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25/05/2008

Quand fera-t-on de la vraie prévention ?

da26cae5d8d79c0b9b39fa649bef4b82.jpgJ'ai été assez abasourdie récemment en lisant le chiffre de ce que coûte et va coûter le traitement du diabète à la Sécu : environ 2 milliards d'euros par an aujourd'hui et cela va continuer à croître avec le nombre de malades. Et on a l'air d'être résignés à ce que ça continue à augmenter non stop !

Il faut y ajouter le coût du cholestérol (rien que les statines, principal médicament anti-cholestérol, coûtent plus d'un milliard par an), celui des maladies cardio-vasculaires, etc. Toutes affections de longue durée pour lesquelles il est clairement établi que l'alimentation joue un rôle clé.

Alors, pourquoi la Sécu ne consacrerait-elle pas une toute petite part de cet argent à faire de la véritable prévention en amont, c'est-à-dire à aider les personnes à avoir une alimentation agréable et saine. Il ne s'agit surtout pas de mettre tout le monde au régime, au contraire, mais de valoriser notre culture culinaire, de donner une véritable éducation alimentaire (et non nutritionnelle) aux enfants, et à tous ceux qui n'en ont pas pu en avoir.

Pourquoi ne crée-t-on pas par exemple quelques centaines de postes de diététiciennes, dans les écoles, les collectivités, voire rattachées à la Sécu, etc. qui mèneraient des actions en ce sens ? Par exemple, pour créer 200 nouveaux postes (environ 10 par région, ce n'est pas rien, pour mener des actions d'information, d'éducation, d'animation, ...), cela coûterait une goutte d'eau face aux chiffres précédents ! Est-ce seulement un rêve ?

10:45 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nutrition, prévention, maladie, diabète, santé | |  Facebook | |  Imprimer

23/05/2008

Qui suis-je ?

A 41 ans, je suis devenue diététicienne, animée par une double passion : d’une part, l’écoute et l’accompagnement des personnes, d’autre part, la nourriture et tout ce qu’elle signifie.

Je suis l’exemple d’un changement de vie professionnelle complet car mon parcours ne me prédisposait pas vraiment à cela.

Après des études à HEC, ma première vie professionnelle, qui a duré plus de onze ans, s’est déroulée au sein d’une grande entreprise, dans la communication et les études marketing. Ma deuxième vie professionnelle, pendant huit ans s’est passée dans un cabinet de conseil. Toutes ces années d’expérience m’ont donné le goût du contact, de l’écoute et de l’accompagnement des individus, qu’ils soient clients ou salariés.

Mais, le temps passant, on évolue. Tout m’en m’appuyant sur les compétences acquises, j’ai souhaité en développer de nouvelles. Et j’ai eu un jour un déclic.

Mon intérêt pour l’alimentation et le plaisir de bien manger m’a conduite au métier de diététicienne. Rapidement, c’est devenu une évidence et après deux ans d’études me donnant l’occasion de stages passionnants, j’ai obtenu mon BTS Diététique en octobre 2007 et je suis donc aujourd’hui diététicienne.

Pour moi, diététicienne ne signifie en aucun cas régime. Ce que je propose, c’est de transformer durablement le comportement alimentaire. Ma démarche vise à redonner le plaisir de manger sans culpabilité, sans frustration, à sa faim, ce qu’on aime, pour arriver à son poids d’équilibre, avec lequel l’on se sentira bien, dans son corps comme dans sa tête.

Je suis membre du G.R.O.S. (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids), dont je partage tout à fait les convictions sur l’échec de la quasi-totalité des régimes.

Vous trouverez sur ce blog quelques commentaires de l’actualité culinaire et nutritionnelle, ainsi que des liens vers des sites que je souhaite vous faire partager.

Bonne lecture !

Ariane Grumbach, diététicienne, Paris

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