mérite de s’y arrêter et d’essayer de comprendre à quoi il est dû.
Quand cela arrive, essayez de vous demander si vous avez faim. Si c’est le cas, il est tout à fait normal et même nécessaire de manger. Mais comme manger est une activité à part entière (je ne dirais jamais assez !), elle mérite de s’y consacrer et donc de faire une vraie pause, que ce soit au travail ou chez vous. Puis de réfléchir à ce que vous aimeriez manger et si possible de le trouver pour ne pas manger un aliment de substitution qui ne vous rassasiera pas en termes de plaisir gustatif. Il s’agit aussi de ne pas manger machinalement : certains aliments sont tout à fait propices à cela et, sans qu’on leur prête pas attention, on finit le paquet et on s’étonne ensuite de l’avoir fait.
Par ailleurs, rappelez-vous que nous sommes tous différents et n’avons pas forcément besoin du même nombre de repas. Certaines personnes se sentent bien avec deux repas par jour, d’autres avec quatre. Ces dernières vont avoir faim environ toutes les quatre heures et auront besoin d’une collation, comme le goûter des enfants. Si c’est votre cas et que, même avec un déjeuner rassasiant, vous avez un vrai « creux » régulièrement sur le coup de 17h00, prévoyez un en-cas, fruit, biscuits, fruits secs, chocolat, laitage, ... et consommez-le si la faim se manifeste, en veillant à ne pas trop entamer votre faim du dîner. Toutefois, si vous avez faim peu de temps après un repas, peut-être ce repas était-il insuffisant. Ne vous restreignez pas, mangez en fonction de votre faim et rappelez-vous qu’il est en général souhaitable pour tenir le coup de manger des féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre) à chaque repas selon votre appétit.
Si, en revanche, vous vous rendez compte que vous grignotez souvent sans aucune faim, essayez de comprendre dans quelles circonstances cela arrive : est-ce au bureau en travaillant, chez vous, dehors ? Est-ce l’après-midi, le soir en préparant à manger, dans la soirée après le dîner ? Cela est-il attaché à un état d’esprit particulier : stress, énervement, fatigue, ... ? Essayez de remonter le cours de la journée, de voir si des événements vous ont influencé. Apprenez à relativiser les petits désagréments de la vie. S’il s’agit d’une tension qui revient régulièrement sans raison précise, apprenez à vous détendre : la marche, l’écoute d’une musique apaisante, un sport, la relaxation, ... peuvent y répondre : chacun peut trouver le moyen qui lui convient, expérimentez ce qui vous fait du bien !
Ceci est à peu de choses près le texte de ma chronique à paraître sur le site Toutpourlesfemmes
18:48 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grignotage, régime, minceur, stress, nutrition, dietetique, snacking | | Facebook | | Imprimer