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24/10/2012

Un matin, un lapin...

Un matin, un lapin... a frappé à ma porte.. C'était un lapin qui, c'était un lapin qui... communiquait*. Eh oui, sans doute un peu jaloux du poulet qui a de plus en plus la cote, du boeuf toujours bien implanté dans les assiettes, de la dinde peu coûteuse..., le lapin sent qu'il pourrait être mieux connu et apprécié. Alors il communique... Et il n'a sans doute pas tort car j'avoue moi-même que je ne pense pas très souvent à lui tout en l'aimant assez quand j'ai l'occasion d'en manger.

Je n'en ai jamais mangé enfant, non par dégoût mais par absence de la table familiale. Je crois que la première fois que j'ai cuisiné du lapin, c'était en liaison avec mes études de diététique. Ensuite, j'ai
fait notamment une tentative ratée de lapin à la moutarde, un sauté de lapin aux pommes, un très bon lapin basquaise, ...

Donc, ce lapin communiquant, il a un site internet au nom simple, lapin.fr (avec des recettes avec choix multi-critères, des infos sur les morceaux, la filière, ...). Mais il fait davantage, il veut convaincre qu'il est adapté à toutes les situations et recettes, substituable avec d'autres viandes. Et moderne. Ainsi, il a demandé à la très tendance chef du "Camion qui fume" (hamburger nomade parisien) de lui concocter quelques recettes originales pour le mettre en valeur.

Ayant ainsi pris conscience que moi aussi je pourrai y penser plus souvent, j'ai accepté la proposition qu'on me fit de découvrir le lapin format branché. C'est ainsi que j'ai pris livraison d'ingrédients destinés à la réalisation d'hamburgers de lapin aux oignons caramélisés (pas vraiment ce qu'il y a habituellement dans mon panier de courses...).

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Bonne nouvelle, il s'agit de filets de lapin : rien à désosser ! Et c'est plutôt sympa d'essayer quelque chose d'atypique. Sauf que voyant le nom, je pense naïvement qu'il s'agit simplement de hacher du lapin et de le mettre dans un bun avec quelques accompagnements. Oh non, c'est bien plus sophistiqué : du lapin haché au couteau, de la mie de pain, de l'oeuf, des herbes, des pignons grillés, du parmesan : on mélange tout cela et on façonne des steaks. Plus émincer et caraméliser doucement les oignons, chauffer les buns, les tartiner de mayonnaise, préparer quelques feuilles de salade (à défaut des épinards suggérés), cuire les steaks, assembler. Euh, cela a pris pas mal de temps, pas vraiment adapté à un dîner vite prêt !

Mais alors le résultat ? délicieux, goûteux, original, nourrissant, avec une saveur bien différente d'un hamburger classique.

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Le lendemain, Monsieur s'est emparé des filets de lapin restants et on est parti sur un plat plus classique, très bon aussi, du lapin au romarin et chorizo avec des pommes de terre, librement inspiré d'une recette du dernier numéro de Saveurs, où le lapin est aussi présent.

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Bref, un lapin tout-terrain qui peut participer à mon grand leitmotiv : avoir l'alimentation la plus variée possible : cette variété, elle est aussi valable pour les viandes. Et cela évite d'être obsédé par telle viande maigre ou grasse ou riche en tel ou tel nutriment : varions les plaisirs, c'est tout !

Et vous, vous cuisinez le lapin ? Vous l'aimez comment ?

*Non, non, je vous jure, je n'ai jamais été fan de Chantal Goya mais je n'ai pas pu résister !

Merci Mathilde de Vianova pour cette offre de dégustation !