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05/10/2011

Trouver du temps, mais pour quoi faire ?

La semaine dernière, j'ai participé dans le cadre d'HEC au Féminin à un atelier sur le thème du temps : "Où trouver du temps ?", animé par Sophie Reynal, la dynamique responsable de cette entité. Je suis sûre que vous êtes nombreu(x)ses à avoir l'impression de toujours manquer de temps. Mais vous êtes-vous déjà demandé si la façon dont vous utilisez vos ressources-temps correspond vraiment à ce qui est important pour vous ? Ainsi, quand une personne dit "je n'ai vraiment pas le temps de faire du sport", elle a en fait une vision erronée : ce n'est pas qu'elle n'a pas le temps, c'est qu'elle ne considère pas cela comme assez important pour y consacrer du temps et qu'autre chose est plus essentiel à ses yeux.

pendule.pngCette façon dont on utilise le temps (dont tout le monde dispose en quantité égale...) est très personnelle et appartient à chacun(e). C'est sûrement intéressant de prendre un peu de temps (justement !) pour observer le contenu de ses journées et voir si ce qui nous fait vibrer est en tête de liste. Bien sûr, on ne fait pas que des choses dont on a envie (quoique... personnellement, j'essaie de tendre vers ca !). Mais quand on n'aime pas du tout faire certaines choses et que ce sont pourtant des activités indispensables, c'est important d'en prendre conscience plutôt que de maugréer, de culpabiliser ou de faire l'autruche. Alors, on peut parfois déléguer cela, à son conjoint, ses enfants, une personne extérieure, ... Ou instaurer un tour de "corvées" pour que chacun en prenne sa part. Mais il convient de vérifier au préalable que c'est une activité vraiment nécessaire. Le repassage par exemple ne pourrait-il pas être sérieusement allégé et ne plus être l'objet d'un perfectionnisme exacerbé ?! Ainsi, Sophie suggère de faire une liste des choses "pas faites pas graves" et il en existe sûrement plein !

La question du temps est aussi au coeur de la cuisine, surtout pour les repas du quotidien. Là encore, il est important de faire le point sur son envie véritable pour ne pas cuisiner à contrecoeur. Soit on y trouve du contentement, de la détente, soit on peut étudier sans culpabilité comment on peut s'en débarrasser ou minimiser le désagrément. Je crains que peu d'entre vous aient les moyens de se payer un cuisinier... Mais on peut étudier d'autres voies. Le conjoint peut-il prendre le relais s'il y trouve du plaisir ? Comment peut-on gagner du temps en s'organisant différemment, en ayant anticipé les courses ou la préparation ? Peut-on aussi changer son regard sur cette activité ? Ainsi, Sophie elle-même a complètement changé sa façon de considérer la cuisine du quotidien, alors qu'elle est toujours une femme d'affaires super occupée : au lieu de bacler la préparation des repas ou de proposer des plats tout faits, elle concocte maintenant des bons petits plats maison (avec beaucoup de légumes en provenance de l'AMAP qu'elle a créée !) en compagnie de ses enfants, et adore ce moment de complicité. Peut-on ainsi, selon son tempérament et son envie, en faire un moment de partage à deux ou en famille, ou alors un moment de bricolage décomplexé, de pétillement créatif, de préparation minutieuse, de relaxation sereine, ...   

A ce propos, j'ai été fort étonnée par une étude récente qui annonce que les Français passeraient 1h22 par jour en cuisine. Vous en connaissez des comme ça, à part peut-être des pros, des bloggueuses, des mères de famille nombreuse ne travaillant pas ?! Même si beaucoup de provinciaux rentrent chez à déjeuner, cela me parait a priori assez exagéré.

Et vous, comment considérez-vous le temps que vous passez à la cuisine du quotidien ? ( mais je sais qu'il y en a un certain nombre parmi vous qui aiment vraiment cuisiner ;-))

Sur une thématique proche, je vous avais aussi parlé il y a quelque temps de la charge mentale des femmes.